Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est maladies métaboliques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est maladies métaboliques. Afficher tous les articles

mardi 28 juin 2022

#Cell #obésité #fibreorange #sourisgnotobiotiques #humains Libération microbienne de N-méthylsérotonine à partir de la fibre orange chez des souris gnotobiotiques et des humains

 

fecal contents = accumulation fécale
CAZyme = Carbohydrate Active Ezyme = Enzymes agissant sur la biosynthèse, le métabolisme et le transport des glucides (cf. Wikipedia)

Les fibres végétales dans les flux de sous-produits élaborés par des méthodes de transformation des aliments mous représentent des bio-dépôts de biomolécules diverses, naturelles et physiologiquement actives. Pour démontrer une approche pour leur caractérisation, la spectrométrie de masse du contenu intestinal de souris gnotobiotiques, ainsi que des études in vitro, ont révélé la libération de N-méthylsérotonine à partir de fibres orange par des membres du microbiote intestinal humain, y compris Bacteroides ovatus. Des analyses génomiques fonctionnelles de souches de B. ovatus cultivées dans des conditions permissives et non permissives d'extraction de la N-méthylsérotonine ont révélé des loci d'utilisation des polysaccharides qui ciblent les pectines dont l'expression est corrélée à la libération spécifique de la souche de ce composé. La N-méthylsérotonine, administrée par voie orale à des souris sans germes, réduit l'adiposité, modifie la glycogenèse hépatique, raccourcit le temps de transit intestinal et modifie l'expression des gènes qui régulent le rythme circadien dans le foie et le côlon. Dans les études humaines, l'accumulation fécale de N-méthylsérotonine spécifique à la fibre orange et dépendante de la dose était positivement corrélée aux niveaux de gènes du microbiome codant pour les enzymes qui digèrent les glycanes pectiques. L'identification de ce type d'activité minière microbienne a des implications thérapeutiques potentielles. Nathan D. Han, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 27 juin 2022

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ


lundi 4 janvier 2021

#trendsinendocrinologyandmetabolism #nutrition #goût Conception et Confusion : Interactions entre Régime Alimentaire, Goût et Nutrition

Modèle illustrant le Rôle de la Plasticité Chimiosensorielle dans la Nutrition et les Maladies Métaboliques. La consommation d’aliments riches en sucres et riches en graisse façonne le goût et la préférence en termes de régime alimentaire chez les rongeurs de laboratoires, les humains et les insectes ; toutefois, la force de la preuve diffère selon les organismes. Ces changements pourraient altérer différents aspects de la prise alimentaire comme l’évaluation nutritionnelle des aliments, ainsi que les circuits de sensation de la satiété et de la récompense. Pris dans leur ensemble, ces altérations pourraient ce faisant biaiser la sélection vers certains types d’aliments au détriment d’autres et stimuler la prise alimentaire ; entraînant une prise de poids et une augmentation du risque de maladies métaboliques.

Bien que la génétique façonne notre sens du goût vers une préférence de certains aliments par rapport à d’autres, le sens du goût est plastique et change avec l’âge, un état pathologique et la nutrition. Nous savons depuis des décennies que la composition du régime alimentaire peut influencer la manière dont nous percevons les aliments, mais beaucoup de questions restent sans réponse, particulièrement en ce qui concerne les effets de la plasticité chimiosensorielle sur le comportement alimentaire. Ici, nous passons en revue les données récentes relatives aux effets des régimes alimentaires à fort pouvoir nutritif, plus spécialement les sucres à fort pouvoir nutritif, sur la perception du goût sucré chez les mouches à vinaigre, chez les rongeurs de laboratoire et chez les humains ; et discutons des questions ouvertes sur les mécanismes moléculaires et nerveux présidant à cette perception ainsi que sur les priorités de la recherche dans ce domaine. Nous passons également en revue les diverses façons la plasticité chimiosensorielle régime alimentaire – dépendante peut influencer la prise alimentaire et jouter un rôle dans l’étiologie de l’obésité et des maladies métaboliques. La compréhension des interactions entre nutrition, sens du goût et prise alimentaire, pourrait nous aider à définir le rôle du milieu alimentaire dans le développement des maladies chroniques, et à construire de meilleures stratégies de santé publique pour les combattre. Christina E. May et Monica Dus, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 28 décembre 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

 

lundi 25 novembre 2019

#trendsincancer #cancer #interactionsmétaboliques Interactions Métaboliques entre le Cancer et les Autres Maladies

Etablissement de la liaison entre métabolisme du cancer et contexte plus général du métabolisme aberrant
Le métabolisme  des maladies fonctionne en réseau interconnecté. Les maladies sont montrées comme les segments d'un réseau métabolique systémique. (chaque maladie est définie comme la pièce d'un même puzzle) et le cancer est montré comme faisant partie intégrante de ce réseau métabolique (désigné comme une pièce du puzzle).

Au cours de la dernière décennie, la connaissance du métabolisme du cancer a crû de manière exponentielle et a apporté quelques cibles pertinentes sur le plan clinique pour le traitement du cancer. Bien que ces approches actuelles se soient montrées prometteuses, il n’y a que très peu d’études montrant que des processus métaboliques n’ayant en apparence aucun lien les uns avec les autres, puissent survenir facilement en cas de cancer. De plus, la frappante superposition métabolique entre le cancer et les autres maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurologiques, l’obésité et le vieillissement, ont permis l’émergence de stratégies thérapeutiques clé qui ont même vu leur matérialisation en termes d’essais cliniques. Ces résultats prometteurs nécessitent la considération de l’interconnexion des réseaux métaboliques lors de l’étude du métabolisme du cancer. Cette revue de littérature discute comment le métabolisme du cancer s’imbrique avec le métabolisme systémique et comment les connaissances des autres maladies peut aider à élargir les opportunités thérapeutiques pour le cancer. Anne Le, Sundag Udupa, Cissy Zhang, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 21 novembre 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 4 novembre 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #communicationcellulaire #médiateurs #métabolisme #maladiesmétaboliques Nouveaux médiateurs de la communication cellulaire dans les maladies métaboliques

Assemblage, relâchement et action des Vésicules Extracellulaires (EVs). 
Représentation shématique de l’assemblage et du relâchement des exosomes, microvésicules (MVs), des corps apoptotiques (ABs) et des mécanismes par lesquels ils interagissent avec les cellules cibles [Target cell]. (…).
L’homéostasie métabolique s’établit à partir d’un dialogue complexe et multidirectionnel entre les tissus métaboliques clés incluant le tissu adipeux, le foie, et le muscle squelettique. Ce dialogue, traditionnellement médié par les hormones et les métabolites, est dérégulé, chez l’homme, dans des situations pathologiques comme l’obésité et le diabète. Les vésicules extracellulaires (VEs, exosomes inclus) sont des nanoparticules circulantes contenant des protéines et des acides nucléiques, dérivées des cellules, interagissant à distance avec les cibles cellulaires. Des preuves expérimentales, précisées dans cette revue de littérature (se reporter au texte intégral de cette revue de littérature)*, attestent du rôle des vésicules extracellulaires dans les troubles métaboliques associés à l’obésité, plus particulièrement pour ce qui est de  l’inflammation systémique, caractérisant le stress hépatique et adipeux. Alors que l’on est en passe de venir à bout des défis conceptuels et pratiques à relever dans ce domaine, ce mode de communication intercellulaire pourrait offrir de nouvelles perspectives et opportunités thérapeutiques dans le combat contre ces menaces majeures de la santé humaine dans le monde actuel. Isabel Huang-Doran, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 31 octobre 2016

*note de l'auteur de ce post


Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mercredi 28 septembre 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #maladiesmétaboliques #nutriments #membranesassociéesauxmitochondries Liens entre nutriments, membranes associées aux mitochondries et maladies métaboliques

La mitochondrie et ses membranes
Source: https://lille2p1.wordpress.com/2015/08/08/ue2-mitochondries/
Les maladies métaboliques sont associées à un excès de nutriments et une inflexibilité métabolique. La mitochondrie et le réticulum endoplasmique sont d’importants organites et capteurs du statut des nutriments ; leurs dysfonctionnements ont été largement et indépendamment l’un et l’autre, impliqués dans les maladies métaboliques. Ces deux organites interagissent au niveau de sites reconnus comme membranes associées aux mitochondries (MAMs), dans le but d’échanger métabolites et calcium. De récentes données indiquent que les MAMs pourraient jouer un rôle de plaque tournante de la signalisation de l’insuline dans le foie et de la captation du statut des nutriments. Dans cette revue de littérature, nous discutons de la fonction des organites et de leur rôle dans la communication des statuts de disponibilité des nutriments, dans des états physiopathologiques, notamment en cas de troubles métaboliques. Nous soulignons comment la régulation dynamique des MAMs affecte la physiologie de la mitochondrie et l’adaptation du métabolisme cellulaire à la disponibilité en nutriments, et comment l’altération chronique des MAMs participe à l’inflexibilité métabolique associée aux troubles métaboliques. Pierre Theurey et Jennifer Rieusset, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 23 septembre 2016


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ  

jeudi 22 septembre 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #maladiesmétaboliques #maladiesduvieillissement #perilipin2 Perilipin 2 et maladies métaboliques liées au vieillissement : une perspective nouvelle

La technique FRET a permis, pour la première fois, d'identifier les interactions de liaison entre la protéine Plin2 et des gouttelettes lipidiques.
Source iconographique: http://ajpcell.physiology.org/content/303/7/C713
La perilipin 2 (Plin2), une protéine associée au métabolisme des gouttelettes lipidiques intracellulaires (GLs), a longtemps été considérée uniquement pour son rôle dans le stockage des lipides. Cependant, la manipulation de son expression influe sur la sévérité d’une grande diversité de maladies métaboliques liées au vieillissement, comme la stéatose hépatique, la résistance à l’insuline et le diabète de type 2 (T2D), les maladies cardiovasculaires, l’athérosclérose, la sarcopénie, et le cancer ; suggérant que cette protéine pourrait jouer un rôle dans ces états pathologiques. En particulier, sa régulation négative chez la souris prévient ou atténue certaines des maladies mentionnées ci-dessus. En revanche, on observe chez l’homme des niveaux élevés de Plin2 sont élevés en cas de sarcopénie, stéatose hépatique, athérosclérose et certains types de cancer. Nous proposons que l’inhibition de Plin2 pourrait être une stratégie pour contrecarrer plusieurs maladies métaboliques et pathologies liées au vieillissement. Maria Conte, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 19 septembre 2016

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ