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jeudi 15 janvier 2015

#thelancetoncology #carcinomeépidermoïde #EGFR #panitumumab #radiothérapie #cisplatine #radiochimiothérapie Panitumumab + radiothérapie versus radiochimiothérapie chez des patients atteints de carcinome épidermoïde localement avancé non réséqué de la tête et du cou (CONCERT-2) : essai de phase 2, ouvert, randomisé et contrôlé

Source iconographique: http://dermato-info.fr/article/Cancers_de_la_peau_les_carcinomes
Notre but était de comparer le panitumumab [anticorps monoclonal entièrement humain contre l’EGFR] + radiothérapie avec la radiochimiothérapie chez des patients atteints de carcinome épidermoïde localement avancé non réséqué de la tête et du cou.

Dans cet essai international de phase 2 ouvert, randomisé et contrôlé, nous avons recruté des patients atteints de carcinome épidermoïde localement avancé de la tête et du cou dans 22 sites situés dans 8 pays dans le monde. Les patients, âgés de 18 ans et plus, atteints d’un carcinome épidermoïde localement avancé de la tête et du cou (non oesophagien) de stade III, IVa, ou IVb, non traité au préalable, mesurable (≥ 10 mm pour au moins une dimension), avec un statut de rendement ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0-1, ont été répartis de manière aléatoire (2:3) par un fournisseur de services indépendant à une chimiothérapie en mode ouvert (deux cycles de cisplatine à raison de 100 mg / m2 au cours de la radiothérapie) ou à radiothérapie + panitumumab (trois cycles de panitumumab 9 mg/kg toutes les 3 semaines avec radiothérapie en synergie). La randomisation a été réalisée par stratification en blocs de cinq. Tous les patients ont reçu 70-72 Gy au niveau de la tumeur brute et 54 Gy dans les zones de maladie subclinique à par radiothérapie fractionnée accélérée. Le critère primaire d’évaluation était le contrôle loco-régional à 2 ans, analysé chez tous les patients avec attribution de protocole qui avaient reçu au moins une dose du traitement spécifique qui leur était assigné (chimiothérapie, radiations, ou panitumumab). L’essai est à présent clos et ceci est l’analyse finale d’étude. (…).

Entre le 30 novembre 2007 et le 16 novembre 2009, 152 patients ont été recrutés, et 151 ont reçu un traitement (61 dans le groupe radiochimiothérapie et 90 dans le groupe radiothérapie + panitumumab). Le contrôle loco-régional à deux ans était de 61% (Intervalle de Confiance [IC] 95% 47-72) dans le groupe radiochimiothérapie et de 51% (40-62) dans le groupe radiothérapie + panitumumab. Les événements indésirables de grade 3-4 les plus fréquents étaient inflammation des muqueuses (25 [40%] patients sur 62 dans le groupe radiochimiothérapie versus 37 [42%] patients sur 89 dans le groupe radiothérapie + panitumumab), dysphagie (20 [32%] vs 36 [40%]), et radiolésions de la peau (sept [11%] vs 21 [24%]). Des événements indésirables graves ont été rapportés chez 25 (40%) des 62 patients du groupe radiochimiothérapie et chez 30 (34%) des 89 patients du groupe radiothérapie + panitumumab.

Le panitumumab ne peut pas remplacer la cisplatine dans le traitement combiné comprenant de la radiothérapie pour le traitement du carcinome épidermoïde de la tête et du cou de stade III-IVb, et le rôle de l’inhibition de l’EGFR dans le carcinome épidermoïde de la tête et du cou localement avancé nécessite d’être réétudié. Prof Jordi Giralt MD et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant - première, 14 janvier 2014

Financement : Amgen


Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ  

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