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mercredi 15 juillet 2020

#trendsinendocrinologyandmetabolism #excrétion #énergie #poidscorporel Rôle de l’Excrétion d’Énergie pour la Régulation du Poids Corporel chez l’Homme




Les Implications de la Perte Énergétique Fécale et Urinaire sur le Bilan Énergétique et le Poids Corporel chez l’Homme

(A) Si la prise alimentaire excède la dépense énergétique, le bilan énergétique est positif (1). Cependant, cela est vrai seulement si la quantité d’énergie ingérée excède également les calories échappant à l’absorption par l’intestin grêle (2) et le colon (3) et les macronurtiments énergétiques perdus par les reins (4). Outre leur perte par excrétion d’énergie, les calories peuvent être « gaspillées » par l’activité thermogénique non liée à l’exercice (5) et la thermogénèse induite par le régime alimentaire (6). La plus grande partie de l’énergie restante (c’est-à-dire l’énergie qui n’a été ni perdue ni gaspillée)  est finalement stockée sous la forme de lipides dans le tissu adipeux blanc ou sous forme de glycogène dans le foie, par exemple (7). (B) La perte d’énergie fécale varie selon les sujets, et environ 2-10% de la prise totale en énergie est perdue chez les humains en bonne santé. Par conséquent, en réponse à la suralimentation, la perte d’énergie fécale peut baisser le l’écart  énergétique positif, alors qu’une perte faible d’énergie fécale mène à un écart énergétique positif plus important (…).  


La prise alimentaire et la dépense énergétique sont, typiquement, des déterminants du poids corporel. À nouveau, de récentes observations soulignent qu’un troisième facteur souvent négligé, la perte d’énergie par les matières fécales, peut influencer le bilan énergétique. Ici, nous explorons en quoi l’excrétion de macronutriments module l’homéostasie énergétique chez l’homme et soulignons son potentiel impact sur la propension à prendre du poids. Jeff Lund, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 13 juillet 2020

Financement : Fondation Novo Nordisk pour la Recherche Fondamentale sur le Métabolisme

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ


vendredi 25 janvier 2019

#Cell #bilanénergétique #sémaphorine #mélanocortine #variant Les Variants de la Sémaphorine Humaine 3 établissent un Lien entre le Développement du Système de la Mélanocortine et le Bilan Énergétique

Des variants rares de Sémaphorine 3a, de Neuropin et de Plexin sont augmentés en cas d'obésité sévère.
La délétion de 7 gènes de cette voie de signalisation augmente la croissance somatique et/ou l'obésité chez le poisson zèbre.
La signalisation Sémaphorine 3-NRP contrôle le développement des projections POMC vers les noyaux paraventriculaires (PVH) de l'hypothalamus.
La délétion de Neuropiline 2 dans les neurones à POMC mène à une prise de poids.   

Les neurones hypothalamiques à mélanocortine jouent un rôle pivot dans la régulation du poids corporel. Ici, nous examinons la contribution de la signalisation Sémaphorine 3 (SEMA3) dans le développement de ces circuits neuronaux. Au cours d’études génétiques, nous avons mis en évidence 40 variants de protéines SEMA3A-G et leurs récepteurs (PLXNA1-4 ; NRP1-2) chez 573 sujets atteints d’obésité morbide ; ces variants perturbant la sécrétion et/ou la signalisation par le truchement de mécanismes moléculaires multiples. Les variants rares de cet ensemble de gènes étaient significativement enrichis chez 982 sujets atteints d’obésité sévère en comparaison des 4 449 sujets de contrôle. Lors d’un examen de mutagénèse chez le poisson zèbre, la délétion de 7 gènes de cette voie de signalisation a mené à une augmentation de la croissance somatique et/ou de l’adiposité démontrant que l’interruption de la signalisation Sémaphorine 3 perturbe l’homéostasie énergétique. Chez la souris, la délétion du récepteur Neuropiline-2 dans les neurones à Pro-opiomélanocortine a interrompu leurs projections partant du noyau arqué du noyau paraventriculaire, réduit la dépense énergétique, et provoqué une prise de poids. Prises dans leur ensemble, ces études démontrent que la signalisation médiée par SEMA3 contrôle le développement du système hypothalamique à mélanocortine impliqué dans l’homéostasie énergétique.  Agatha A. van der Klaauw, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 24 janvier 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ