Les
scientifiques et les responsables politiques appellent globalement à des
approches alternatives pour une intensification conventionnelle de l’agriculture,
amplifiant les services écosystémiques fournis naturellement par la
biodiversité. Les évidences passées ici en revue suggèrent que des approches
alternatives peuvent permettre d’obtenir de bons rendements des récoltes et de
bons profits ; toutefois, la performance affichée par les autres indicateurs
socioéconomiques (de même que leurs tendances à long terme) est étonnamment peu
documentée. Par conséquent, l’implémentation de toute forme d’intensification
conventionnelle, ainsi que la discussion d’approches alternatives ne sont pas
basées sur des données quantitatives de leurs impacts écologiques et
socioéconomiques prises simultanément en considération au niveau mondial. Afin
de combler cette lacune, nous proposons un dispositif d’évaluation participatif.
Du fait des impacts de l’intensification conventionnelle sur la perte de
biodiversité et des émissions de gaz à effet de serre, de telles informations
sont d’une absolue nécessité pour la direction et la mise en place de
politiques scientifiques, comme par exemple l’Agenda pour le Développement
Durable à l’Horizon 2030. Lucas A Garibaldi, et al, dans Trends in Ecology
& Evolution, publication en ligne en avant-première, 25 octobre 2016
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