Alors
que la régulation de l’homéostasie énergétique par l’amyline est bien
caractérisée; de récentes données suggèrent que l’amyline est aussi cruciale
dans le développement de voies neuronales de l’hypothalamus et du cerveau
postérieur (area postrema, AP, noyau du faisceau solitaire, NFS). De nouvelles
et excitantes découvertes démontrent l’existence d’interactions amyline-leptine
cruciales pour ce qui est de l’altération de l’activité de neurones spécifiques
de l’hypothalamus et de l’AP, ainsi qu’un rôle pour l’amyline en sa qualité
nouvellement acquise de nouvelle classe de « sensibilisant à la leptine »,
amplifiant la signalisation de la leptine à la fois chez les sujets sensibles
et résistants à la leptine ; en partie par la stimulation de la production
d’IL-6 par la microglie hypothalamique. Cette revue de littérature présente un
résumé de ces découvertes et fournit un cadre d’hypothèses pour de futures
études destinées à élucider les mécanismes par lesquels l’amyline et la leptine
agissent individuellement et conjointement à la fois dans l’altération de l’homéostasie
énergétique et le développement neuronal. Barry E. Levin et Thomas A. Lutz,
dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en
avant-première, 6 décembre 2016
Jusqu'au 30 juin 2022, le blog Actualités Scientifiques - Médicales vous a proposé des traductions en français adaptées de résumés d'articles originaux, tout récemment parus et relayés sur site internet. Actualités Scientifiques - Médicales. A partir du 1er septembre 2022, ce blog vous propose des billets d'opinion relatifs à l'actualité scientifique et médicale, selon un rythme qui reste à définir.
Affichage des articles dont le libellé est hypothalamus. Afficher tous les articles
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vendredi 9 décembre 2016
#trendsinendocrinologyandmetabolism #homéostasieénergétique #amyline #leptine Amyline et leptine : co-régulateurs de l’homéostasie énergétique et du développement neuronal
jeudi 19 décembre 2013
Médiation par le BNDF des réponses adaptatives du cerveau et de l’organisme entier aux enjeux énergétiques
![]() |
Changements des niveaux en ARN messager (ARNm) du BNDF (a, c) et de contenus en protéine BNDF (b,d) en fonction de l'âge, mesurés dans l'hippocampe (a, b) et hypothalamus (c, d) de rat (...). Par Silhol et al, in Neuroscience Vol 132, Issue 3, Pages 613 - 624 Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0306452205001119 |
De récents résultats suggèrent que le facteur neurotrophique issu du
cerveau -Brain-Derived Neurotrophic Factor dans
le texte- (BNDF) joue un rôle considérable dans la régulation de l’homéostasie
énergétique par le contrôle des divers schémas de prise alimentaire et d’activité
physique, par la modulation du métabolisme du glucose au niveau des tissus
périphériques. Le BNDF gère la médiation des effets bénéfiques des défis
physiologiques en matière énergétique que représentent par exemple un intense
exercice physique, le jeûne, la mobilisation cognitive, l’humeur, les fonctions
cardiovasculaires, et le métabolisme périphérique. Par la stimulation du
transport du glucose et de la biogénèse mitochondriale, le BNDF a un rôle de
soutien en matière de bioénergie cellulaire et protège les neurones contre les
blessures et la maladie. En agissant au niveau du cerveau comme au niveau de la
périphérie, le BNDF stimule la sensibilité à l’insuline ainsi que le tonus
parasympathique. Des facteurs génétiques, comme un mode de vie « plateau –
canapé » de même qu’un stress chronique altèrent la signalisation relayée
par le BNDF, contribuant ce faisant à la pathogénèse du syndrome métabolique.
De nouveaux composés, agissant au niveau du BNDF sont actuellement en
développement pour l’obésité, le diabète, et les troubles neurologiques. Krisztina
Marosi et Mark P. Mattson, dans Trends in Endocrinology and Metabolism – 919,
publication en ligne en avant – première, 19 décembre 2013
Source : Science
Direct / Traduction et adaptation : NZ
mercredi 25 mai 2011
Vers une cartographie sérotonine-dépendante de la leptine
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Leptine et organes cibles. Source: http://www.lusinebio.blogspot.com/ |
La leptine exerce un contrôle sur le métabolisme énergétique, la reproduction et l'activité de synthèse de la masse osseuse. Ces données suggèrent la question suivante: la médiation desdits effets de la leptine se fait-elle par des circuits neuronaux communs? Historiquement, l'hypothalamus est désigné comme le site régulateur de la signalisation de la leptine dans le cerveau. De récentes études génétiques indiquent cependant que ces fonctions physiologiques, notamment la régulation de l'appétit et de l'activité de synthèse de la masse osseuse par la leptine, ont lieu par l'intermédiaire de l'inhibition de la synthèse et du relâchement de sérotonine (5-hydroxytryptamine) par les neurones du tronc cérébral. Ici, nous passons en revue comment ces découvertes ont redéfini la cartographie de la signalisation de la leptine dans le cerveau. Cela a mené à des études prouvant que l'inhibition sélective de l'axe leptine-sérotonine offre une approche thérapeutique fiable dans le traitement des désordres de l'appétit. Franck Oury and Gerard Karsenty, in Trends in Endocrinology and Metabolism-735, Online 24 May 2011, in press
Source: http://www.sciencedirect.com/ / Traduction et adaptation: NZ
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