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lundi 9 mars 2020

#trendsinendocrinologyandmetabolism #SOPK #inositols Inositols et Syndrome des Ovaires Polykystiques

Voies de Signalisation Intracellulaire du Myo-Inositol et du D-Chiro-Inositol comme Messagers Secondaires*.

Abréviations : AC, Adénylate cyclase ; AMH, hormone anti-Müllerienne ; DCI, D-chiro-inositol ; E2, estradiol ; ER, réticulum endoplasmique ; FSH, hormone folliculo stimulante ; FSHR, récepteur à la FSH ; G, glucose ; Gαs, protéine G hétérodimérique ; GLUT-4, transporteur de glucose de type-4 ; GS, glycogène synthase ; InsP3, Inositol-3-phosphate ; IPG, inositolphosphoglycan ; IP3-R, récepteurs à InsP3 ; IR, récepteur à insuline ; MI, myo-inositol ; P, phosphate ; PDH, pyruvate déshydrogénase ; PKA, protéine kinase A.

Cette revue de littérature détaille les rôles physiologiques des agents sensibilisateurs à l’insuline, le myo-inositol (MI) et le D-chiro-inositol (DCI). Dans l’ovaire humain, MI est un messager secondaire de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et DCI est un inhibiteur des aromatases. Ces activités permettent le traitement du syndrome des ovaires polykistiques (SOPK), basé sur l’administration combinée de MI et de DCI, et où le meilleur rapport MI : DCI est de 40 :1 . De plus, MI amplifie l’effet de la metformine et du clomiphene sur la fertilité des femmes atteintes de SOPK souhaitant une grossesse. Comme un transit intestinal altéré peut mener à un traitement à base d’inositol inefficace, nous discutons également des données nouvelles sur l’utilisation de l’alpha-lactalbumine pour favoriser l’absorption de l’inositol. Dans l’ensemble, les activités physiologiques de MI et de DCI dictent les dosages et le moment auquel il faut procéder à la supplémentation en inositol dans le traitement de SOPK. Fabio Facchinetti, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 9 mars 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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dimanche 2 décembre 2018

#trendsinendocrinologyandmetabolism #syndromedesovairespolykystiques Sexe, Microbes, et Syndrome des Ovaires Polykystiques

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques PCOS est Associé aux Changements dans le Microbiome Intestinal. Comparaisons entre la diversité alpha et beta entre les différentes communautés hypothétiques du microbiome intestinal. Les différents groupes bactériens sont représentés par des cercles de couleurs différentes. (A). La diversité alpha représente la biodiversité (richesse en espèces) au sein d’une communauté spécifique ou sur un échantillon individuel. L’échantillon sur la gauche présente une grande diversité alpha (cinq groupes bactériens), alors que l’échantillon sur la droite présente une faible diversité alpha (deux groupes bactériens). (B) La diversité beta représente le niveau de similarité entre une communauté ou échantillon individuel et l’autre. Les échantillons sur la gauche et sur la droite sont similaires entre eux (ils partagent entre eux 4/5 des groupes bactériens), alors que l’échantillon sur la gauche ne partage que peu de similarité avec celui au milieu (ils n’ont en commun que 1/5 des groupes bactériens). (C). Le PCOS est associé à un déséquilibre microbien ou dysbiose en comparaison avec l’état sain incluant une faible diversité alpha et des changements d’abondance relative en bactéries appartenant aux familles Bacteroidaceae, Clostridiaceae, Erypsipelotrichidae, Lachnospiraceae, Lactobacillaceae, Porphyromonadaceae, Prevotellaceae, Ruminococcaceae, et S24-7. 

De récentes études ont montré que le sexe et les stéroïdes sexuels influencent la composition du microbiome intestinal. Ces études indiquent également que la régulation du microbiome intestinal par les stéroïdes peuvent jouer un rôle dans des situations pathologiques d’excès hormonaux comme en cas de PCOS par exemple. En effet, ces études démontrent que le PCOS est associé à une diminution en diversité alpha et des changements dans les divisions bactériennes Bactéroïdetes et Firmicutes, que l’on a associé précédemment aux dysrégulations métaboliques. Ces études suggèrent que les androgènes pourraient soumettre à régulation le microbiome chez la femme et que l’hyperandrogénisme pourrait être lié à une dysbiose dans le PCOS. De futures études mécanistiques permettront d’élucider comment les stéroïdes sexuels soumettent à régulation la composition et le fonctionnement du microbiome communautaire et quelles sont les conséquences de cette régulation pour l’hôte. Varykina G. Thackray, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 29 novembre 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 31 août 2012

Rôle du citrate de clomifène et de la metformine pour l'infertilité dans le SOPK

Eléments du mécanisme physiopathologique du syndrome des ovaires polykystiques. in Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction Volume 36, Issue 5, Septembre 2007, 423-446
Source:  http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0368231507001676
Bien que fréquemment utilisés, il existe une incertitude à propos de l'efficacité et des effets indésirables dus à la metformine et au citrate de clomifène (CC) concernant l'infertilité dans le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Une revue systématique des meilleures évidences disponibles suggèrent qu'à la fois le CC et la metformine sont meilleurs que le placebo pour l'augmentation des scores d'ovulation et de grossesse, mais le CC est plus efficace encore que la metformine pour ce qui est des taux d'ovulation, de grossesse et du nombre de naissances viables chez les patients atteints de SOPK avec un indice de masse corporelle (IMC) >30. Une combinaison de CC et de metformine produit de meilleurs effets que soit la metformine, soit le CC pris seuls, selon l'IMC et la sensibilité du patient au CC. Cette revue systématique produit des messages clé dans le guidage des cliniciens et du public sur l'utilisation de ces interventions dans différents sous-groupes de femmes atteintes de SOPK. Marie L. Misso et al, in Trends in Endocrinology and Metabolism - 823, online 30 August 2012, in press

Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ

lundi 14 mai 2012

Métabolisme du fer et syndrome des ovaires polykystiques

Dépistage et conduite à tenir en cas de sydrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Source:http://titan.medhyg.ch/mh/formation/article.php3?sid=33982
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est associé à une résistance à l'insuline et une tolérance anormale au glucose. Une surcharge en fer peut aussi conduire à une résistance à l'insuline et au diabète. Les niveaux de ferritine sérique sont augmentés dans le SOPK, plus spécialement quand la tolérance au glucose est anormale; suggérant une surcharge modérée en fer. Les facteurs contribuant à une potentielle surcharge en fer incluent l'effet d'épargne du fer accompagnant les troubles menstruels chroniques, l'insulino-résistance, et une diminution de l'hepcidine menant à une augmentation de l'absorption du fer. Une amplification de l'érythropoïèse par un excès d'androgènes est peu probable, parce que les récepteurs solubles à la ferritine ne sont pas augmentés dans le SOPK.

Des recherches devront être entreprises dans le domaine des effets à long terme du traitement du SOPK sur la surcharge en fer, et, inversement, des possibles effets des stratégies visant à diminuer le fer sur la tolérance au glucose chez les patients atteints de SOPK. Héctor F. Escobar-Morreale, in Trends in Endocrinology and Metabolism, online 9 May 2012, in press

Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ