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mercredi 16 novembre 2016

#thelancet #pressionartérielle #évolutionglobale Évolution des valeurs de pression artérielle au niveau mondial entre 1975 et 2015 : analyse mutualisée de mesures effectuées dans le cadre de 1 479 études de population réunissant 19.1 millions de participants

Source: http://svt.ghediri.com/bac-sciences/10/neurophysiologie/21/regulation-pression-arterielle.html
La constatation d’une pression artérielle élevée représente un facteur de risque important de maladie cardiovasculaire et d’insuffisance rénale chronique. Nous avons estimé l’évolution des valeurs moyennes de pression artérielle systolique et diastolique, leur prévalence, et le nombre de personnes atteintes de pression artérielle élevée, définie par une pression artérielle systolique 140 mm Hg ou une pression artérielle diastolique ≥ 90 mm Hg.

Pour cette analyse, nous avons mutualisé les données extraites d’études effectuées au niveau national, sous-national, ou au niveau de populations communautaires chez des adultes (d’âge 18 ans), subissant des mesures de pression artérielle. Nous avons appliqué un modèle hiérarchique bayésien, afin d’estimer l’évolution des moyennes de pression artérielle systolique et de pression artérielle diastolique, entre 1975 et 2015 ; ainsi que la prévalence d’observation d’une pression artérielle élevée dans 200 pays. Nous avons calculé les contributions pour ce qui est des changements de la prévalence de l’augmentation du nombre d’adultes présentant une pression artérielle élevée  versus la croissance et le vieillissement de la population.

Nous avons mutualisé 1 479 études avec pour objet la mesure de la pression artérielle chez 19.1 millions d’adultes. La pression artérielle systolique moyenne globale, standardisée en fonction de l’âge en 2015, était de 127.0 mm Hg (Intervalle de Confiance [IC] 95% 125.7-128.3) chez les hommes et de 122.3 mm Hg (121.0-123.6) chez les femmes ; la pression artérielle diastolique moyenne globale, standardisée en fonction de l’âge, était de 78.7 mm Hg (77.9-79.5) chez les hommes et de 76.7 mm Hg (75.9-77.6) chez les femmes en 2015.
Les pressions artérielles systoliques et diastoliques moyennes ont significativement diminué de 1975 à 2015 dans les pays à hauts revenus occidentaux et d’Asie Pacifique, faisant passer ce faisant lesdits pays de la première place en matière de pression artérielle élevée en 1975, à la dernière place en 2015 (devenant ainsi les pays où les plus faibles pressions artérielles étaient désormais mesurées). La pression artérielle moyenne a également diminué chez les femmes en Europe centrale et Europe de l’est, en Amérique latine et dans les Caraïbes ; et, plus récemment, en Asie centrale, Moyen Orient et Afrique du Nord ; mais les estimations des évolutions observées au niveau de ces super-régions présentaient des niveaux plus élevés d'incertitude d’évaluation que dans les super-régions à haut niveau de revenus.
En revanche, la pression artérielle moyenne pourrait avoir augmenté en Asie du Sud-Est, Asie du Sud, Océanie et en Afrique Sub-Saharienne. En 2015, l’Europe centrale et de l’est, l’Afrique Sub-Saharienne, et l’Asie du Sud présentaient les niveaux de pression artérielle les plus élevés. La prévalence d’une pression artérielle élevée a diminué dans les pays à hauts revenus et dans certains pays à niveau moyen de revenus ; elle est restée inchangée ailleurs.
Le nombre d’adultes avec pression artérielle a augmenté, de 594 millions en 1975 à 1.13 milliards en 2015, avec une augmentation considérable imputable aux pays à faibles revenus et à revenus moyens. L’augmentation globale du nombre d’adultes avec pression artérielle augmentée résulte de l’effet net de l’augmentation et du vieillissement de la population, et sa diminution serait due à une diminution de la prévalence âge-spécifique.

Au cours des quatre dernières décennies, les niveaux de pression artérielle les plus élevés se sont « déplacés », affectant prioritairement les pays à hauts niveaux de revenus en 1975, affectant en revanche, prioritairement, les pays à faibles niveaux de revenus d’Asie du Sud et d’Afrique Sub-Saharienne en 2015 ; cet était de fait étant probablement dû à des évolutions opposées. Les pressions artérielles sont toutefois restées élevées en Europe centrale et en Europe de l’est, au cours de cette même période. NCD Risk Factor Collaboration, publication en ligne en avant-première, 15 novembre 2016

Financement : Wellcome Trust

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ       

jeudi 7 novembre 2013

Dénervation rénale percutanée chez des patients résistant aux traitements antihypertenseurs : rapport final de l’étude HTN-1 effectuée sur une durée de trois ans

Critères d'indications proposés pour une dénervation rénale par radiofréquence.
Source iconographique et légendaire: http://rms.medhyg.ch/article_p.php?ID_ARTICLE=RMS_343_1159
La dénervation rénale (RDN) avec ablation par radiofréquence provoque une diminution significative de la pression artérielle chez les patients atteints d’une hypertension résistante aux traitements. Nous avons étudié ses effets antihypertenseurs à long terme et sa sécurité.

L’essai Symplicity HTN-1 est une étude ouverte pour laquelle 153 patients ont été recrutés, et dont 111 ont consenti d’être suivis sur une période de 36 mois. Les patients éligibles devaient montrer une pression artérielle systolique d’au moins 160 mm Hg et prenaient au moins trois médicaments antihypertenseurs, diurétique inclus, à des doses optimales. Les changements en pression artérielle systolique mesurée en cabinet médical et la sécurité étaient évalués tous les six mois, et étaient l’objet d’un rapport tous 12 mois. (…).

88 patients ont produit des données d’essai sur la période complète de 36 mois de l’essai. À la ligne de base, l’âge moyen était de 57 ans (avec une Déviation Standard [SD] 11 ans), 37 (42%) patients étaient des femmes, 25 (28%) patients étaient atteints de diabète de type 2. Le taux moyen de filtration glomérulaire était de 85 (SD 19) ml/min pour 1,73 m2, et la pression artérielle moyenne était de 175/98 (SD 16/14) mm Hg. À 36 mois, des changements significatifs en terme de pression artérielle systolique (-32 mm Hg ; Intervalle de Confiance [IC] 95% de -35,7 à -28,2) et diastolique (-14,4 mm Hg, de -16,9 à -11,9) étaient notés. Des chutes de 10 mm Hg ou plus en pression artérielle systolique étaient notées chez 69% des patients à 1 mois, 81% à 6 mois, 85% à 12 mois, 83% à 24 mois, et 93% à 36 mois. Une nouvelle sténose de l’artère rénale nécessitant la pose d’un stent et trois décès non liés à la RDN sont survenus au cours de la période de suivi.

Des changements en pression artérielle après RDN sont persistants à long terme chez des patients atteints d’une hypertension résistante aux traitements, avec une bonne sécurité. Prof Henri Krum PhD et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 7 novembre 2013

Financement : Ardian LLC / Medtronic Inc.

SourceThe Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ