Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est analogues de la somatostatine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est analogues de la somatostatine. Afficher tous les articles

mardi 7 janvier 2014

Analogues de la somatostatine : la pharmacologie a-t-elle un impact sur l’effet antitumoral ?

Place de la somatostatine sur l'axe somatotrope.
Source iconographique et légendaire: http://titan.medhyg.ch/mh/formation/print.php3?sid=30125
La somatostatine est un inhibiteur endogène de la sécrétion et de la prolifération cellulaires. Ces caractéristiques font de la somatostatine un candidat logique pour le contrôle des tumeurs neuroendocrines qui expriment les récepteurs à somatostatine. Les analogues synthétiques de la somatostatine (SSAs) montrent des demi-vies plus longues que la somatostatine - pour une activité similaire -; ils sont utilisés pour le traitement des troubles mentionnés ci-dessus. Les analogues multi-récepteurs à plus large affinité, à plusieurs des cinq récepteurs à la somatostatine nouvellement identifiés, ont suscité un intérêt pour leur activité antitumorale supposément plus élevée. Des résultats récents indiquent que les SSAs ne peuvent être considérés comme mimes de la somatostatine native pour ce qui est de la régulation des voies de signalisation en aval des récepteurs. Ici, nous passons en revue les connaissances dans ce domaine acquises à ce jour, et discutons du concept d’agoniste biaisé, et insistons sur les questions dont il faut tenir compte pour l’application clinique optimale des SSAs. Mounira Chalabi et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism – 923, publication en ligne en avant – première, 7 janvier 2014

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 4 janvier 2013

Nouvelle voie de signalisation pour les analogues de la somatostatine dans le traitement de patients atteints d’acromégalie

Patient acromégale. L'acromégalie est une maladie endocrinienne en rapport avec une sécrétion excessive d'hormone de  croissance. La prévalence de cette maladie est d'environ 40 cas / million d'habitants. Elle est souvent diagnostiquée vers 40 ans et touche de manière équivalente les hommes et les femmes. Le diagnostic est souvent posé avec retard du fait de l'évolution lente de la pathologie. Celui ci est évoqué devant un syndrome dysmorphique avec élargissement des pieds et des mains associé à une dysmorphie faciale avec épaississement des lèvres, élargissement du nez, prognathisme. In Revue des Maladies Respiratoires Volume 29, Issue 5, May 2012, Pages 673 - 679
Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0761842512001027

L’acromégalie est une maladie chronique où morbidité et mortalité sont augmentés, pour la prise en charge de laquelle plusieurs modalités de traitements sont disponibles. Les analogues de la somatostatine (SSAs) représentent le pilier de cet arsenal thérapeutique. Cependant, les SSAs ne peuvent être administrés  dans bon nombre de cas, notamment chez les patients porteurs d’une mutation du gène AIP la protéine de transport du récepteur de l’aryl-hydrocarbone de la lignée germinale. Des données précédentes ont suggéré l’implication du gène de suppression tumorale ZAC1 dans le mécanisme d’action propre aux SSAs, et des résultats plus récents encore suggèrent que les SSAs pourraient soumettre le gène AIP à régulation, qui à son tour stimulerait ZAC1, suggérant l’existence d’une voie de signalisation effectrice SSA-AIP-ZAC1-somatostatine. La présente revue de littérature discute ces nouvelles observations, mettant en évidence leur pertinence pour la mise au point de traitements des adénomes hypophysaires somatotropes sporadiques et familiaux. Mônica R. Gadelha, Leandro Kasuki, and Márta Korbonits, in Trends in Endocrinology and Metabolism – 852, online 25 December 2012, in press

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ