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lundi 14 juin 2021

#trendsinendocrinologyandmetabolism #interactionsneurovasculaires #modèleinvitro Lien neurovasculaire périphérique : panorama des interactions et modèles in vitro

Illustrations du réseau de vaisseaux (A) et de nerfs (B) dessinées par André Vésale, un anatomiste et médecin flamand du XVIe siècle. (C) Exemple de vaisseaux (rouge) et de nerfs (vert) suivant un chemin similaire. (D) Illustration des vasa nervorum, montrant comment les vaisseaux recouvrent les nerfs périphériques. (a–c) ont été extraits de Carmeliet et al. (2005) et (d) de Mizisin et al. (2011) (…).


Les nerfs et les vaisseaux sanguins (VS) établissent de vastes réseaux arborisés pour innerver les tissus et fournir de l'oxygène/un soutien métabolique. Les signaux de développement dirigent la formation de ces schémas complexes et souvent superposés, qui reflètent des interactions étroites au sein du système neurovasculaire périphérique. Outre la dépendance mutuelle pour survivre et fonctionner, les nerfs et les VS partagent plusieurs récepteurs et ligands, ainsi que des principes de différenciation, de croissance et d'orientation. Les interactions neurovasculaires (NV) sont maintenues à l'âge adulte et sont essentielles à certains mécanismes de régénération, comme la cicatrisation des plaies. Dans des situations pathologiques (par exemple, diabète sucré de type 2), le système NV peut être gravement perturbé et devenir dysfonctionnel. La croissance neuronale et la vascularisation indésirables sont également associées à la progression de certaines pathologies, telles que le cancer et l'endométriose. Dans cette revue, nous décrivons les interactions NV fondamentales dans le développement, en soulignant les similitudes entre les réseaux et les mécanismes de câblage. Nous décrivons également la contribution NV aux processus régénératifs et aux dysfonctionnements pathologiques potentiels. Enfin, nous donnons un aperçu des modèles in vitro actuels utilisés pour reproduire et étudier l'écosystème NV, en abordant les limites actuelles et les perspectives futures. Alfonso Malheiro, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 11 juin 2021

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ

vendredi 21 novembre 2014

#Vintage #premièreguerremondiale #plaies Le traitement des plaies de guerre

Appareil à extension pour fracture ouverte de l'humérus. Willems Manuel de chirurgie de guerre. Copyright: Gallica
Source iconographique et légendaire:http://buclermont.hypotheses.org/318 La chirurgie de guerre, 27 janvier 1914
Conférence plénière présentée à la Société Médicale de Londres, le 16 novembre 1914

Monsieur le Président et Messieurs les Auditeurs, 

Je vous propose ce soir de partager mes connaissances dans le cadre de notre discussion sur les « Expériences Chirurgicales au cours du présent conflit* », à propos du traitement des plaies dues à  des projectiles. Le traitement de ces blessures tombent naturellement sous deux chapitres : (1) le traitement des plaies en tant que telles, et (2) le traitement des blessures diverses qui peuvent être causées aux structures et organes touchés dans la course du projectile. Il me semble qu’à ce stade de la guerre, le plus urgent et le plus profitable chapitre à discuter est celui du traitement des plaies, au-delà des autres blessures pouvant se présenter. Concernant ce qui précède, nous ne pouvons parler que de cas individuels qui, même s’ils semblent intéressants pour la pratique du chirurgien, ne sont pas assez nombreux ou connus pour permettre d’énoncer des généralisations, à part celles qui ont été prononcées dans le cadre d’autres confilts. (…). Sir W. Watson Cheyne, (…), Président du Collège des Chirurgiens de la Couronne d’Angleterre ; dans The Lancet, 21 Novembre 1914


*Première Guerre Mondiale

Note du traducteur: le texte plus haut représente la traduction de l'introduction de l'article paru dans The Lancet le 21 novembre 1914

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ