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jeudi 22 novembre 2018

#trendsinendocrinologyandmetabolism #cancerdusein #signalisation #œstrogènes Diaphonie entre Signalisation Oestrogénique et Métabolisme du Cancer du Sein

Les Enzymes Métaboliques, les Métabolites, et les Transporteurs de Macronutriments sont soumis à Régulation par la Signalisation des Oestrogénique. Les Enzymes et les transporteurs de macronutriments qui sont soumis à régulation positive par la signalisation oestrogénique et des niveaux élevés de métabolites sont indiqués en rouge. Les enzymes et les macronutriments qui sont soumis à régulation négative par la signalisation oestrogénique ainsi que par les faibles niveaux de métabolites sont indiqués en bleu. *Indique de hauts niveaux d’expression d’enzymes métaboliques, de métabolites, et de transporteurs de macronutriments dans les cancers du sein.   
Abréviations: ACC, acétyl-CoA carboxylase; ACLY, ATP citrate lyase; ACS, acétyl-CoA synthase; ASL, argininosuccinate lyase; ATP S, ATP synthase; CD-36, cluster of différentiation 36; CDO, cystéine dioxygénase; CSAD, acide l-cystéine sulfinique décarboxylase; FASN, acide gras synthase; FFA, acide gras libre; G, glucose; GAPDH, glyceraldehyde-3-phosphate déshydrogénase; GL, glutamine; GLUT, transporteur de glucose; G6P isomérase, glucose-6-phosphate isomérase; G6PD, glucose-6-phosphate déshydrogénase; GS, glutamine synthase; GSL, glutaminase; HK, hexokinase; HMG-CoA, 3-hydroxy-3-methylglutaryl-CoA; HMG-CoAR, 3-hydroxy-3-methylglutaryl-CoA réductase; LD, gouttelette lipidique; LDHA, lactate déshydrogénase-A; MAG, monoacylglycérol; MAGL, monoacylglycérol lipase; OAA, oxaloacétate; PDH, pyruvate déshydrogénase; PFK, phosphofructokinase; PFKBP, phosphofructokinase 2/fructose bisphosphatase; PGAM, phosphoglycérate mutase; PGDH, phosphoglycérate déshydrogénase; PKM2, pyruvate kinase isoenzymeM2; PSP, phosphosérine phosphatase; Q, quinone; SCD1, stéaroyl-CoA désaturase-1; SLC1A5, solute carrier famille 1 membre 5; TAG, triacylglycérol; TCA cycle, cycle de l’acide tricarboxylique.
Les œstrogènes et les récepteurs aux œstrogènes (ERs) soumettent le métabolisme à régulation, à la fois dans des situations normophysiologiques et pathophysiologiques. Les caractéristiques métaboliques intrinsèques des sous-types de cancer du sein changent, suivant l’expression des ERs. La diaphonie existante entre les éléments de signalisation et quelques régulateurs métaboliques clé altèrent le métabolisme des cellules mammaires cancéreuses et permet aux tumeurs de réinitialiser leur métabolisme pour s’adapter à (…) une déprivation nutritionnelle transitoire et une activité métabolique augmentée. Cela mène à une sélection de clones métastasés résistants aux médicaments. Dans cette revue de littérature, nous discutons des études révélant le rôle des éléments de signalisation oestrogénique dans le développement de la résistance aux médicaments et l’adaptation métabolique au cours de la progression du cancer du sein. Eylem Kulkoyluogly-Cotul et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 22 novembre 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 6 novembre 2014

#cholestérol #27HC #oestrogènes #ER #cancerdusein #récepteurshépatiquesX #LXR Cholestérol et pathophysiologie du cancer du sein

Source: http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/05/13/cancer-du-sein-17-substances-a-eviter
Le cholestérol est un facteur de risque pour le cancer du sein ; les mécanismes d’action en sont toutefois mal compris. Une hypothèse est que la dyslipidémie résulte en un contenu augmenté en cholestérol dans les membranes cellulaires, impactant ce faisant la fluidité membranaire et les voies de signalisation qui lui sont liées. De plus, des études démontrent que le 27-hydroxycholesterol (27HC), métabolite à action œstrogène-like, provoque la multiplication des récepteurs aux oestrogènes des cellules mammaires malignes ER-positives. Cette donnée est inattendue, parce que le 27HC et les autres oxysterols activent les récepteurs hépatiques X (LXR), résultant en une réduction du cholestérol intracellulaire. La résolution de ce paradoxe nécessitera la dissection des mécanismes moléculaires par lesquels ER et LXR convergent dans les cellules cancéreuses mammaires. Indépendamment de ce qui précède, l’observation selon laquelle le 27 HC possède un effet permissif du cancer du sein fournit un argument en faveur des stratégies ciblant le métabolisme du cholestérol. Erik R. Nelson, Ching-yi Chang, et Donald P. McDonell, dans Trends in Endocrinology & Metabolism – 988, publication en ligne en avant – première, 4 novembre 2014

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

lundi 4 mars 2013

Effets cardiovasculaires chez des patients atteints de cancer de la prostate métastasé ou localement avancé, traités avec des agonistes de l’hormone de libération de la gonadotrophine (LH-RHa) : essai de phase 2 randomisé MRC PATCH (PR09)

Incidence standardisée pour l'âge du cancer de la prostate (année 2000). In Annales d'Urologie, Volume 38, Issue 5, October 2004, Pages 187 - 206
Source:  http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003440104000609

Les traitements du cancer de la prostate basés sur les agonistes de l’hormone de relâchement de la gonadotrophine (LH-RHa) sont associés à des effets toxiques à long terme, ostéoporose incluse. L’utilisation d’œstrogènes administrés par voie parentérale permettrait d’éviter les complications à long terme associées au LH-RHa ainsi que les complications thromboemboliques associées à la prise d’œstrogènes per os.

Dans cette étude de phase 2, multicentrique, ouverte et randomisée, nous avons recruté des hommes atteints d’un cancer de la prostate localement avancé ou métastasé et leur avons programmé une thérapie hormonale à durée indéterminée. La randomisation a été effectuée par minimisation, sous ratio 2:1 ; pour recevoir 4 patches à œstrogènes en auto-administration (100 μg/24h) changés deux fois par semaine soit du LH-RHa administré selon les pratiques locales. Après atteinte des concentrations en testostérone correspondant à la castration (1,7 nmol/L ou moins), les hommes ont reçu trois patches aux œstrogènes  changés deux fois par semaine. L’effet principal mesuré (critère principal de mesure), à savoir la mortalité et morbidité cardiovasculaires, était analysé par intention de traiter modifiée et par traitement au moment de l’évènement à prendre en compte pour le changement de traitement en cas de progression de la maladie. (…).

85 patients ont été désignés au hasard pour recevoir le LH-RHa et 169 pour recevoir les patches d’œstrogènes. Tous les 85 patients ont commencé leur traitement au LH-RHa, et 168 patients les patches aux œstrogènes. À 3 mois, 70 (93%) des 75 recevant le LH-RHa et 111 (92%) sur 121 recevant les œstrogènes ont atteints les concentrations en testostérone propres à la castration. Après un suivi médian de 19 mois (Intervalle Interquartile 12-31), 24 évènements cardiovasculaires ont été rapportés, six évènements chez six (7,1%) hommes du groupe LH-RHa (Intervalle de Confiance [IC] 95%: 2,7-14,9) et 18 évènements chez 17 (10.1%) hommes dans le groupe patches aux œstrogènes (6,0-15,6). Neuf (50%) des 18 évènements survenus dans le groupe œstrogènes sont survenus après le passage au traitement LH-RHa. Les changements moyens en glycémie à jeun sur 12 mois étaient de +0,33 mmol/L (+5,5%) dans le groupe LH-RHa et de -0,16 mmol/L  (-2,4%) dans le groupe patches aux œstrogènes (p=0,004) ; les changements en cholestérolémie à jeun étaient de +0,20 mmol/L (4,1%) et de -0,23 mmol/L (-3,3%), respectivement (p<0,0001). Les autres évènements indésirables rapportés à 6 mois comprenaient gynécomastie (15 [19%] des 78 patients du groupe LH-RHa versus 104 [75%] des 138 patients du groupe patches aux œstrogènes),  bouffées de chaleur (44 [56%] versus 35 [25%]), et problèmes dermatologiques (10 [13%] versus 58 [42%]).

Les œstrogènes administrés par voie parentérale pourraient représenter une alternative au LH-RHa pour la prise en charge du cancer de la prostate, si leur efficacité est confirmée. Sur la base de nos résultats, le recrutement pour inclusion dans l’essai PATCH a été amplifié, avec pour but principal une mesure de la survie sans progression de la maladie. Dr Ruth E Langley, MRCP et al, in The Lancet Oncology, Early Online Publication 4 March 2013

Financement: Cancer Research UK (Royaume – Uni), MRC (Medical Research Council – Fondation pour la Recherche Médicale) Clinical Trials Unit

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

lundi 16 avril 2012

Micro-ARNs et action oestrogénique

Les micro-ARNs (miARNs) sont des petits ARNs en "épingle à cheveux" partiellement double-brin, codés par le génome. Il en est maintenant décrit plus d'une centaine, chez la drosophile comme chez les vertébrés. (...) Au lieu de provoquer la dégradation de leurs ARN messagers (ARNms) cibles, les micro-ARNs agissent en inhibant leur traduction. Il est récemment apparu que les micro-ARNs sont impliqués dans  les cascades de régulation génétiques contrôlant le développement, la prolifération cellulaire ou l'apoptose.  Christophe Antoniewski, Institut Pasteur.
Source iconographique et légendaire: http://www.pasteur.fr/recherche/RAR/RAR2003/Ged.html
Les micro-ARNs (miARNs) sont des ARNs courts, non codants, qui s'apparient généralement avec la région 3' non traduite des ARN messagers; causant ainsi des inhibitions de traduction et/ou la dégradation des ARNms. L'oestradiol (E2) et d'autres ligands des récepteurs aux oestrogènes suppriment ou stimulent l'expression des miARNs dans les cellules cancéreuses mammaires humaines, des cellules endométriales, de la glande mammaire de rat et de l'utérus de souris; et soumettent à régulation l'expression post-translationnelle des protéines.

L'expression aberrante des miARNs est impliquée dans les cancers du sein et de l'endomètre oestrogène-dépendants, et plusieurs miARNs soumettent à régulation négative les récepteurs alpha aux oestrogènes (ERalpha).

Le rôle de l'expression de miARNs contrôlée par les oestrogènes, les gènes cibles des ces miARNs, et le rôle des miARNs dans la santé et la maladie sont des domaines de recherche "chauds" qui apporteront des connaissances nouvelles des mécanismes moléculaires des actions des oestrogènes. Carolyn M. Klinge, in Trends in Endocrinology and Metabolism - 788, online 11 April 2012, in press

Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ