Les comportements sociaux, y compris les comportements
envers les petits d’une espèce animale donnée, présentent de frappantes
différences de genre. La compréhension du mécanisme présidant au dimorphisme comportemental
en le soumettant à régulation au niveau des circuits et transcriptomes, fournira
des éclairages sur les mécanismes neuraux des comportements sexe-spécifiques.
Ici, nous mettons au grand jour le rôle de l’amygdale médiane (MeA) dans la
gestion des comportements parentaux et infanticides. Contrairement à une vision
traditionnelle, l’activation des neurones GABAergiques au niveau de la MeA
stimule un comportement parental chez les femelles, alors que l’activation de
cette population de chez les mâles stimule de manière différentielle un comportement
parental versus un comportement infanticide d’une manière activité-dépendante. Par analyse transcriptomique au niveau d’une cellule
unique, nous trouvons que les différences sexuelles au niveau moléculaire dans
la MeA sont spécifiquement représentées dans les neurones GABAergiques. Collectivement,
ces résultats établissent des rôles cruciaux pour la MeA comme un pivot au
niveau des circuits nerveux présidant de manière sous-jacente aux comportements
à l’égard des petits et fournissent un important éclairage quant aux connexions existantes entre les différences sexuelles dans divers transcriptomes, cellules et
circuits soumettant à régulation le dimorphisme sexuel comportemental.
Patrick B. Chen, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 14
février 2019
Jusqu'au 30 juin 2022, le blog Actualités Scientifiques - Médicales vous a proposé des traductions en français adaptées de résumés d'articles originaux, tout récemment parus et relayés sur site internet. Actualités Scientifiques - Médicales. A partir du 1er septembre 2022, ce blog vous propose des billets d'opinion relatifs à l'actualité scientifique et médicale, selon un rythme qui reste à définir.
Affichage des articles dont le libellé est amygdala. Afficher tous les articles
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mardi 19 février 2019
#cell #amygdalemédiane #dimorphismesexuel #comportement Dimorphisme Sexuel du Contrôle du Comportement Parental par l’Amygdale Médiane
vendredi 9 novembre 2018
#Cell #humeur #amygdala #hippocampe #réseau Un sous-réseau Amygdala-Hppocampe code pour les variations d’humeur chez l’homme
Les réseaux neuronaux du cerveau humain codant pour
les variations d’humeur sur des périodes de temps à l’échelle d’une vie n’ont
été que peu explorés jusqu’à présent. Ici, nous combinons des enregistrements
de signaux obtenus par électroencéphalographie intracranienne multi-site,
semi-chronique du système limbique humain à l’aide de méthodes d’apprentissage
machine pour dévoiler un sous-réseau neuronal du cerveau entrant en corrélation
avec les variations d’humeur recueillies par auto-observation, et observées sur
un ensemble de sujets pris individuellement sur plusieurs jours. Premièrement,
nous définissons les sous-réseaux neuronaux influençant la dynamique
intrinsèque du cerveau en identifiant les régions montrant des changements
coordonnés en termes de cohérence spectrale. Le réseau neuronal le plus
communément rencontré, identifié chez 13 sujets sur les 21 sujets étudiés,
était caractérisé par une cohérence de fréquence ß (de 13 à 30 Hz) entre l’amygdala
et l’hippocampe.
Une variabilité augmentée de ce sous-réseau neuronal était en
corrélation avec une dégradation de l’humeur chez ces 13 sujets. De plus, ces
sujets présentaient des niveaux d’angoisse caractérisée significativement plus
élevés que chez les 8 sujets sur 21 chez qui ce sous-réseau neuronal
amygdala-hippocampe était absent. Ces résultats dévoilent une approche permettant
d’extraire des relations réseau-comportement à partir de jeux de données
complexes, et ils révèlent un sous-réseau conservé, associé à des
caractéristiques psychologiques agissant sur la dynamique intrinsèque du
cerveau, et codant pour les fluctuations de l’humeur. Lowry A. Kirby, et al,
dans Cell, publication en ligne en avant-première, 8 novembre 2018
jeudi 12 avril 2018
#trendsincognitivesciences #événementsstressants #signauxcérébraux ces Les événements stressants sont des signaux cérébraux formateurs
Les événements stressants se fixent mieux dans la
mémoire que les événements de nature plus banale. Nous expliquons cet avantage
par une conceptualisation renouvelée du stress en termes d’erreurs cumulées de
prédiction (PEs) qui stimulent l’apprentissage rapide des événements. Cette
proposition intègre les effets du stress sur la perception et la mémoire, et
fournit des perspectives nouvelles de recherches sur le stress et les fonctions
cognitives. Sabrina Trapp et al, dans Trends in Cognitive Sciences, publication
en ligne en avant-première, 11 avril 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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