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lundi 23 avril 2018

#Cell #exclusif #cancerdusein #chimiorésitance Evolution de la chimiorésistance du cancer du sein triple négatif délimitée par le séquençage à l’échelle d’une cellule unique

1. chimiothérapie néoadjuvante administrée à 20 patients atteintes de CSTN
2. Tissu congelé; Dissociation en noyaux uniques; Séquençage de l'ADN à l'échelle d'une cellule unique; Séquençage de l'ARN à l'échelle d'une cellule unique; séquençage à l'échelle de l'exome entier
3. Extinction clonale (10 patientes); Persistance clonale (10 patientes)
pre-tx = avant le traitement - post-tx = après le traitement
4. Evolution adaptative du génome & reprogrammation transcriptionnelle
Chemoresistance evolution = Evolution de la chimiorésitance
NAC = Chimiothérapie néoadjuvante
Existence de phénotypes résistants (triangles) et de phénotypes sensibles (ronds) 

Le cancer du sein triple négatif (CSTN) est un sous-type de cancer agressif qui présente fréquemment une résistance à la chimiothérapie. Une question non résolue est celle de savoir si ladite résistance est causée par quelques clones pré-existants, ou, au contraire, causée par l’acquisition d’aberrations génomiques nouvelles. 
Afin d’élucider cette question, nous avons appliqué, outre le séquençage au niveau de l’exome entier, un séquençage de l’ADN et de l’ARN à l’échelle d’une cellule unique, afin d’effectuer le profil d’échantillons longitudinaux pris chez 20 patientes CSTN au cours d’une chimiothérapie néoadjuvante (CNA). Le séquençage de l’exome entier a permis l’identification de 10 patientes chez lesquelles la CNA conduisant à l’extinction clonale et 10 patientes chez lesquelles les clones ont persisté après administration du traitement. 
Chez 8 patientes, nous avons réalisé une étude plus détaillée à l’aide de la technique de séquençage de l’ADN à l’échelle d’une cellule unique et avons ainsi séquencé l’ADN de 900 cellules ; puis à l’aide de la technique de séquençage de l’ARN à l’échelle d’une cellule unique, et avons ainsi séquencé l’ARN de 6 862 cellules. Nos données montrent que les génotypes résistants étaient pré-existants et étaient sélectionnés de manière adaptative par la CNA, alors que les profils de transcription étaient acquis par la reprogrammation en réponse à la chimiothérapie chez les patients atteints de CSTN. Charissa Kim et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 19 avril 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct

vendredi 29 avril 2016

#cell #cancerdel’ovaire #platine #chimiorésistance Les cellules T effectrices abrogent la chimiorésistance du cancer de l’ovaire médiée par le stroma dans le cancer de l’ovaire

Les cellules T abrogent la chimiorésistance des tumeurs ovariennes en altérant le métabolisme des fibroblastes du stroma du microenvironnement tumoral, révélant un point d’intersection pour une combinaison immunothérapie-chimiothérapie dans le traitement du cancer.
Les cellules effectrices et les fibroblastes sont les composantes principales du microenvironnement tumoral. Les moyens par lesquels ces interactions cellulaires influent sur la chimiorésistance restent peu clairs. Ici, nous montrons que les fibroblastes diminuent l’accumulation de platine dans le noyau des cellules ovariennes cancéreuses, résultant en une résistance à la chimiothérapie à base de platine. Nous démontrons que le glutathion et la cystéine relâchés par les fibroblastes contribuent à cette résistance. L’interféron dérivé des cellules T CD8+ (IFN)ɣ contrôle le contenu en glutathion et cystéine par le truchement de la régulation positive des gamma-glutamyltransérases et de la répression transcriptionnelle du système xc- cystine et de l’antiporter glutamate via la voie de signalisation JAK/STAT1. La présence de fibroblastes du stroma et de cellules T CD8+ est associée négativement et positivement, respectivement, avec la survie des patients atteints de cancer de l’ovaire. Ainsi, notre travail éclaire un mode d’action pour les cellules T effectrices : elles abrogent la chimiorésistance médiée par le stroma. La capitalisation du jeu entre chimiothérapie et immunothérapie constitue un fort potentiel pour le traitement du cancer. Weimin Wang, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 28 avril 2016


Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ