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mardi 19 février 2019

#cell #amygdalemédiane #dimorphismesexuel #comportement Dimorphisme Sexuel du Contrôle du Comportement Parental par l’Amygdale Médiane

Medial Amygdala = Amygdale Médiane
Cell-type specific sex differences = Différences sexuelles spécifique au type cellulaire
GABAergic neurons = Neurones GABAergiques
Neuronal activation = Activation neuronale
Low activity = Faible activité
High activity = Activité élevée
Sexually dimorphic control of behaviors = Dimorphisme sexuel du contrôle des comportements
Parenting = Parentage
Infanticide = Infanticide
Les comportements sociaux, y compris les comportements envers les petits d’une espèce animale donnée, présentent de frappantes différences de genre. La compréhension du mécanisme présidant au dimorphisme comportemental en le soumettant à régulation au niveau des circuits et transcriptomes, fournira des éclairages sur les mécanismes neuraux des comportements sexe-spécifiques. Ici, nous mettons au grand jour le rôle de l’amygdale médiane (MeA) dans la gestion des comportements parentaux et infanticides. Contrairement à une vision traditionnelle, l’activation des neurones GABAergiques au niveau de la MeA stimule un comportement parental chez les femelles, alors que l’activation de cette population de chez les mâles stimule de manière différentielle un comportement parental versus un comportement infanticide d’une manière activité-dépendante. Par analyse transcriptomique au niveau d’une cellule unique, nous trouvons que les différences sexuelles au niveau moléculaire dans la MeA sont spécifiquement représentées dans les neurones GABAergiques. Collectivement, ces résultats établissent des rôles cruciaux pour la MeA comme un pivot au niveau des circuits nerveux présidant de manière sous-jacente aux comportements à l’égard des petits et fournissent un important éclairage quant aux connexions existantes entre les différences sexuelles dans divers transcriptomes, cellules et circuits soumettant à régulation le dimorphisme sexuel comportemental. Patrick B. Chen, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 14 février 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 9 novembre 2018

#Cell #humeur #amygdala #hippocampe #réseau Un sous-réseau Amygdala-Hppocampe code pour les variations d’humeur chez l’homme

L'activité cérébrale présente des réseaux caractéristiques chez l'homme, représenté dans le panneau supérieur de la figure ci-dessus par les réseaux limbiques, chacun d'entre eux indiqué par une couleur différente.
Quel réseau est-il prédictif de la variation de l'humeur en fonction du temps, corrélée avec l'activité du réseau en fonction du temps?
C'est un même réseau qui est prédictif de l'humeur chez 13 sujets sur les 21 sujets examinés.
Une fréquence cohérente (de 13 à 30 Hz) amygdala-hippocampe représente le modèle linéaire permettant de représenter l'humeur telle qu'elle est (réelle) en fonction de l'humeur prédite.
Les réseaux neuronaux du cerveau humain codant pour les variations d’humeur sur des périodes de temps à l’échelle d’une vie n’ont été que peu explorés jusqu’à présent. Ici, nous combinons des enregistrements de signaux obtenus par électroencéphalographie intracranienne multi-site, semi-chronique du système limbique humain à l’aide de méthodes d’apprentissage machine pour dévoiler un sous-réseau neuronal du cerveau entrant en corrélation avec les variations d’humeur recueillies par auto-observation, et observées sur un ensemble de sujets pris individuellement sur plusieurs jours. Premièrement, nous définissons les sous-réseaux neuronaux influençant la dynamique intrinsèque du cerveau en identifiant les régions montrant des changements coordonnés en termes de cohérence spectrale. Le réseau neuronal le plus communément rencontré, identifié chez 13 sujets sur les 21 sujets étudiés, était caractérisé par une cohérence de fréquence ß (de 13 à 30 Hz) entre l’amygdala et l’hippocampe. 
Une variabilité augmentée de ce sous-réseau neuronal était en corrélation avec une dégradation de l’humeur chez ces 13 sujets. De plus, ces sujets présentaient des niveaux d’angoisse caractérisée significativement plus élevés que chez les 8 sujets sur 21 chez qui ce sous-réseau neuronal amygdala-hippocampe était absent. Ces résultats dévoilent une approche permettant d’extraire des relations réseau-comportement à partir de jeux de données complexes, et ils révèlent un sous-réseau conservé, associé à des caractéristiques psychologiques agissant sur la dynamique intrinsèque du cerveau, et codant pour les fluctuations de l’humeur. Lowry A. Kirby, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 8 novembre 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ 

jeudi 12 avril 2018

#trendsincognitivesciences #événementsstressants #signauxcérébraux ces Les événements stressants sont des signaux cérébraux formateurs

Les événements stressants sont des signaux formateurs pour le cerveau. L’imprévisibilité est la caractéristique clé de la plupart des événements stressants. Par exemple, on peut s’attendre à trouver un lapin inoffensif derrière un arbre et être surpris par la découverte d’un dangereux prédateur à la place. Un tel scenario, alimenté de surprenantes séquences, stimule une réaction de stress, qui résulte en un relâchement d’adrénaline et de glucocorticoïdes, ainsi qu’une activité augmentée de l’amygdala, une région cérébrale cardinale de gestion et de perception de la pertinence des événements. Il existe de nombreuses évidences indiquant que cette réaction de stress neuroendocrinien stimule le processus d’enregistrement de cet événement. Nous proposons ici que le stress est stimulateur d’erreurs de prédiction (EP) qui contribuent au développement de la mémoire. Les EPs représentent un concept clé de renforcement de l’apprentissage et est lié de manière inhérente à la dynamique même de l’apprentissage. Au niveau neuronal, les EPs sont associées à un relâchement de dopamine, qui provoque une augmentation de la plasticité synaptique et qui, en fin de compte, stimule les mises à jours des prédictions (ce processus est formalisé dans la « règle delta » décrite ci-dessus). Des mécanismes similaires peuvent aussi contribuer à l’apprentissage de l’événement stressant. VTA, Aire Tegmentale Ventrale

Les événements stressants se fixent mieux dans la mémoire que les événements de nature plus banale. Nous expliquons cet avantage par une conceptualisation renouvelée du stress en termes d’erreurs cumulées de prédiction (PEs) qui stimulent l’apprentissage rapide des événements. Cette proposition intègre les effets du stress sur la perception et la mémoire, et fournit des perspectives nouvelles de recherches sur le stress et les fonctions cognitives. Sabrina Trapp et al, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 11 avril 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ