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lundi 25 avril 2022

#thelancetdiabetesandendocrinology #diabètedetype2 #tirzepatide #insuline #dégludec Efficacité du tirzepatide une fois par semaine par rapport à l'insuline dégludec une fois par jour sur le contrôle glycémique mesuré par la surveillance continue de la glycémie chez les adultes atteints de diabète de type 2 (SURPASS-3 CGM) : une sous-étude de l'étude de phase 3 SURPASS-3 randomisée, ouverte, en groupes parallèles

Dispositif médical servant au suivi de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Source iconographique: https://wikimedi.ca/wiki/Diabète_sucré

 

Le tirzepatide est un nouveau polypeptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP) et un agoniste des récepteurs GLP-1 en cours de développement pour le traitement du diabète de type 2. Dans cette étude, nous avons utilisé la surveillance continue de la glycémie (CGM) pour comparer le profil glycémique sur 24 h des participants ayant reçu du tirzépide par rapport à ceux ayant reçu de l'insuline dégludec.

Cette sous-étude de l'essai ouvert de phase 3 SURPASS-3 en groupes parallèles a été réalisée sur 45 sites dans six pays (Hongrie, Pologne, Roumanie, Espagne, Ukraine et États-Unis). Les participants éligibles à l'étude principale étaient des adultes atteints de diabète de type 2, présentant une HbA1c initiale de 7,0–10,5 % (53–91 mmol/mol) et un IMC de 25 kg/m2 ou plus, qui étaient naïfs d'insuline, et traités par la metformine seule ou en association avec un inhibiteur du SGLT2 pendant au moins 3 mois avant le dépistage. Les participants à l'étude principale ont été randomisés (1:1:1:1) pour recevoir une fois par semaine une injection sous-cutanée de tirzepatide 5 mg, 10 mg ou 15 mg, ou une injection sous-cutanée une fois par jour d'insuline dégludec titrée (100 U/ mL), à l'aide d'un système de réponse Web interactif. Les participants ont été stratifiés par pays, concentration d'HbA1c et médicaments antihyperglycémiants oraux concomitants. Un sous-ensemble de ces patients avec un cycle veille-sommeil normal a été inscrit dans cette sous-étude, et les valeurs de glucose interstitiel ont été recueillies par CGM* pendant environ 7 jours au départ, 24 semaines et 52 semaines. Le critère de jugement principal était de comparer les participants regroupés ayant reçu 10 mg et 15 mg de tirzepatide par rapport à l'insuline dégludec pour ce qui est du laps de temps pendant laquelle les valeurs de CGM se situaient dans la plage cible étroite de 71 à 140 mg/dL à 52 semaines, évaluées dans tous les cas assignés au hasard chez les participants qui avaient reçu au moins une dose du médicament à l'étude et qui ont eu une séquence de CGM évaluable, soit tout au début de l’étude (ligne de base), soit ou après la ligne de base. Les critères de jugement secondaires consistaient à comparer le tirzepatide (5 mg, 10 mg et 15 mg) à l'insuline dégludec (…) dans la plage de temps cible de 24 et 52 semaines. (…).

Du 1er avril au 27 novembre 2019, 313 participants ont été sélectionnés pour déterminer leur éligibilité, dont 243 ont été inscrits à la sous-étude CGM (tirzepatide 5 mg, n = 64 ; tirzepatide 10 mg, n = 51 ; tirzepatide 15 mg, n = 73 ; et insuline dégludec, n=55). Les patients ayant reçu du tirzepatide une fois par semaine (groupes regroupés de 10 mg et 15 mg) ont présenté une période de temps plus importante avec un CGM se situant dans une fourchette cible étroite par rapport aux patients ayant reçu de l'insuline dégludec (différence de traitement estimée : 25 % [IC à 95 % 16–33] ; p<0,0001). Les participants assignés au tirzepatide ont passé significativement plus de temps dans une fourchette cible étroite à 52 semaines par rapport à ceux assignés à l'insuline dégludec (5 mg 12 % [1–22], p=0,031 ; 10 mg 24 % [13–35], p <0,0001 ; et 15 mg 25 % [14–35], p<0,0001). Les participants assignés au tirzepatide 10 mg et 15 mg, mais pas au tirzepatide 5 mg, ont passé significativement plus de temps dans une fourchette cible étroite à 24 semaines par rapport à l'insuline dégludec (10 mg 19 % [8–30], p=0,0008 ; 15 mg 21 % [11–31], p<0,0001).

Un traitement une fois par semaine avec du tirzepatide a montré un contrôle glycémique supérieur mesuré à l'aide du CGM par rapport à l'insuline dégludec chez les participants atteints de diabète de type 2 sous metformine, avec ou sans inhibiteur du SGLT2. Ces nouvelles données apportent une preuve supplémentaire de l'effet du tirzepatide et du potentiel d'atteinte des objectifs glycémiques sans augmentation du risque hypoglycémique par rapport à une insuline basale. Tadej Battelino, MD, et al, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant-première, 22 avril 2022

*CGM = Continuous Glucose Monitoring = Système de monitorage de la glycémie en continu

Financement : Eli Lilly et Compagnie

Source : The Lancet Online / Préparation post : NZ

mardi 2 septembre 2014

Efficacité de la combinaison à rapport fixe d’insuline degludec et de liraglutide (IDegLira) en comparaison à ses composants administrés seuls : résultats d’une étude de 26 semaines de phase 3, ouverte, randomisée, de thérapie ciblée chez des patients diabétiques de type 2 n’ayant jamais reçu d’insuline

Canettes de boissons non - alcooliques (...). A quantité égale consommée, le risque de diabète est plus élevé lorsqu'il s'agit de boissons "light" que de boissons sucrées "non light"
Source iconographique et légendaire:  http://presse-inserm.fr/les-boissons-light-associees-a-une-augmentation-du-risque-de-diabete-de-type-2/6541/
Une combinaison à rapport fixe d’un analogue de l’insuline basale – insuline degludec – et de l’analogue du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) liraglutide a été développée avec pour protocole d’administration une injection quotidienne unique pour le traitement du diabète de type 2. Notre but était de comparer  l’administration de l’insuline combinée degludec-liraglutide (IDegLira) avec celle de ses composants seuls, chez des patients n’ayant jamais reçu d’insuline.

Dans cette étude de 26 semaines de phase 3, ouverte et randomisée, des adultes atteints de diabète de type 2, présentant une HbA1c de 7-10% (inclus), un IMC de 40 kg/m2 ou moins, et recevant un traitement à base de metformine avec ou sans pioglitazone, ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir (2:1:1) des injections quotidiennes de IDegLira, insuline degludec, ou liraglutide (1.8 mg par jour). IDegLira et insuline degludec ont été titrées pour obtenir une automesure de glycémie plasmatique matinale à jeun de 4-5 mmol/L. Le paramètre principal mesuré était le changement observé de HbA1c après 26 semaines de traitement; l’objectif principal de l’étude était l’étude de la non-infériorité de IDegLira par rapport à insuline degludec (avec une marge supérieure de l’Intervalle de Confiance [IC] 95% de 0.3%), et de la supériorité de IDegLira par rapport à liraglutide (avec une marge inférieure de IC 95% de 0%). (…).

1663 adultes (âge moyen 55 ans, avec Déviation Standard [DS 10], HbA1c 8.3% [0.9], et un IMC de 31.2 kg/m2 [4.8]) ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir IDegLira (834 patients) ou insuline degludec (414 patients) ou liraglutide (415 patients). Après 26 semaines, l’HbA1c moyenne avait baissé de 1.9% (DS 1.1) à 6.4% (1.0) avec IDegLira, de 1.4% (1.0) à 6.9% (1.1) avec insuline degludec, et de 1.3% (1.1) à 7.0% (1.2) avec liraglutide. IDegLira était non-inférieure à insuline degludec (différence estimée des effets de traitement -0.47%, IC 95% de -0.58 à -0.36, p<0.0001) et supérieure au liraglutide (-0.64%, de -0.75 à -0.53, p<0.0001). IDegLira était généralement bien tolérée ; un nombre moins important de sujets du groupe IDegLira que du groupe degludec ont rapporté des évènements indésirables gastrointestinaux (nausée 3.6%). Nous n’avons noté aucune différence cliniquement pertinente entre les traitements pour ce qui est des données standard d’innocuité, et du profil d’innocuité de IDegLira en regard de ses composantes prises seules. Le nombre d’évènements hypoglycémiques confirmés sont survenus chez 19 (2%) des 825 patients du groupe IDEgLira, huit (2%) des 412 patients du groupe insuline degludec, et 14 (3%) des 412 patients du groupe liraglutide.

IDegLira combine les avantages cliniques de l’insuline basale et du traitement agoniste  du récepteur GLP-1 ; cela a pour résultat une amélioration du contrôle  de la glycémie en comparaison de ses composants administrés seuls. Prof Stephen C L. Gough MD, in The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant – première, 2 septembre 2014

Financement : Novo Nordisk


Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ   

mardi 9 juillet 2013

Efficacité et sécurité de l’insuline degludec trois fois par semaine versus insuline glargine une fois par jour chez des patients n’ayant jamais reçu d’insuline : résultats de deux essais ciblés de non-infériorité de 26 semaines de phase 3, randomisés, ouverts

Contrôle de la sécrétion d'insuline par le système nerveux autonome.  VMH: noyaux hypothalamiques ventormédians; LH: aires hypothalamiques létérales; PACAP: pituitary adenylate cyclase activating polypeptide; VIP: vasoactive intestinal peptide; GRP: gastrin releasing peptide; NPY: neuropeptide Y
Des résultats obtenus sur une étude exploratoire de phase 2 ont montré que l’insuline degludec - une insuline basale avec un profil d’action supérieur à 42 h – a produit un contrôle de la glycémie quand administrée par injection trois fois par semaines (IDeg 3TW) similaire à l’insuline glargine d’administration monoquotidienne (IGlar OD). Afin de fournir d’autres éléments de preuve, nous avons effectué deux essais de phase 3 afin de comparer l’efficacité et la sécurité de IDeg 3Tw avec IGlar OD chez des patients atteints de diabète de type 2 et n’ayant jamais reçu d’insuline au préalable.

Dans le cadre de deux essais de non-infériorité de 26 semaines, randomisés, ouverts, à groupes parallèles, IDeg était injectée les lundi, mercredi et vendredi avant le petit déjeuner (IDeg 3TWAM) – essai AM effectué dans 94 sites répartis dans sept pays – ou avec le repas du soir (IDeg 3WPM) – essai PM effectué dans 89 sites répartis dans sept pays - , en comparaison de IGlar OD. Des adultes atteints de diabète de type 2 (HbA1c 7,0 – 10,0% ; Indice de Masse Corporelle -IMC- ≤ 45 kg/m2) ont été répartis de manière aléatoire (1:1) sans stratification à l’aide d’un dispositif centralisé de réponse interactive pour recevoir soit IDeg 3TW ou IGlar OD. Les deux groupes ont poursuivi leur traitement à la metformine avec ou sans inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4. L’insuline était titrée de manière à atteindre une glycémie autosurveillée du matin avant le petit déjeuner (SMBG) se situant entre 3,9 et 5,0 mmol/L. Le critère principal d’évaluation était la non – infériorité de IDeg 3W comparée à IGlar OD, à l'aide de la mesure des changements en HbA1c de la ligne de base à 26 semaines (limite de non – infériorité de 0,4%) par ANOVA* dans une analyse en intention de traiter (analyse intégrale d’ensemble). (…).

Nous avons recruté 460 patients pour l’essai AM (IDeg 3TWAM, n=230 ; IGlar OD, n=230) et 467 patients pour l’essai PM (IDeg 3TWPM, n=233 ; IGlar OD, n=234). Après 26 semaines, la HbA moyenne a décru de 0,9% (IDeg 3TWAM) et de 1,3% (IGlar OD) dans l’essai AM, et de 1,1% (IDeg 3TWPM) et de 1,4% (IGlar OD) dans l’essai PM. La non – infériorité n’était confirmé dans aucun des essais (différence estimée entre les traitements [IDeg 3TWAM-IGlar OD] 0,34% ; Intervalle de Confiance – IC – 95% 0,18-0,51 ; [IDeg 3TWPM-IGlar OD] 0,26% ; 0,11-0,41). Les taux d’hypoglycémie confirmée observés dans les deux essais à la fois (SMBG <3,1 mmol/L ou sévère [assistance nécessaire]) s’est établie dans une gamme allant de 1,0 à 1,6 épisodes par patient-année et étaient similaires pour IDeg 3TWAM et OGlar OD (rapport de taux estimés [ERR] 1,04 ; IC 95% 0,69-1,55) ; mais plus élevé pour IDeg 3TWPM que pour IGlar OD (ERR 1,58 ; 1,03-2,43). Le taux d’hypoglycémie nocturne confirmée était plus élevé pour IDeg 3TWAM que pour IGlar OD (ERR 2,12, 1,08-4,16) ; nous n’avons noté aucune différence significative entre IDeg 3TWPM et IGlar OD (ERR 0,60 ; 0,21-1,69).

Le contrôle de glycémie inférieure et le risque accru d’hypoglycémie avec IDeg 3TW comparé avec IGlar OD ne permet pas de défendre le régime d’administration de trois doses par semaine. Prof Bernard Zinman MDCM et al, in The Lancet Diabetes & Endocrinology, Early Online Publication, 9 July 2013

* Analyse de variance 

Financement:  Novo Nordisk

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

jeudi 10 mars 2011

L'insuline Degludec chez des patients atteints de diabète de type 2

Echantillon des traitements prescrits contre le diabète. Source: Science Photo Library
La prévalence du diabète de type 2 et des complications de santé associées, ainsi que la mortalité due à cette pathologie continuent d'augmenter. Dans un article du Lancet publié en ligne ce jour, Zinman et collaborateurs font état d'une étude multicentrique, réalisée sur 28 sites (USA, Canada, Afrique du Sud, Inde) avec l'insuline Degludec. Cet essai clinique de validation technique de phase 2 avait pour but la mise en évidence de l'efficacité et la tolérance de l'insuline Degludec administrée une fois par jour ou 3 fois par semaine en comparaison de l'administration de l'insuline Glargine adminstrée une fois par jour en combinaison avec de la Metformine, chez des patients atteints de diabète de type 2 réfractaire aux antidiabétiques oraux.

Les résultats obtenus en matière d'efficacité et de tolérance étaient similaires (Insuline Degludec versus Insuline Glargine); avec un avantage à l'insuline Degludec: une administration d'insuline à doses moins élevées pour un résultat identique. Bernard Zinman et al, in The Lancet Early Online Publication, 10 March 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ