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vendredi 21 janvier 2022

#Cell #architecturecellulaire #métastasecérébrale Architecture cellulaire des métastases cérébrales chez l’homme

ECM = Matrice Extracellulaire
EMT = Transition Epithélio - Mésenchymateuse

 

La métastase cérébrale (BrM) est la forme la plus courante de cancer du cerveau, caractérisée par un handicap neurologique et un pronostic sombre. Malheureusement, notre compréhension de la biologie sous-jacente des BrMs humaines reste rudimentaire. Ici, nous présentons une analyse intégrative de plus de 100 000 cellules malignes et non malignes de 15 BrMs parenchymateuses humaines, générées par transcriptomique unicellulaire, cytométrie de masse et complétées par des approches de modèle de souris et in silico. Nous avons interrogé la composition des niches BrM, défini moléculairement l'interface sang-tumeur et révélé des états immunosuppresseurs stromaux enrichis de cellules T infiltrées et de macrophages. L'interrogation unicellulaire spécifique des cellules tumorales métastatiques fournit un cadre de 8 programmes cellulaires fonctionnels qui coexistent ou sont anticorrélés. Collectivement, ces programmes définissent deux archétypes BrM fonctionnels, l'un prolifératif et l'autre inflammatoire, qui sont évidemment façonnés par des interactions tumeur-immunité. Notre ressource fournit une base pour comprendre la base moléculaire de la BrM chez les patients présentant des traits environnementaux intrinsèques aux cellules tumorales et à l'hôte. Hugo Gonzalez, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 20 janvier 2022

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ

lundi 6 avril 2020

#thelancetoncology #CBNPC #métastasescérébrales #pembrolizumab Pembrolizumab pour le traitement des patients atteints de CBNPC avec métastases cérébrales : résultats à long terme et analyse de biomarqueurs à partir d’un essai de phase 2 non-randomisé, ouvert

Micrographie à fort grossissement d'une métastase cérébrale. On distingue le tissu sain sur la gauche; et le tissu tumoral sur la droite. La démarcation nette entre le tissu sain et le tissu tumoral est typique des métastases cérébrales.
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Brain_metastasis_-_high_mag.jpg

Nous avons réalisé un essai sur le pembrolizumab chez des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ou d’un mélanome avec métastases non traitées pour déterminer l’activité du blocage de PD-1 dans le Système Nerveux Central (SNC). (…). Nous rapportons ici un rapport (…) mis à jour d’une nouvelle cohorte CBNPC.

C’était un essai de phase 2 réalisé chez des patients hospitalisés au Centre de Traitement du Cancer de Yale (CT, USA). Les patients éligibles avaient au moins 18 ans, étaient atteints d’un CBNPC de stade IV avec au moins une métastase cérébrale de 5 mm à 20 mm, non précédemment traitée(s) ou en progression après radiothérapie, exempts de symptômes neurologiques, ne nécessitaient pas de traitement aux corticostéroïdes ; et présentaient un statut de rendement ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group Performance) inférieur à deux. 
Les critères de Réponse Modifiée selon les Critères d’Évaluation des Tumeurs Solides (mRECIST) ont été appliqués pour évaluer la pathologie au niveau du SNC (…). Les patients ont été traités au pembrolizumab à raison de 10 mg/kg toutes les deux semaines. Les patients étaient répartis en deux cohortes : la cohorte n°1 était constituée de patients chez qui l’expression de PD-L1 était d’au moins 1% et la cohorte 2 était constituée de patients chez qui l’expression de PD-L1 était inférieure à 1% ou non évaluable. Le critère principal d’évaluation de l’étude était la proportion de patients obtenant une réponse au niveau des métastases cérébrales (réponse partielle ou réponse complète, selon mRECIST). Tous les patients traités étaient analysés pour réponse au traitement. (…).

Entre le 31 mai 2014 et le 21 mai 2018, 42 patients ont été traités. La période médiane de suivi était de 8.3 mois (Intervalle Interquartile [IQR] 4.5-26.2). 
-11 (29.7% [Intervalle de Confiance -IC- 95% 15.9-47.0]) patients sur 37 de la cohorte 1 ont présenté une réponse au traitement de leur métastase cérébrale. 
Aucune réponse au traitement n’a été relevée dans la cohorte 2. 
-Les évènements indésirables de grade 3-4 liés au traitement incluaient deux patients atteints de pneumonie ; et un patient atteint pour chacun des symptômes constitutionnels suivants : colite, insuffisance surrénalienne, hyperglycémie, hypokaliémie. Des évènements indésirables graves sont survenus chez six (14%) patients sur 42 et comprenaient pneumonie (n=2), insuffisance rénale aigüe, colite, hypokaliémie, et insuffisance surrénalienne (n=1 pour chacun des évènements). Aucun décès n’a été relevé.

Le pembrolizumab présente une activité dans les métastases cérébrales originaire d’un CBNPC primaire ; l’expression de PD-L1 de ces métastases doit être d’au moins 1% ; en outre, l’administration de pembrolizumab est sûr chez les patients n’ayant pas reçu de traitement préalable contre leurs métastases cérébrales. De futures investigations chez les patients atteints d’une pathologie cérébrale avec pour origine un CBNPC est justifiée. Sarah B Goldberg, MD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 3 avril 2020

Financement : Merck et Centre d’Étude du Cancer de Yale

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

P.S. Note de l'éditeur du présent post: 
Je vous recommande la lecture de:
pour mieux appréhender le principe servant de force motrice au travail de Sarah B Goldberg, MD, et al, présenté ci-dessus.

mardi 23 juillet 2019

#trendsincancer #métastasescérébrales #SNC Amélioration du ciblage des métastases cérébrales au niveau du Système Nerveux Central par Rupture de la Barrière Hématotumorale

Anatomie et Physiologie de la Barrière Hémato-Encéphalique dans son état normal
Les cellules endothéliales des capillaires du cerveau sont étroitement retenues les unes aux autres par des jonctions serrées continues et expriment les transporteurs d’efflux P-gp et BCRP. Les processus relevés aux pieds astrocytaires contribuent à sceller et soutenir la BHE. La microglie, où siège les cellules immunitaires cérébrales, peuvent exercer une influence sur la perméabilité de la BHE par le truchement de cascades inflammatoires et constituent une réponse innée aux pathogènes à l’intérieur du cerveau. Abréviations : BBB, barrière hémato-encéphalique ; BCRP, protéine de résistance au cancer du sein ; Pgp, Glycoprotéine-P ; RBC, globule rouge  
Les métastases cérébrales représentent environ 80% des tumeurs intracrâniennes. A un stade tardif de développement tumoral, correspond un pronostic sombre, avec des patients dont la période de survie au moment du diagnostic est inférieure à deux ans. Une survie faible peut être imputable à des modalités limitées de traitement efficace. Une des raisons de ces taux élevés d’échecs est due à l’existence de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et à celle de la barrière hémato-tumorale (BHT), qui limitent l’accès des chimiothérapies efficaces aux lésions métastatiques. Les stratégies permettant de surmonter ces obstacles comprennent, entre autres, les nouvelles entités moléculaires capables de traverser le parenchyme cérébral, les formulations nouvelles des chimiothérapies existantes, et les techniques disruptives. Ici, nous passons en revue la physiologie de la BHE et la physiopathologie de la BHT. De plus, nous passons en revue les limitations des traitements pratiques en routine ainsi que les trois méthodes actuelles explorées pour la disruption BHE/BHT pour l’amélioration de l’administration de chimiothérapies ciblant les tumeurs cérébrales. Samuel A. Sprowls, et al, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 20 juillet 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ