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lundi 1 octobre 2012

Les mécanismes pathogéniques de la dépression peuvent-ils être facilitateurs de développement de maladies convulsives ?

Régions cérébrales pour lesquelles le niveau de matière grise est lié à l'âge du premier contact avec l'alcool. (Fig a).
Schéma indiquant la corrélation entre l'âge des premières prises d'alcool et les valeurs mesurées de matière grise (Fig b).
Source: Neuropsychopharmacology 2006 par http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/alcool-et-sante-bilan-et-perspectives


Les personnes atteintes d’épilepsie ont un risque élevé de développer des troubles dépressifs; les personnes atteintes de troubles dépressifs primaires sont connues pour leur faible réponse aux médicaments administrés lors troubles convulsifs, et à la chirurgie effectuée lors d’épilepsie. Le but de cette revue de littérature est d’identifier les mécanismes neurobiologiques principaux dans la pathogénèse des troubles dépressifs avec potentiel facilitateur des processus épileptogènes ou d’hyperexcitablité corticale observées sur  modèles de animaux de laboratoire, et de ceux aggravant les mécanismes pathogéniques de l’épilepsie chez les êtres humains. Ces mécanismes comprennent (1) un axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien hyperactif ; (2) des anomalies corticales à la fois structurelles et fonctionnelles ; (3) des activités glutamatergiques augmentées ainsi que des activités GABAergiques et sérotoninergiques diminuées ; et (4) des anomalies du système immun. Les données présentées dans cette revue fournissent les évidences expérimentales qui pourraient expliquer la relation bidirectionnelle qui existe entre les troubles dépressifs et l’épilepsie pouvant être prise comme base de futures recherches. Prof Andres M Kanner MD, in The Lancet Neurology, Early Online Publication, 28 September 2012, in press

Source: www.thelancet.com / Traduction et adaptation: NZ

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