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mardi 20 février 2018

#trendsinendocrinologyandmetabolism #nutriments #stress #cancer Privation de nourriture, résistance au stress, et cancer

Fasting = Jeune
FMD - fasting mimicking diet - = Régime alimentaire mimant le jeûne
Glucose = Glucose
Amino acids = Acides aminés
Other nutrients = Autres nutriments
Normal cell = Cellule normale
Cancer cell = Cellule cancéreuse
Other oncogenes = Autres oncogènes
Protection = Protection
Survival = Survie
Regeneration = Régénérescence
Oxydative stress = Stress oxydatif
DNA damage = dommage causé à l’ADN
Death = Mort
Représentation schématique des mécanismes de résistance différentielle au stress (DSR) et de la sensibilisation différentielle au stress (DSS) en réponse au jeune et aux régimes mimant le jeûne (FMDs). Dans les cellules normales, les protéines et enzymes en aval du glucose, d’IGF1, et d’autres voies de signalisation de facteurs de croissance, incluant TOR, PKA, et AKT, sont soumises à régulation négative en réponse au jeûne et aux FMDs. Cette régulation négative stoppe ou diminue la croissance et stimule l’activation des gènes de résistance au stress menant à une protection contre la chimiothérapie (DSR) et d’autres médicaments, la survie, et la régénérescence. En revanche, les cellules cancéreuses sont sensibilisées par les jeûnes/FMDs du fait de l’activité constitutive des oncoprotéines, qui exercent une régulation négative sur la résistance au stress et stimulent la génération de dérivés réactifs de l’oxygène, ainsi que la mort cellulaire (DSS). (…)      

Les cellules cancéreuses se caractérisent par une dérégulation des signaux de transduction et des voies métaboliques menant à une augmentation de la captation de glucose, une fonction mitochondriale altérée, et un échappement des signaux anti-promoteur. Les régimes de jeûne, ainsi que les régimes mimant le jeûne (FMDs), représentent des démarches particulièrement prometteuses de stimulation d’effets différentiels sur les cellules normales et sur les cellules malignes. Ces effets sont causés d’une part par la baisse en IFG-1, insuline, et glucose et par l’augmentation en IFGBP1 et en corps cétoniques, qui agissent sur le milieu en forçant les cellules cancéreuses à compter plus sur les métabolites et les facteurs qui sont limitants dans le sang, les conduisant ce faisant vers la mort cellulaire. Ici, nous discutons les expériences menées in vitro sur cellules en culture et in vivo sur des modèles animaux de laboratoire démontrant les effets différentiels du jeûne sur les cellules normales et sur les cellules cancéreuses, ainsi que les mécanismes responsables de ces effets. Roberta Buono et Valter D. Longo, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 17 janvier 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 5 février 2015

#trendsincellbiology #inflammasome #pyroptose #caspase-1 Mécanismes d’activation des inflammasomes : récentes avancées et éclairages nouveaux

Composition de base d'un inflammasome.
Bacterial pore forming toxins = Toxines bactériennes formant des pores
Activation of activation de NF-kB = Activation de NF-kB
Activation of caspase1 = Activation de caspase1
Cleavage = Clivage
Secretion of mature IL-1β, IL-18 = Sécrétion de IL-1β, IL-18
Extracellular = Extracellulaire
Cytoplasm = Cytoplasme
Nucleus = Noyau
Upregulation = Régulation positive, activation
Source iconographique et légendaire: http://depts.washington.edu/galelab/host_defense.html
Les inflammasomes sont des plateformes multiprotéiques assemblées en réponse à une invasivité de pathogènes et d’autres signaux de danger. Typiquement, les complexes inflammasomes contiennent une protéine capteur, une protéine adaptatrice, et un zymogène – procaspase-1. La formation des inflammasomes est un processus lié à la maturation de la procaspase-1 inactive en un enzyme cystéine-protéase, la caspase-1, qui ensuite active les cytokines proinflammatoires, les interleukines IL-1β et IL-18, et qui induit la pyroptose, forme inflammatoire hautement pyrogène de mort cellulaire. Des  études effectuées au cours de l’année précédente ont dévoilé de nouveaux acteurs de ce processus et des voies de régulation impliquées dans la signalisation inflammasome traditionnelle ; certaines d’entre elles remettant même en cause le dogme en vigueur. Cette revue de littérature met l’accent sur ces nouveaux éclairages relatifs à la recherche et discute de domaines nécessitant de futures investigations. Sivapriya K. Vanaja, Vijay A. K.  Rathinam, Katherine A. Fitzgerald et al, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant – première, 29 janvier 2015

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 5 septembre 2014

Mitochondrie : des acteurs de la mort cellulaire aux régulateurs de la différenciation cellulaire

Image en microscopie électronique de trois mitochondries d’une cellule de foie en culture. Les mitochondries jouent un rôle essentiel dans les réactions qui permettent à nos cellules de produire, à partir de l’oxygène, l’énergie qui nous est indispensable, sous la forme de molécules d’ATP (adénosine triphosphate).
Source iconographique et légendaire: 
http://www.inserm.fr/espace-journalistes/la-levure-un-outil-dans-la-recherche-sur-les-maladies-mitochondriales
La plupart, sinon toutes des fonctions mitochondriales, à savoir production d’adénosine-5’-triphosphate (ATP), régulation de l’apoptose, ainsi que la régulation de l’homéostasie du Ca2+, sont inextricablement liées à la morphologie mitochondriale et à sa dynamique, processus contrôlé par une famille de protéines dynamines GTP-dépendantes « élaboratrices de mitochondries ». La fusion et la fission mitochondriales influencent directement le métabolisme de la mitochondrie, l’apoptose, la mort cellulaire nécrotique, l’autophagie, l’atrophie musculaire et la migration cellulaire. Dans cette revue de littérature, nous discutons des récentes données indiquant que la dynamique mitochondriale exerce une action sur les voies de signalisation complexes, sur l’expression génique et définit la différenciation cellulaire. Ces résultats amplifient le rôle de la mitochondrie dans la biologie du développement, bien au-delà de son simple rôle bioénergétique. Atsuko Kasahara, Luca Scorrano, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant – première, 2 septembre 2014

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 1 avril 2011

Stress du réticulum endoplasmique et mort cellulaire B-pancréatique

L'examen des cellules B-pancréatiques peut être effectué au microscope optique. Source: www.diabete.unige.ch
Dans les cellules B-pancréatiques, le réticulum endoplasmique (RE) est un compartiment cellulaire important pour la  biosynthèse de l'insuline, qui participe pour moitié de la totalité des protéines produites dans ces cellules. Le flux de protéines à travers le RE doit être suivi de très près, afin d'empêcher tout dérèglement de l'homéostasie du RE et le stress. Le stress du RE déclenche une signalisation en cascade connue sous le nom de UPR - Unfolded Protein Response dans le texte - ou - repliement des protéines en réponse à un stress -; qui agit à la fois "sur la vie" et "sur la mort" des cellules. La perte des cellules B est une des composantes pathologiques dans le diabète de type 1 et le diabète de type 2. De récentes découvertes suggèrent un implication du RE dans ce processus. Dans cette revue, nous présentons la transition depuis la réponse physiologique du RE à un stress jusqu'à la réponse pathologique; et nous explorons les mécanismes de la perte des cellules B médiée par le stress pendant la progression du diabète. Sonya G. Fonseca et al, in Trends in Endocrinology and Metabolism, online 31 March 2011, in press.

Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ