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lundi 7 septembre 2020

#Cell #macrophagesalvéolaires #bactéries La Surveillance des Macrophages Alvéolaires Dissimulent les Bactéries du Système Immunitaire pour Maintenir l’Homéostasie

Comportement(s) des Macrophages Alvéolaires
Keep alveoli free of debris = Maintien des alvéoles nettoyées de leurs impuretés
Inhaled Bacteria = Bactéries Inhalées
Secondary Bacterial Infection = Infection Bactérienne Secondaire


Au cours du cycle respiratoire, les être humains aspirent plus de 10 000 lites d’air non stérile chaque jour, permettant à certains pathogènes d’accéder aux alvéoles. Chose intéressante, le nombre d’alvéoles dépasse celui des macrophages alvéolaires (AMs), cela a pour résultat la présence d'un nombre important d'alvéoles dépourvues d’AMs. Si les AMs sont sessiles comme la plupart des macrophages tissulaires, cet avantage numérique devrait être "exploité" par des pathogènes; sauf intervention des neutrophiles de la circulation sanguine; se traduisant en une inflammation persistante. Le développement in vivo de l’imagerie intravitale en temps réel a révélé une progression rampante d’AMs à l’intérieur et entre les alvéoles à l’aide des pores de Kohn. Il est important de noter que ces macrophages présentent une sensibilité spécifique à la chimiotaxie des pathogènes bactériens comme P. aeruginosa et S. aureus, les phagocytent et les rendant ce faisant indétectables des neutrophiles. L’altération de la chimiotaxie des AMs vis-à-vis des bactéries induit un recrutement superflu des neutrophiles, conduisant à une inflammation inappropriée et des lésions. Dans ce contexte pathologique, on a observé qu’une infection au virus de la grippe A altère la progression rampante des AMs par l’intermédiaire de la voie de signalisation des interférons de type II ; et que cela augmente beaucoup la fréquence les co-infections bactériennes secondaires. Arpan Sharma Neupane, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 3 septembre 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ


lundi 16 janvier 2017

#thelancetrespiratorymedicine #grippe #zanamivir #oseltamivir Zanamivir par voie intraveineuse ou oseltamivir chez des patients hospitalisés pour grippe : essai international de phase 3 randomisé, à double insu et à double placebo

On a observé un pic de décès dus à la grippe en 1918-1919, en Europe et aux Etats-Unis; la grippe reste encore meurtrière près de 100 ans plus tard.
Source iconographique: https://en.wikipedia.org/wiki/1918_flu_pandemic 
Les inhibiteurs de la neuraminidase sont efficaces pour le traitement de la grippe aigüe non compliquée.  Cependant, il existe des besoins non satisfaits de traitements par voie intraveineuse chez des patients admis à l’hôpital pour grippe sévère. Nous avons étudié si le zanamivir administré par voie intraveineuse pouvait représenter un traitement convenable dans ce contexte.

Dans cet essai international de phase 3 randomisé, à double insu et à double placebo, nous avons recruté des patients âgés de 16 ans et plus, atteints de grippe sévère, admis dans 97 hôpitaux situés dans 26 pays. Nous avons répartis les patients de manière aléatoire (1 :1 :1 stratifiés selon la date de déclenchement des symptômes, c’est-à-dire 4 jour ou 5-6 jours) pour recevoir 300 mg ou 600 mg de zanamivir par voie intraveineuse ou le traitement stantard (75 mg oseltamivir per os) deux fois par jour pendant 5-10 jours ; les patients ont été suivis pendant 28 jours. Le calendrier de randomisation, incluant la stratification, était généré à l’aide du logiciel RandAll de GlaxoSmithKline. Ni les patients, ni le personnel de l’étude, ni le sponsor, n’avaient accès au tableau de randomisation. Le critère principal d’évaluation était la période de temps écoulé entre début du traitement et réponse clinique décelable - résultante entre stabilisation des signes vitaux et sortie de l’hôpital - dans la population avec atteinte positive confirmée de grippe.  Cet essai devait pouvoir montrer un gain de traitement de 1.5 journée au minimum sous zanamivir 600 mg administré par voie intraveineuse. La pharmacocinétique, la sécurité, et les critères d’évaluation virologiques étaient également étudiés. (…).

Entre le 15 janvier 2011 et le 12 février 2015, 626 patients ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir 300 mg de zanamivir par voie intraveineuse [zanamivir-300 mg] (n=201), 600 mg de zanamivir par voie intraveineuse [zanamivir-600 mg] (n=209), ou 75 mg d’oseltamivir per os [oseltamivir] (n=205) deux fois par jour ; 11 patients sont sortis d’étude avant toute prise de médicament à l’étude. 
488 (78%) patients sur 626 étaient atteints de grippe confirmée par des tests de laboratoire. En comparaison de la période de temps médiane de 5.14 jours avant réponse clinique dans le groupe zanamivir-600 mg, la période de temps médiane avant réponse clinique était de 5.87 jours (différence de -0.73 jours, Intervalle de Confiance [IC] 95% de -1.79 à 0.75 ; p=0.25) dans le groupe zanamivir-300 mg et de 5.63 jours (différence de -0.48 jours, IC 95% de -2.11 à 0.97 ; p=0.39) dans le groupe oseltamivir. 
Quatre patients atteints de grippe A/H1N1pdm09 dans le groupe oseltamivir ont présenté des mutations résistantes H275Y. 
Des événements indésirables étaient rapportés chez 373 (61%) des patients recevant un traitement et présentaient un profil similaire quel que soit le groupe de traitement ; les événements indésirables les plus communément rencontrés (sous zanamivir-300 mg, zanamivir-600 mg, et oseltamivir) étaient diarrhée (10 [5%], 15 [7%], 14 [7%], insuffisance respiratoire (11 [5%], 14 [7%], 11 [5%]) et constipation (7 [3%], 13 [6%], 10 [5%]). 41 (7%) patients sont décédés au cours de l’étude (15 [7%]n 15 [7%], 11 [5%]) ; les causes de décès les plus communément rencontrées étant insuffisance respiratoire et choc septique.

La période de temps écoulée avant réponse clinique sous zanamivir-600 mg n’était pas supérieure à celle observée sous oseltamivir ou zanamivir-300 mg. Tous les traitements présentaient le même profil de sécurité chez les patients hospitalisés atteints de grippe sévère. Dr Francisco M Marty, MD, et al, dans The Lancet Respiratory Medicine, publication en ligne en avant-première, 13 janvier 2017

Financement : GlaxoSmithKline

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 30 mai 2014

Administration du vaccin contre la grippe par injection par jet sans aiguille : un essai randomisé de non-infériorité

Virus de la grippe - virus H5N1
Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/thematiques/microbiologie-et-maladies-infectieuses/dossiers-d-information/grippe
L’administration de vaccins par injection sans aiguille, comme par exemple l’injection par jet, pourrait offrir une alternative aux aiguilles et aux seringues permettant d’éviter aux patients la phobie de l’aiguille et les risques de blessures. Notre but était d’étudier l’immunogénécité et la sécurité du vaccin trivalent contre la grippe administré par un injecteur à jet sans aiguille en comparaison de l’injection par aiguille et seringue.

Pour cette étude randomisée contre produit de comparaison, nous avons réparti de manière aléatoire (1:1) des adultes sains (âgés de 18 à 64 ans) se rendant à l’une des quatre cliniques pour employés liée au système de santé l’Université du Colorado, avec stratification par site, pour recevoir une dose du vaccin trivalent inactivé contre la grippe Afluria administré par voie intramusculaire à l’aide d’un injecteur à jet sans aiguille (Stratis ; PharmaJet, Golden, CO, USA) ou avec aiguille et seringue. La randomisation a été effectuée par blocs de 100 à l’aide d’une séquence générée par ordinateur. Du fait de sa nature, l’étude n’a pas pu été réalisée à l’aveugle. L’immunogénécité a été évaluée par la mesure des anticorps inhibant l’hémagglutination pour les trois souches virales incluses dans le vaccin. Nous avons inclus six critères co-primaires dans l’évaluation : la moyenne géométrique des titres individuels spécifiques (concentrations) spécifiques des trois souches virales et les des différences absolues entre les trois taux de séroconversion spécifiques. La réponse immune du groupe injecteur par jet a été considérée comme non – inférieure à celle du groupe aiguille et seringue  si les limites supérieures des trois Intervalles de Confiance -IC- 95% rapportées à la moyenne géométrique de concentration spécifique à chaque souche était de 1.5 ou moins, et si les différences entre les limites supérieure des trois IC 95% des taux de séroconversion était inférieure à 10%. Nous avons utilisé le test de t pour les comparaisons entre groupes.

Au cours de la saison 2012-2013 de grippe de l’hémisphère nord, nous avons assigné 1250 participants à vaccination : 627 sujets ont été vaccinés par injecteur à jet sans aiguille et 623 sujets ont été vaccinés par aiguille et seringue. Dans la population « Immunogénécité » en intention de traiter, tous les participants avec deux échantillons de sérum ont été inclus (575 dans le groupe injecteur par jet et 574 dans le groupe aiguille et seringue). La réponse immune au vaccin Afluria lorsqu’administré par injecteur à jet sans aiguille a satisfait aux critères de non-infériorité pour l’ensemble des six critères co-primaires d’évaluation de non-infériorité. Le groupe injecteur à jet a satisfait au critère de non-infériorité relatif à la concentration géométrique moyenne pour les souches  A/H1N1, A/H3N2, et B (la limite supérieure de l’IC 95% rapportée à la moyenne géométrique des titres était de 1.10 pour la souche A/H1N1, 1.17 pour la souche A/H3N2, et 1.04 pour la souche B). Le groupe injecteur par jet a satisfait au critère de non-infériorité pour ce qui est du taux de séroconversion concernant les souches A/H1N1, A/H3N2, et B (la limite supérieure de l’IC 95% des différences en taux de séroconversion étaient de 6.0% pour la souche A/H1N1, 7.0% pour la souche A/H3N2 et 5.7% pour la souche B). Nous avons noté des évènements indésirables graves chez trois participants, aucun d’entre eux n’était lié à l’étude.

La réponse immune au vaccin contre la grippe administré à l’aide de l’injecteur à jet sans aiguille était non-inférieure à la réponse immune induite par le vaccin contre la grippe administré avec aiguille et seringue. Le dispositif sans aiguille a montré un profil de sécurité acceptable, il était toutefois associé à une fréquence plus élevée de réactions locales au site d’injection que lorsque l’administration était effectuée avec aiguille et seringue. Ainsi, le dispositif Stratis, composé d’un injecteur à jet sans aiguille pourrait être une alternative à la méthode d’administration de du vaccin trivalent contre la grippe Afluria. Dr Linda McAllister MD et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 30 mai 2014

Financement : Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), PATH, bioCSL, et PharmaJet

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ 

mercredi 19 mars 2014

En Une : Survie à la grippe H1N1

Survie à la grippe H1N1. Copyright: Science Photo Library
Source iconographique et légendaire: www.thelancet.com
Une méta-analyse de grande ampleur de données issues de patients pris individuellement, impliquant plus de 29 000 sujets provenant de 38 pays, publiée dans The Lancet Respiratory Medicine (publication en ligne en avant-première, 19 mars 2014), montre que des adultes atteints par la grippe H1N1 (pandémie de 2009-2010) et hospitalisés, avaient une probabilité de 25% moindre de décès dû à ladite maladie; si leur étaient administrés des médicaments antiviraux de la famille des inhibiteurs de la neuraminidase comme le Tamiflu. Ces résultats indiquent également que l’initiation du traitement dans les 2 jours suivant la déclaration des symptômes de la maladie divisaient par deux le risque d’en succomber chez ces sujets, en compararaison de ceux initiant leur traitement plus tard ou ceux ne prenant pas de traitement.  Page d’Accueil, The Lancet Online, 19 mars 2014

Financement : F Hoffmann-La Roche


Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

mardi 26 juin 2012

Estimation de la mortalité globale associée aux 12 premiers mois de pandémie au virus H1N1: étude par modélisation

Situation mondiale de la pandémie de grippe (AH1N1) au 6 juillet 2009. Copyright  OMS 2009
Source: http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/115/article_82722.asp
18500 décès ont été confirmés par des données de laboratoire, causés par la pandémie de grippe AH1N1 de 2009; et dont il a été fait rapport pour la période avril 2009 - août 2010. Ce nombre semble ne représenter q'une fraction du nombre réel de décès associés à la pandémie de grippe AH1N1 de 2009. Notre but était de d'estimer le nombre global de morts pendant les 12 premiers mois de circulation virale dans chaque pays.

Nous avons calculé les taux bruts de mortalité associés à la pandémie de grippe - souche AH1N1 - de 2009 par âge (0-17 ans, 18 - 64 ans, et >64 ans) à l'aide du taux d'épisodes cumulés (sur 12 mois) d'attaques associées au virus dans 12 pays et les taux de mortalité associée aux symptômes (sCFR) de 12 pays à haut niveau de vie. Afin d'ajuster les taux bruts de mortalité aux différences entre les pays à risque, nous avons développé l'usage d'un facteur multiplicatif de mortalité respiratoire égal au rapport du taux de mortalité médian (estimation basse) par infection du tractus respiratoire de chaque région OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur la médiane des pays à bas taux de mortalité. Nous avons calculé les taux de mortalité par maladie cardiovasculaire associés à la pandémie de grippe AH1N1 de 2009 avec le taux de décès dits "en excès" dues aux maladies cardiovasculaires et respiratoires pendant la pandémie dans 5 pays, et multiplié ces valeurs par le taux brut de mortalité associé au virus. Les taux de mortalité due aux maladies respiratoire et cardiovasculaires associés à la grippe AH1N1 de 2009 ont été multipliés par l'âge, afin de calculer le nombre de décès correspondant. 

Nous estimons qu'il y a globalement eu 201200 décès par maladie respiratoire (fourchette estimative: 105700 - 395600) additionnés de 83300 décès par maladie cardiovasculaire (46000 - 179900) associés à la pandémie de grippe AH1N1 de 2009. 80% des décès par maladies respiratoires et cardiovasculaires étaient des personnes âgées de moins de 65 ans; et 59% sont survenues en Asie du Sud-Est et en Afrique.

Nous estimons que la mortalité due aux maladies respiratoires et cardiovasculaires associées à la pandémie de grippe AH1N1 de 2009 était quinze (15) fois plus élevée que les décès confirmées par données de laboratoire. Bien qu'il n'y ait pas d'estimations de sCFRs disponibles s'agissant de l'Afrique et l'Asie du Sud-Est, un nombre disproportionné de décès estimés dus à la pandémie est probablement survenu dans ces régions. Ainsi, les efforts de prévention de grippe doivent être dirigés vers ces régions, théâtres de futures pandémies. Dr Fatimah S. Dawood, MD et al, in The Lancet Infectious Diseases, Early Online Publication, 26 june 2012, in press

Source: www.thelancet.com / Traduction et adaptation: NZ    

lundi 19 décembre 2011

Résistance aux anitiviraux au cours de la pandémie de grippe AH1N1: santé publique, laboratoire et perspectives cliniques

Vaccins: GSK inaugure un nouveau site dans un marché en pleine croissance. Agence France Presse, 15 décembre 2011. Source: etat-exception.blogspot.com/
Le virus de la grippe AH1N1 est la cause de la première pandémie à une époque où les médicaments antiviraux, inhibiteurs de la neuraminidase, sont disponibles dans de nombreux pays. Les expériences effectuées dans le domaine de la détection du virus et de l'évaluation de la résistance aux antiviraux pendant la pandémie ont fourni d'importantes avancées pour les conduites à tenir en santé publique, la pratique des tests de laboratoire et la prise en charge clinique. Nous proposons des recommandations pour le test de sensibilité aux antiviraux, le compte rendu des résultats des résultats et la prise en charge des patients contaminés par le virus de la grippe AH1N1 en 2009. Le contrôle global et systématique de la résistance aux antiviraux, dans un environnement avec présence de virus de la grippe, est crucial pour permettre aux autorités de santé publique de présenter des recommandations cliniques pour l'utilisation des antiviraux, spécialement depuis la contagion généralisée au virus AH1N1, résistant à l'oseltamivir, en 2009. Des études plus approfondies sont nécessaires pour mieux comprendre la prise en charge de groupes de patients spécifiques comme les patients immunodéprimés. Sont à optimiser les tratements antiviraux, l'analyse des échantillons et le reporting des résultats de sensibilité. Dr Aeron C Hurt, in The Lancet Infectious Diseases, Early Online Publication, 19 December 2011

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ