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mercredi 27 janvier 2021

#Cell #cellulessouchesneurales #souris #nyctémère #calciumintracellulaire L’activation des cellules souches neurales chez la souris est soumise à régulation par le nyctémère et la dynamique du calcium intracellulaire

Active Neural Stem Cell = Cellule Souche Neurale Active
Quiescent Neural Stem Cell = Cellule Souche Neurale en Repos

 

Les cellules souches neurales (NSCs) du cerveau adulte humain passent d’un état de repos à un état prolifératif pour générer de nouveaux neurones. Les mécanismes soumettant à régulation cette transition chez les animaux librement en mouvement ne sont cependant que peu connus. Nous avons adapté des protocoles d’imagerie in vivo pour suivre les NSCs sur une période de temps allant de quelques jours à plusieurs mois, observant leur activation chez les souris librement en mouvement. Nous avons été frappés de noter que la division des NSCs est plus fréquente au cours de la journée, et qu’elle est inhibée par la signalisation de la mélatonine induite par l’obscurité. Nous avons constaté que l’inhibition des récepteurs de la mélatonine affecte la dynamique du Ca2+ intracellulaire et favorise l’activation des NSCs. Nous avons ensuite découvert une signature Ca2+ des NSCs en état de repos versus les NSCs activées, et montré que plusieurs signaux microenvironnementaux convergent vers les voies de signalisation du Ca2+ intracellulaire pour soumettre à régulation repos et activation des NSCs. Par ailleurs, nous avons noté que la modulation optogénétique in vivo des flux de Ca2+ mimant la dynamique du Ca2+ chez les souris librement en mouvement bloque l’activation des NSCs et les maintient en était de repos, indiquent ce faisant les mécanismes de régulation médiateurs de l’activation des NSCs chez les animaux librement en mouvement. Archana Gentharan, et al, dans Cell, publication en ligne en avant – première, 21 janvier 2021

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 4 septembre 2020

#trendsinendocrinologyandmetabolism #cancerdusein #mélatonine Mélatonine : Une Option Thérapeutique pour le Traitement du Cancer du Sein

Melatonin = Mélatonine
Therapy resistance = Résistance aux traitements
Apoptosis = Apoptose
Immune response = Réponse immunitaire
Tumor invasion and metastasis = Invasion tumorale et métastases
Signal pathways = Voies de signalisation
Tumor microenvironment = Microenvironnement tumoral
Nuclear receptors = Récepteurs nucléaires
Rôles de la mélatonine dans le développement et la progression du cancer du sein. 
Sur la base de nombreux compte-rendus publiés, plusieurs mécanismes ou hypothèses expliquant les rôles clé de la mélatonine dans la restriction du développement et la progression des cancers du sein ont été identifiés. Abréviations: EMT, transition épithélio-mésenchymateuse; KISS1, kisseptine; ROCK1, protéine rho-kinase 1; ROR, récepteur orphelin lié à aux rétinoïdes (RAR)

La mélatonine a des effets inhibiteurs significatifs dans le développement de bon nombre de cancers, le cancer du sein humain plus particulièrement. Dans le cancer du sein positifs aux récepteurs aux oestrogènes (ER), les actions oncostatiques de la mélatonine sont obtenues principalement par la suppression de l’expression de l’ARNm du ER ainsi que de l’activité transcriptionnelle de ER par l’intermédiaire du récepteur MT1. La mélatonine soumet à régulation la transactivation de récepteurs nucléaires, d’enzymes du métabolisme des oestrogènes, et de l’expression des gènes qui lui sont reliés. De plus, outre la glycolyse aérobie tumorale, la mélatonine supprime des voies de signalisation cruciales pour la prolifération cellulaire, la survie, les métastases, et elle parvient à contrer la résistance aux médicaments. Des études réalisées chez l’homme et les modèles animaux indiquent que la perturbation du signal circadien nocturne de la mélatonine stimule la croissance, le métabolisme, et la signalisation dans les cancers du sein humains, avec pour résultat une résistance aux traitements hormonaux et aux chimiothérapies, phénomène qui peut être inversé par la mélatonine. Xiangyi Kong, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 3 septembre 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 3 janvier 2020

#trendsinendocrinologyandmetabolism #métabolisme #glucose #mélatonine Effets de la Mélatonine sur le Métabolisme du Glucose : Il est Temps de Déverrouiller une Controverse

Effets de la Mélatonine sur le Métabolisme du Glucose : Importance de la Chronologie et Pertinence pour la Population Générale, la Pratique Clinique, et la Recherche

(A)Les deux colonnes représentent des situations où les taux de mélatonine circulante sont bas (à gauche) ou élevés (à droite). (A gauche) Les noyau suprachiasmatique (SCN) inhibe la production de mélatonine par la glande pinéale pendant le jour circadien, et l’exposition à la lumière inhibe la production endogène de mélatonine par la glande pinéale. (A droite) Le SCN stimule la glande pinéale pour produire de la mélatonine pendant la nuit circadienne, et l’administration de mélatonine exogène peut provoquer des augmentations de concentration en mélatonine. Les deux lignes indiquent si les niveaux élevés/bas de mélatonine peuvent survenir simultanément en cas de jeune (en haut) ou en cas de prise alimentaire (en bas). Les impacts ultérieurs des quatre scénarios sur le métabolisme du glucose sont indiqués : les flèches indiquent s’il y a une augmentation (↑) ou une diminution (↓) de l’effet dans chaque situation. Les couleurs représentent si l’effet améliore (en vert) ou diminue (en rouge) la tolérance au glucose. (B) Ce diagramme schématique résume les différents éclairages apportés par notre compréhension actuelle des effets de la mélatonine sur le contrôle de la glycémie (en vert) et son interaction avec la chronologie de la prise alimentaire (en bleu) et les autres facteurs (en orangé). Ce diagramme résume également les questions clé encore non résolues par la recherche (cercle de couleur intérieur) dans ce domaine, qui pourraient avoir d’autres implications en pratique clinique (cercle de couleur médian) et sur la population générale (cercle de couleur extérieur). La « chronologie de la prise alimentaire » dans l’anneau extérieur blanc fait référence à la chronologie de la prise alimentaire ou - plus généralement - à d’autres charges glycémiques. La concordance entre période de prise alimentaire et signalisation de la mélatonine est central à notre modèle chronologique. Les flèches blanches indiquent que les facteurs propres aux cercles extérieurs s’appliquent aussi aux facteurs propres aux cercles intérieurs. Abréviations : BMI, indice de masse corporelle ; IFG, glycémie à jeun altérée ; IGT, tolérance au glucose altérée ; NGT, tolérance au glucose normale ; T2D, diabète de type 2 

La dernière décennie a été témoin d’un regain d’intérêt pour l’hormone mélatonine, attribuable en partie à la découverte d’un variant génétique de MTNR1B - le gène du récepteur de la mélatonine -, représentant un facteur de risque d’altération de la glycémie à jeun et de diabète de type 2 (T2D). Malgré d’intensives recherches, il existe une confusion considérable et des données apparemment conflictuelles concernant les effets métaboliques de la mélatonine et du variant de MTNR1B, ainsi qu'un désaccord sur les effets putatifs de la mélatonine, bénéfiques et délétères sur le plan métabolique. Il s’agit là d’un point crucial à élucider pour le développement et le dosage de médicaments agonistes / antagonistes de la mélatonine. Nous fournissons un cadre conceptuel - ancré sur la dimension « temps » - permettant de réconcilier les découvertes paradoxales de la littérature. Nous proposons que la chronologie relative entre concentration élevée en mélatonine et charge glycémique devrait être prise en considération pour mieux comprendre les mécanismes et les opportunités thérapeutiques offertes par les voies de signalisation de la mélatonine, à la fois dans des contextes de glycémie sains et dans des contextes de glycémie pathologiques. Marta Garaulet, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 1er janvier 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mardi 17 avril 2018

#trendsinendocrinologyandmetabolism #ARNnoncodant #mélatonine #interactionfonctionnelle #signalisation Interaction fonctionnelle entre la signalisation de la mélatonine et ARNs non codants

Interactions fonctionnelles entre ARNmi* (en général des ARNnc) et Signalisation de la Mélatonine. Les flèches rouges et vertes représentent des processus de régulation négative et positive, respectivement. Les lignes noires, flèches, et lignes surmontées d’une barre, représentent l’association, la stimulation et l’inhibition d’un gène, d’une voie de signalisation, ou d’une pathologie, respectivement. Le diagramme est basé sur les découvertes extraites d’études variées citées avec à propos dans le texte. AANAT, aralkylamine N-actetyltransferase ; MT1, récepteur à la mélatonine 1A. Les boîtes vertes désignent, en allant du haut vers le bas, respectivement : Suppression du Cancer, Rythme Circadien, Désordre du Spectre Autistique, Athérosclérose, Fibrose du Foie, Production d’Acides Biliaires induite par l’Alcool, Spermatogénèse, Sénescence Cellulaire. 

La mélatonine est une hormone synthétisée et sécrétée par la glande pinéale ; elle est connue surtout comme le générateur biochimique des rythmes circadiens. Les mécanismes moléculaires sous-tendant les actions à large spectre de la mélatonine ne sont pas restreints à ses interactions avec les protéines ; elle exerce aussi des effets fonctionnels sur les espèces d’ARN non-codantes pour des protéines. Dans cette revue de littérature, nous discutons des connaissances actuelles relatives à la médiation de la modulation des voies de signalisation des ARN non codants (ARNnc) sous différentes conditions physiologiques et pathologiques. Nous délimitons aussi l’impact des ARNnc spécifiques pour ce qui est du contrôle de la synthèse de la mélatonine. Toutes les données recueillies ici serviront de fondamentaux pour des idées nouvelles concernant de futures études mécanistiques sur la mélatonine, et pour mieux explorer les fonctions émergentes du transcriptome non codant. Shih-Chi Su, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 6 avril 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

*microARN = ARNmi = ARN (non codants) de très petite taille, avec un rôle régulateur de la traduction (ajoût de l'éditeur de ce blog)

mercredi 18 mai 2011

Nouvelles thérapies à base de mélatonine: avancées potentielles dans le traitement de la dépression majeure

Structure de la mélatonine. Source: Wikipedia
La dépression majeure est l'une des causes principales de mort prématurée et d'infirmité. Bien que des médicaments soient disponibles, leur usage est soumis à d'importantes limitations. De récentes avancées dans notre compréhension des liens fondamentaux entre la chronobiologie et les troubles de l'humeur, ainsi que le développement de médicaments nouveaux avec pour cible le système circadien; ont conduit à une orientation nouvelle dans ce domaine. Dans cette revue de littérature, nous résumons les associations entre les perturbations chronobiologiques et la dépression majeure, et mettons l'accent sur les stratégies nouvelles de traitement de la dépression, avec pour cible le système circadien. En particulier, nous insistons sur l'agomelatine, à la fois agoniste du récepteur à mélatonine et antagoniste du sous-type de récepteur sérotoninergique sélectif (c.à.d 5-HT2c); ayant des effets chronobiotiques, antidépressifs et anxiolytiques. A court terme, l'agomelatine produit des effets antidépressifs similaires et aussi efficaces que la venlafaxine, la fluoxetine et la sertraline. A long terme, les patients traités à l'agomelatine rechutent moins (23,9%) que les patients placebo (50,0%). Les patients atteints de dépression, et traités à l'agomelatine montrent une amélioration de qualité de leur sommeil, avec une diminution des phases de veille survenant après le début du sommeil. Comme l'agomelatine ne provoque pas de hausse des taux de serotonine, elle produit moins d'effets secondaires communs connus sur le plan gastrointestinal, sexuel et métabolique, caractéristiques de beaucoup d'autres antidépresseurs. Prof Ian B Hickie MD, Naomi L Rogers PhD, in The Lancet, Early Online Publication, 18 May 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ Traduction et adaptation: NZ