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jeudi 6 septembre 2018

#thelancet #couverturesantitaireuniverselle #décès Mortalité due à une mauvaise qualité des systèmes de santé à l’ère de la couverture sanitaire universelle : analyse systématique des décès qui en résultent dans 137 pays

Mesure des signes vitaux d'un patient dans un dispensaire de Ouakam, Sénégal.
Ce dispensaire a été réalisé grâce à une aide de la US Army.
Source iconographique et légendaire: http://www.eucom.mil/media-library/photo/18843/eucom-photo

La couverture sanitaire universelle a été proposée comme stratégie d’amélioration de la santé dans les pays à faible revenu et les pays à revenu moyen (LMICs). Cependant, la mise en place de cette stratégie dépend de la fourniture de soins de bonne qualité. Nous estimons l’excès de mortalité dans les conditions ciblées dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (SDG) liées aux soins de santé à cet excès de moralité due à la faible qualité des soins prodigués dans 137 LMICs, dans lesquels la mortalité excessive concerne des décès qui ne seraient pas survenus dans des contextes à système de santé solide.

A l’aide de données extraites de l’étude sur la Charge de Morbidité dans le Monde 2016, nous avons calculé la mortalité imputable aux soins de santé individuelle pour 61 pathologies en comparant le taux de létalité entre chaque LMIC avec les chiffres correspondants d’observation dans 23 pays de référence à haut revenu pourvus d’un système de santé solide. Nous avons utilisé les données relatives à l’utilisation des soins de santé extraites d’enquêtes pour estimer la portion de mortalité qui en résulte, attribuable à la non-utilisation des soins de santé versus celle attribuable à la mauvaise qualité des soins reçus.

15.6 millions de décès excessifs en conséquence de 61 pathologies sont survenus dans les LMICs en 2016. Après exclusion des décès qui auraient pu être évités par la prise de mesures de santé, 8.6 millions de décès excessifs ont été attribués aux soins de santé en tant que tels, dont 5 millions ont été imputés à des soins de mauvaise qualité et 3.6 millions à la non utilisation des soins de santé. La mauvaise qualité des soins était la cause majeure de l’excès de mortalité, toutes pathologies imputables confondues, des maladies cardiovasculaires et accidents aux troubles néonatals aux maladies non-contagieuses.

La couverture sanitaire universelle pourrait, dans le cadre des Objectifs de Développement Durable, empêcher 8.6 millions de décès par an, si et seulement si un élargissement de la couverture du service est accompagné d’investissements dans des systèmes de soins de grande qualité. Margaret E Kruk, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 5 septembre 2018

Financement : Fondation Bill & Melinda Gates

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

lundi 18 mai 2015

#thelancet #couverturemaladieuniverselle #paysenvoiededéveloppement Financement de la couverture maladie universelle – effets de la mise en place de structures fiscales alternatives sur les systèmes de santé publique : modélisation transfrontalière dans 89 pays à bas revenus et moyen revenus

En France, Les personnes sans ou avec peu de ressources peuvent aussi avoir accès aux soins. La Couverture Maladie Universelle (CMU) permet de couvrir les dépenses.
Source: http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/morvan/2013/07/24/la-couverture-maladie-universelle-cmu-s-etend-a-plus-de-demandeurs_1637025.html
Le moyen de financer le progrès en direction de la couverture maladie universelle dans les pays à bas revenus et à revenus moyens est sujet suscitant des débats passionnés. Nous avons poursuivi des investigations afin de déterminer comment la mise en place de structures fiscales alternatives pouvaient affecter les systèmes de couverture maladie, à la fois sur le plan qualitatif (éventail des gammes de pathologies couvertes, par exemple) et sur le plan quantitatif (amplitude de couverture sur le plan financier par exemple).

Nous avons utilisé un modèle longitudinal transfrontalier à effets fixes,  afin de déterminer les relations existantes entre les différents types d’impôts, systèmes de couverture maladie,  et résultats concernant la santé de la mère et de l’enfant dans 89 pays à revenus faibles ou moyens sur la période couvrant les années 1995 à 2011.

Les revenus provenant de la perception des impôts a représenté un déterminant statistique majeur du progrès vers un système de couverture maladie universelle. A chaque tranche additionnelle de 100 $ US de revenus par habitant provenant de la fiscalité a correspondu une augmentation annuelle de dépenses de santé de 9.86 $ (Intervalle de Confiance [IC 95%] 3.92-15.8) par les gouvernements, après ajustement au PIB par habitant. Cette association a montré une forte corrélation pour ce qui est des impôts prélevés sur les revenus des capitaux, gains et profits assimilés (16.7 $, de 9.16 à 24.3), mais pas pour ce qui est des taxes à la consommation de biens et services (-4.37 $, de -12.9 à 4.11). Dans les pays à bas revenus fiscaux faibles (<1 000 $ par habitant et par an), un revenu fiscal additionnel de 100 $ par an a permis une substantielle augmentation de la proportion de naissances en présence d’un personnel qualifié de 6.74 % (IC 95% 0.87-12.6) et une rallonge de la couverture financière de 11.4 % (5.51-17.2). Les taxes à la consommation, représentant une forme plus régressive d’imposition pouvant affecter l’accès des plus pauvres aux biens de consommation essentiels, étaient associés à des taux augmentés de mortalité post-natale, de mortalité infantile, et de taux de mortalité des enfants au-dessous de 5 ans. Nous n’avons pas détecté d’associations délétères dans des cadres où règnent les impôts sur revenus générés par les  capitaux, gains et profits assimilés, à tendance progressive.

L’augmentation des recettes fiscales nationales fait partie intégrante des moyens pour parvenir à la mise en place de la couverture maladie universelle, plus particulièrement dans les pays à faibles taux d’imposition. Une politique fiscale favorable aux populations défavorisées est de nature à soutenir une politique de couverture maladie universelle sans entraves, avec des résultats que l’on observe dans des environnements soumis à une imposition directe plus importante. Des politiques progressives d’imposition, mises en place dans un cadre favorisant les populations défavorisées, pourrait permettre d’amplifier les progrès, en vue d’atteindre les objectifs internationaux majeurs en matière de santé. Dr Aaron Reeves, PhD et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 14 mai 2015

Financement :  Commission of the European Communities (FP7–DEMETRIQ), the European Union's HRES grants, and the Wellcome Trust.  

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ     

vendredi 12 décembre 2014

#enune #CMU En Une : Journée de la Couverture Maladie Universelle 2014

Sven Torfinn/Panos
Source iconographique: http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)62355-2/fulltext
En ce 12 décembre 2014 est célébrée la première « Journée de la Couverture Maladie Universelle» (CMU) [Universal Health Coverage (UHC) Day dans le texte], marquant ce faisant d’une pierre blanche le fait que toutes les personnes nécessitant des soins de santé essentiels et de qualité (c’est – à – dire prévention, promotion, traitement, réhabilitation, palliation) les reçoivent effectivement, sans que cela ne les mette dans la gêne sur le plan pécuniaire pour autant. 
La CMU est considérée comme l’une des composantes clé des objectifs de développement durable (cf Objectifs du Millénaire pour le Développement -OMD-)* qui seront finalisés en septembre 2015. La proposition cible N°3 Groupe de Travail Ouvert est d’assurer une vie saine et de promouvoir le bien – être à tout âge.  Dans The Lancet Online, Une de Page d’Accueil, 12 décembre 2014

*ajout du traducteur

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ