Les structures du cerveau et les réseaux neuronaux
contrôlant l'orientation dans l'espace, la prise de décision, la socialité, et la
créativité ont évolué, en partie, afin de satisfaire les besoins en nourriture.
Ici sont discutées les évidences suggérant que la raison poussant à la
surconsommation de nourriture riche en énergie impacte les fonctions cognitives
réside dans le fait que les voies de signalisation ayant évolué de manière à donner
une réponse adaptative au manque de nourriture, sont relativement désengagées
dans le contexte d’une disponibilité en aliments continue. L’obésité altère les
fonctions cognitives et augmente le risque de troubles psychiatriques et de
démences. De plus, à la fois l’obésité maternelle et paternelle prédispose la progéniture
à présenter une détérioration des fonctions cognitives au cours de leur
développement, du fait de mécanismes moléculaires épigénétiques. Les voies de
signalisation neuronales, qui ont évolué dans le sens d’un renforcement des
fonctions cognitives dans des contextes d’insécurité alimentaire, peuvent être
stimulées par la pratique par intermittence du jeûne et de l’exercice. Mark P.
Mattson, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en
avant-première 19 janvier 2019
Jusqu'au 30 juin 2022, le blog Actualités Scientifiques - Médicales vous a proposé des traductions en français adaptées de résumés d'articles originaux, tout récemment parus et relayés sur site internet. Actualités Scientifiques - Médicales. A partir du 1er septembre 2022, ce blog vous propose des billets d'opinion relatifs à l'actualité scientifique et médicale, selon un rythme qui reste à définir.
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mardi 29 janvier 2019
#trendsincognitivesciences #cognition #suralimentation #obésité #évolution Perspective Évolutive sur Les Mécanismes d’Altération des Fonctions Cognitives en cas de Suralimentation
vendredi 21 décembre 2012
Neuro-inflammation et neurodégénérescence dans les pathologies induites par la suralimentation
Les pathologies provoquées par la suralimentation, comme l’obésité et le
diabète de type 2 impliquent des phénomènes comme l’altération de certaines
voies du système nerveux présidant à la régulation physiologique du
métabolisme. Récemment, des résultats provenant de recherches
interdisciplinaires en neuroscience et immunologie ont établi un lien entre
suralimentation et déclenchement atypique de l’inflammation du cerveau, plus
particulièrement au niveau de l’hypothalamus. Cette neuro-inflammation altère
les voies centrales de régulation de l’homéostasie énergétique et du
métabolisme des nutrients, conduisant à l’obésité, au diabète et aux
complications cardiovasculaires. Cette revue de littérature décrit les récentes
découvertes sur les rôles de l’inflammation hypothalamique induite par la
suralimentation sur les phénomènes neurodégénératifs et de développement neurologique
défectueux chez l’adulte ; de même que sur les phénomènes d’altération de
la régénération des cellules souches, et ses conséquences sur l’obésité et
pathologies associées. De plus, les points communs reliant neuro-inflammation,
pathologies neurogénératives et pathologies métaboliques induites par la suralimentation
sont discutés. Les ciblages combinés de la neuro-inflammation et de la
neurodégénérescence apporteront des approches prometteuses dans le traitement
de l’obésité et autres maladies liées à la suralimentation. Dongsheng
Cai, in Trends in Endocrinology and Metabolism – January 2013, available online
20 December 2012
Source: Science Direct /
Traduction et adaptation: NZ
vendredi 27 juillet 2012
Stress oxydatif mitochodrial et syndrome métabolique
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Tableau récapitulant les données permettant le diagnostic d'un syndrome métabolique. J.O. Prior et al, in Revue Médicale Suisse Source: http://titan.medhyg.ch/mh/formation/print.php3?sid=32990 |
L'épidémie actuelle de syndrome métabolique dans les pays développés est largement due à la suralimentation, accompagnée d'un manque d'exercice physique. Cependant, les mécanismes sous-jacents par lesquels la suralimentation chronique intéragit avec le génotype et l'inactivité physique pour générer le phénotype de syndrome métabolique sont complexes; et incluent de nombreuses altérations métaboliques et physiologiques.
Il a été suggéré que le stress mitochondrial oxydatif pourrait survenir pendant la période de suralimentation, couplée à une activité physique limitée. De ces constatations, nous proposons une nouvelle hypothèse unificatrice, intégrant ce qui est connu à propos du rôle de la mitochondrie dans le syndrome métabolique; pointant ce faisant les hypothèses à tester, ainsi que les nouvelles approches thérapeutiques. Andrew M. James et al, in Trends in Endocrinology and Metabolism-820, online 23 July 2012, in press
Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ
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