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mardi 5 mars 2019

#trendsinecologyandevolution #flux #énergie #croissance Flux d’Énergie dans la Croissance et la Production

Catabolic pathway = Voies cataboliques
Anabolic pathway = Voies Anaboliques
Intermediary metabolism = Métabolisme intermédiaire
New tissue = Tissu nouveau

Flux Énergétiques et Croissance. (A) Les deux flux énergétiques impliqués dans la croissance. Le flux de l’énergie chimique potentielle conservé dans les monomères (voies anaboliques) est indiqué en gris, et les voies cataboliques qui génèrent l’ATP nécessaire à la synthèse des macromolécules à partir desdits monomères sont indiquées en blanc. (B) Partitionnement de l’énergie impliquée dans la synthèse des macromolécules. L’énergie chimique potentielle dans les monomères est indiquée en gris, la petite addition d’énergie chimique potentielle à partir de l’ATP est indiquée en gris clair (les dimensions en sont exagérées par souci de clarté), et l’énergie dissipée au cours de la synthèse est indiquée en blanc. PG représente l’énergie mesurée par calorimétrie dans le tissu, et RG le coût métabolique de la croissance. Notez le petit élément en double comptage résultant de l’hypothèse selon laquelle toute l’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP est dissipée. (…).
La croissance implique deux flux d’énergie : l’énergie chimique dans les monomères utilisée pour construire les macromolécules qui composent les tissus (protéines, acides nucléiques, membranes lipidiques), et l’énergie métabolique utilisée dans la construction desdites macromolécules. Les coûts métaboliques de la synthèse des macromolécules nécessaires à la construction des tissus sont bien définis, et nous avons une estimation solide du coût global pour un sujet ectotherme unique. Au niveau d’une population, le niveau de coût de production apparaît beaucoup plus important pour les organismes endothermes que pour les organismes ectothermes, les raisons n’en sont que partiellement comprises. Il serait très utile de résoudre ces incertitudes si nous souhaitons modéliser précisément les flux d’énergie dans les populations ou les écosystèmes ; du fait que l’amplification de l’énergie au seul niveau de l’individu donnerait des résultats erronés.  Andrew Clarke, dans Trends in Ecology and Evolution, publication en ligne en avant-première, 1er février 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 6 octobre 2016

#trendsincellbiology #calcium #neurones Entrée du calcium contrôlée par son niveau intracellulaire : mythe ou réalité ?

Dans les cellules au repos, lorsque les niveaux de stocks de calcium sont au plus haut, STIM (STIM1 ou STIM2 chez les mammifères) est lié au Ca2+ et localisé de manière dispersée dans le Réticulum Endoplasmique (RE). Après la déplétion du Ca2+  du RE, STIM (maintenant libéré du Ca2+) s’oligomérise et migre vers les régions du RE proches de la membrane plasmique (MP). Le repositionnement de STIM stimule le recrutement de Orai1 au niveau des sites de contact entre RE-MP ; et l’activation d’Orai1 par les interactions directes protéine-protéine au niveau de la fente cytoplasmique (  ̴ 15 nm) existant entre le RE et la MP. L’influx de Ca2+ dans le cytoplasme rétablit les stocks et mène de fait à la dispersion de STIM et Ora1 ; ainsi qu’à l’inactivation de SOCE.
L’entrée du calcium opérée par son niveau intracellulaire (SOCE) représente le flux principal du calcium entrant dans les cellules non excitables. Longtemps ignoré, ce mécanisme gagne en popularité s’agissant ces cellules nerveuses. Nous soutenons ici que les preuves de l’existence de ce mécanisme au niveau des neurones restent controversées, principalement du fait de l’inexistence de techniques d’imagerie adéquate permettant d’en apporter la preuve formelle au niveau de ces cellules. Bo Lu and Marc Fivaz, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant – première, 6 octobre 2016

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ