Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est dépression. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dépression. Afficher tous les articles

jeudi 5 octobre 2017

#thelancetpsychiatry #dépression #stimulationcérébraleprofonde Stimulation de l’aire cingulaire sous-calleuse profonde pour le traitement de la dépression résistante : essai multisite randomisé, contrôlé par injection simulée

Sondes Intracraniennes de Stimulation Cérébrale Profonde
Source iconographique: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Deep_Brain_Stimulation.jpg 
La stimulation cérébrale profonde (SCP) de la matière blanche cingulaire sous-calleuse s’est montrée prometteuse comme intervention chez des patients atteints de dépression chronique sans rémission. Afin de tester l’innocuité et l’efficacité de la SCP chez des sujets atteints de dépression résistante aux traitements, un essai prospectif, randomisé et contrôlé par injection simulée a été réalisé.

Les participants, atteints de dépression résistant au traitement, ont été implantés avec un système SCP ciblant la matière blanche cingulaire sous-calleuse et randomisés pour recevoir une SCP active ou une SCP simulée pendant 6 mois, suivi d’une SCP cingulaire sous-calleuse en ouvert sur 6 mois. (…). Le critère principal était la fréquence de réponse obtenue (définie comme une diminution de 40% ou plus de la sévérité de la dépression à partir de la ligne de base) moyennée sur 4 à 6 mois dans la phase en double-aveugle. Une analyse de futilité était réalisée quand environ la moitié de l’échantillon proposé de sujets recevait une implantation SCP et accomplissait la phase de double-aveugle. Au terme de cette étude de 12 mois, un échantillon de patients était suivi sur une période allant jusqu’à 24 mois. (…).

Avant l’analyse de futilité, 90 participants ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir la SCP active (n=60) ou simulée (n=30) entre le 10 avril 2008 et le 21 novembre 2012. Les deux groupes ont présenté des améliorations, mais elles n’étaient statistiquement pas différentes sur le plan de la réponse au cours de la phase en double aveugle, contrôlée par injection simulée (12 [20%] patients dans le groupe de stimulation versus cinq [17%] dans le groupe contrôle). 28 patients ont présenté 40 événements indésirables graves ; huit d’entre eux (chez sept patients) ont été attribués au dispositif médical ou à la chirurgie.

Cette étude a confirmé l’innocuité et la faisabilité de la SCP cingulaire sous-calleuse comme traitement de la dépression résistante aux traitements ; elle n’a toutefois pas montré de différence significative en termes d’efficacité dans un essai en double-aveugle sur 6 mois contrôlé par injection simulée. De futures études sont nécessaires pour la poursuite d’investigations sur des facteurs comme les caractéristiques cliniques d’implantation de l’électrode qui pourraient améliorer l’efficacité de cette démarche. Dr Paul E Holtzheimer, MD, et al, dans The Lancet Psychiatry, Early publication en ligne en avant-première, 4 octobre 2017

Financement : Abbott (précédemment St Jude Medical)

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ   

lundi 10 juillet 2017

#cell #neurones #pallidumventral #dépression Des populations distinctes de neurones du pallidum ventral relayent des symptômes distincts de dépression.

Des symptômes distincts de dépression sont codés par des circuits discrets du pallidum ventral qui projettent vers des régions distinctes du cerveau contribuant à la dépression.      
Les patients atteints de trouble dépressif majeur présentent une série de symptômes qui rendent difficile d’assurer à tout coup le succès d’un traitement soutenu. Des symptômes dépressifs distincts peuvent être codés par des circuits distincts dans le cerveau ; toutefois, nous ne savons toujours pas comment des circuits discrets sous-tendent toute une gamme de comportements liés à la dépression, et comment ils adaptent la réponse au stress. Nous identifions ici deux circuits discrets de neurones positifs à la paravalbumine dans le pallidum ventral (PV) projetant vers l’habenula latérale ou l’hypothalamus ventromédian, contribuant à la dépression. Nous trouvons que ces populations de neurones subissent différentes adaptations électrophysiologiques en réponse à un stress de défaite sociale, normalisé par un traitement antidépresseur. De plus, une manipulation de chacune de ces populations est médiatrice, soit d’un comportement de retrait social, soit de comportement désespéré ; mais pas des deux. Nous proposons que chaque composante distincte du circuit de neurones paralbumines-positifs du pallidum ventral régissent des phénotypes analogues à la dépression distincts toutefois, chez la souris, qui pourraient fournir une plateforme de traitements symptômes-spécifiques de la dépression. Daniel Knowland et al, Dans Cell, publication en ligne en avant-première, 6 juillet 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ      

mardi 13 juin 2017

#thelancet #dépressionpostpartum #brexanolone Brexanolone (injection de SAGE-547) dans le cas de dépression post-partum : essai randomisé contrôlé

L'écrivain Charlotte Perkins Gilman (1860-1935) a décrit en profondeur son expérience de dépression post-partum, dans son ouvrage "The Yellow Wallpaper"
Source iconographique et légendaire: https://en.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Perkins_Gilman
La dépression post-partum est un trouble sévère de l’humeur chez les femmes, qui peut être déclenché par les fluctuations péripartum des taux d’hormones de la reproduction. Cette étude de phase 2 avait pour objet d’investiguer les effets de la brexanolone (USAN ; précédemment appelée Injection SAGE-547), une formulation intraveineuse d’allopregnanolone, un modulateur allostérique des récepteurs à l’acide ɣ-aminobutyrique (GABAA), pour le traitement de la dépression post-partum.

Dans cet essai en double-aveugle, randomisée, contrôlée par placebo, nous avons recruté des patientes sur présentation spontanée ou des patientes déjà hospitalisées et recommandées par leur médecin (au plus tard six mois après accouchement) atteintes de dépression post-partum sévère (Score total ≥ 26 selon l’Échelle de Dépression de Hamilton [HAM-D]), dans quatre hôpitaux situés aux États-Unis. Les femmes éligibles ont été réparties de manière aléatoire (1:1), à l’aide d’un programme de randomisation généré par ordinateur, pour recevoir le traitement brexanolone ou le placebo ; soit par injection unique, soit par perfusion intraveineuse sur 60 h. Ni les patientes ni les investigateurs n’avaient accès au tableau de randomisation. Le critère principal d’efficacité était le changement à partir de la ligne de base du score total HAM-D en 17 paramètres à 60h, évalué chez toutes les patients qui avaient commencé leur prise (par injection ou perfusion) de médicament ou de placebo et qui pouvaient présenter un profil d’évaluation HAM-D complet à la ligne de base ; et au moins une évaluation HAM-D complète post-ligne de base. Les patients ont été suivis jusqu’au jour 30. (…).

Cet essai a été réalisé entre le 15 décembre 2015 (premier recrutement) et le 19 mai 2016 (visite de terminaison d’essai de la dernière patiente recrutée). 21 femmes ont été réparties de manière aléatoire dans les groupes brexanolone (n=10) et placebo (n=11). À 60 h, la réduction moyenne en score HAM-D total à partir de la ligne de base était de 21 points (Déviation Standard [SD] 2.9) dans le groupe brexanolone en comparaison de la réduction de 8.8 points (SD 2.8) dans le groupe placebo (différence -12.2, Intervalle de Confiance [IC] de -20.77 à -3.67 ; p=0.0075 ; ampleur de l’effet 1.2).
Aucun décès, événement indésirable grave, ou de sortie d’étude du fait d’événements indésirables n’a été reporté, ni dans le groupe brexanolone, ni dans le groupe placebo. Quatre patientes sur dix du groupe brexanolone ont présenté des événements indésirables, contre huit patientes sur dix du groupe placebo. Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés par les patientes du groupe brexanolone étaient nausée (deux patientes du groupe brexanolone versus trois patientes dans le groupe placebo) et somnolence (deux versus aucune). Des événements indésirables d’intensité modérée liés au traitement ont été rapportés chez deux patientes du groupe brexanolone (tachycardie sinusale, n=1 ; somnolence, n=1) et chez deux patientes du groupe placebo (douleurs au point de perfusion, n=1 ; céphalée de tension, n=1) ; un patient du groupe placebo a présenté un événement indésirable lié au traitement (insomnie).

Chez des femmes atteintes de dépression post-partum sévère, la perfusion de brexanolone a eu pour résultat une réduction du score HAM-D total significatif sur le plan clinique, en comparaison du placebo. Nos résultats soutiennent le ciblage des récepteurs GABAA synaptiques et extrasynaptiques dans le développement de thérapies destinées aux patientes atteintes de dépression post-partum. Un programme d’étude clinique pivot pour les essais brexanolone chez les patientes atteintes de dépression post-partum est en cours. Stephen Kanes, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 12 juin 2017

Financement : Sage Therapeutics Inc

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ         

jeudi 9 février 2017

#thelancetpsychiatry #dépressionmajeure #récidive #duloxetine #fluoxetine Récidive dans les cas d’interruption de traitement dans les essais randomisés contrôlés par placebo effectués chez des patients atteints de trouble dépressif majeur

Ilustration par l'artiste d'un homme atteint de dépression majeure (Van Gogh)
Source iconographique: https://it.wikipedia.org/wiki/Disturbo_depressivo#/media/File:Vincent_Willem_van_Gogh_002.jpg
La compréhension des différents types de récidive chez des patients répondant aux traitements antidépresseurs peuvent informer des stratégies de prévention des récidives à adopter. Notre but était d’identifier les différents types de dépression, d’évaluer si différentes voies existent pour les patients qui ont poursuivi ou interrompu leur traitement actif, et de tester l’existence de prédicteurs cliniques à l’aide de données mutualisées à partir d’essais cliniques.

Nous avons analysé des données individuelles de patients extraites d’essais cliniques effectués sur la dulotexine ou sur la fluoxetine versus placebo dans des cas de dépression majeure, avant 2012 (n=1462). Nous avons modélisé les types de récidive survenant au cours des traitements (jusqu’à 26 semaines) administrés en double-aveugle. Les trajectoires suivies dans le développement des dépressions ainsi que leur sévérité, mesurées par l’échelle d’évaluation de la dépression de Hamilton, ont été identifiées, à la fois dans l’échantillon complet de population et dans les groupes pris individuellement dans lesquels la prise d’antidépresseurs s’était soit poursuivie, soit interrompue, à l’aide de modèles de croissance mixte. Les prédicteurs de trajectoires de développement de pathologie étaient évalués à l’aide de modèles  régression logistique pondérée.

Nous avons identifié des trajectoires de récidive similaires et deux trajectoires de développement de dépression stable (…) sous médicament et sous placebo. Le traitement actif a diminué de manière significative les probabilités d’appartenance à une trajectoire conduisant à une récidive (rapports de chances 0.47, Intervalle de Confiance [IC] 95% 0.37-0.61), alors que le sexe féminin (1.56, 1.23-2.06), une période de temps de réponse clinique plus courte à une semaine de traitement (1.10, 1.06-1.15), et un score d’impression clinique globale plus élevé à la ligne de base (1.28, 1.01-1.62) avait pour effet une augmentation des chances de conduire à une récidive. Dans l’ensemble, l’effet protecteur du médicament antidépresseur par rapport au placebo sur le risque d’être classé de « récidivant » était d’environ 13% (33% versus 46%).  

L’existence de trajectoires similaires de récidive sur le plan clinique, que l’on soit sous médicament actif ou que l’on soit sous placebo suggère qu’il n’existe pas de signature spécifique de récidive associée à une interruption du médicament antidépresseur. De plus, une poursuite du traitement n’offre qu’une protection modeste contre la récidive. Ces données mettent en lumière le besoin d’incorporation de stratégies de traitement incluant la prévention des récidives comme partie prenante dans le traitement de la dépression.  Dr Ralitza Guerguieva, PhD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 8 février 2017

Financement : National Institutes of Health, the US Department of Veterans Affairs Alcohol Research Center, et National Center for Post-Traumatic Stress Disorder.

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

mercredi 13 avril 2016

#thelancetpsychiatry #dépression #anxiété Élargissement de l’accès au traitement de la dépression et de l’anxiété: analyse globale du retour sur investissement

Les cinq maladies mentales les plus connues sont les suivantes: schizophrénie, trouble bipolaire ou psychose maniacodépressive, dépression sévère et persistante, troubles de la personnalité limite ou borderline et trouble obsessionnel ou TOC.
Source iconographique et légendaire: http://www.e-sante.fr/5-maladies-mentales-plus-connues/actualite/1526 
Les troubles dépressifs et anxieux sont des troubles très fréquents et très invalidants ; résultant non seulement en une immense misère et perte de santé humaines, mais aussi en une baisse du rendement économique. Ici, nous proposons un cas d’investissement global qui permettrait de renforcer les réponses au fardeau de santé publique et au fardeau économique que représentent la dépression et les troubles anxieux.

Dans cette analyse globale de retour sur investissement, nous avons fait usage du module de santé mentale de l’outil OneHealth pour calculer les coûts de traitements et les bénéfices de santé à prévoir entre 2016 et 2030, dans 36 pays. Nous partons du principe que le taux de couverture du traitement sera en croissance linéaire. Nous avons tablé sur une modeste amélioration de 5% à la fois en matière de capacité à travailler et de productivité au travail comme résultats du traitement, et l'avons par la suite associée aux taux d’activité et au produit intérieur brut par travailleur, prévalant dans chaque pays.

La valeur actuelle nette d’investissement nécessaire à l’accroissement de l’efficacité de couverture de traitement des troubles dépressifs et anxieux est estimée à 147 milliards US$. Le retour sur investissement estimé en est également substantiel. En termes d’impact sur la santé, l’accroissement de la couverture en traitement conduit à 43 millions d’années supplémentaires de vie saine sur toute la période d’accroissement de l’effort. Placer une valeur économique sur toutes ces vies-années saines gagnées représente une valeur nette de 310 milliards US$. De même que ces bénéfices intrinsèques associés à l’amélioration de la santé, l’accroissement des traitements des troubles mentaux communs mène également à un substantiel gain en productivité (valeur actuelle nette de 230 milliards US$ pour ce qui est du résultat dû à l’accroissement des traitements pour dépression et 169 milliards US$ pour ce qui est des troubles anxieux). Au sein des groupes de revenus pris dans chaque pays, le rapport bénéfice/coût était de 2.3-3.0 sur 1 lorsque les bénéfices économiques seuls étaient pris en considération, et de 3.3-5.7 sur 1 lorsque la valeur des bénéfices sur la santé était également incluse dans l’évaluation.  

L’analyse du retour sur investissement du type de celle qui est rapportée ici peut contribuer fortement à un investissement à l’équilibre de l’action à mener pour faire face au fardeau des troubles mentaux les plus communs dans le monde. Dr Dan Chisholm, PhD, et al, dans The Lancet Psychiatry, publication en ligne en avant-première, 12 avril 2016

Financement : Grand Challenges Canada

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

lundi 28 septembre 2015

#thelancet #dépressionsujetâgé #aripiprazole Efficacité, sécurité et tolérance d’une pharmacothérapie aripiprazole additionnelle chez des sujets dépressifs âgés résistants aux traitements : essai randomisé en double aveugle contrôlé par placebo

Facteurs de risques de dépression chez le sujet âgé
Source:   http://www.revmed.ch/rms/2009/RMS-216/La-depression-du-sujet-age
Les dépressions majeures résistantes aux traitements sont communes et représentent des maladies potentiellement mortelles chez les personnes âgées, à propos desquelles on ne sait que peu sur les bénéfices et risques d’une pharmacothérapie additionnelle. Notre but était d’étudier si l’aripiprazole est associée à une probabilité plus élevée de rémission que le placebo.

Nous avons effectué un essai randomisé en double aveugle et contrôlé par placebo dans trois centres situés aux États-Unis et au Canada, afin d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’administration additionnelle d’aripiprazole chez des adultes de plus de 60 ans atteints de dépression résistante aux traitements (score à l’échelle Montgomery Asberg Depression Rating  (MADRS) 15). Les patients n’atteignant pas le stade de rémission au cours d’un essai préliminaire d’administration de venlafaxine à libération prolongée (150-300 mg/jour) ont été répartis de manière aléatoire (1:1) pour recevoir l’aripiprazole en traitement additionnel (dose cible de 10 mg [maximum 15 mg] / jour) ou le placebo pendant 12 semaines. Le critère principal d’évaluation de l’essai était la rémission, défini par un score MADRS de 10 ou moins (et d’au moins de 2 points inférieur au score relevé au début de la phase randomisée), mesuré lors des deux visites finales consécutives de l’essai. L’analyse de l’essai a été effectuée sur population en intention de traiter. (…).

Entre le 20 juillet 2009 et le 30 décembre 2013, nous avons recruté 468 participants éligibles, dont 181 (39%) n’ont pas présenté de rémission et ont donc été inclus pour recevoir l’aripiprazole (n=91) ou le placebo (n=90). Une proportion plus importante de patients du groupe aripiprazole ont atteint le stade de rémission que dans le groupe placebo (40 [44%] versus 26 [29%] participants ; odds ratio [OR] 2.0 [Intervalle de Confiance -IC- 95% 1.1-3.7], p=0.03 (...). L’akathisie était l’événement indésirable relevé sous aripiprazole le plus fréquent (rapporté chez 24 [26%] des 91 participants du groupe aripiprazole versus un [1%] sur 90 chez les participants du groupe placebo). En comparaison avec le placebo, l’aripiparazole était aussi associée avec une prévalence augmentée de Parkinsonisme (15 [17%] sur 86 versus deux [2%] sur 81 participants), mais pas en ce qui concerne les idées suicidaires dues au traitement (13 [17%] sur 86 versus 19 [29%] sur 65 participants) ou d’autres variables de sécurité évaluées.

Chez les adultes âgés de de 60 ans ou plus, qui n’ont pas atteint le stade de rémission de leur dépression avec un traitement de première intention, l’addition d’aripiprazole est efficace pour atteindre le stade de rémission. Les cas d’intolérance ont inclus des cas d’akathésie et de Parkinsonisme. Prof Eric J Lenze, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 27 septembre 2015

Financement: National Institute of Mental Health, UPMC Endowment in Geriatric Psychiatry, Taylor Family Institute for Innovative Psychiatric Research, National Center for Advancing Translational Sciences, et the Campbell Family Mental Health Research Institute.


Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

lundi 31 août 2015

#thelancet #dépression #automutilation #sousculturegothique #adolescents Risque de dépression et d’automutilation chez des adolescents s’identifiant à la sous-culture gothique : étude longitudinale de cohorte

Photographie à l'esthétique proche du gothique (noir et blanc, mise en valeur de la peau, importance du flou) mettant en scène une jeune fille habillée selon les canons de cette mouvance.
Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_gothique
De précédentes recherches ont suggéré que l’automutilation délibérée est associée à la sous-culture gothique contemporaine chez les jeunes ; cependant, la question de savoir si cette association se confond avec les caractéristiques des jeunes au sens large - leurs familles, les circonstances de la vie - reste non élucidée. Notre but était de tester si l’autoidentification comme telle à la sous-culture gothique est en corrélation avec l’émergence d’une dépression clinique et de comportements automutilatoires chez les très jeunes adultes.

Nous avons utilisé des données extraites de l’étude longitudinale Avon sur les Parents et les Enfants, étude de cohorte de naissances menée sur une population de 14 541 femmes enceintes dont les accouchements respectifs étaient prévus entre le 1er avril 1991 et le 31 décembre 1992. Tous les enfants de l’étude étaient invités, à partir de l’âge de sept ans, à se rendre périodiquement à des visites de suivi organisées à la clinique de recherche. À l’âge de 15 ans, les participants ont dû rendre compte de leur niveau d’autoidentification à la sous culture gothique. Nous avons étudié l’humeur dépressive et l’automutilation à l’âge de 15 ans à l'aide d'une version remaniée d’un protocole d’interview cliniques. Nous avons calculé l’association prospective existante entre l’identification à la sous-culture gothique à l’âge de 15 ans et la prévalence de dépression et de comportements automutilatoires à 18 ans à l’aide d’analyses de régression logistique.

Sur 5 357 participants dont des données relatives à l’identification à la sous-culture gothique étaient disponibles, 3694 sujets présentaient également des données de dépression et de comportements automutilatoires à 18 ans. 105 (6%) adolescents sur 1 841 qui ne s’identifiaient pas à la sous-culture gothique satisfaisaient aux critères de dépression en comparaison avec les 28 (18%) adolescents sur 154 qui s’y identifiaient ; pour ce qui est des comportements automutilatoires, les données étaient de 189 (10%) sur 1 841 versus 57 (37%) sur 154. Nous avons noté une relation de corrélation avec l’autoidentification à la sous-culture gothique à la fois pour la dépression et le comportement automutilatoire.
En comparaison avec des jeunes gens ne s’identifiant pas à la sous-culture gothique, ceux qui s’y identifiaient d’une manière ou d’une autre présentaient une prévalence 1.6 fois supérieure (Rapport de Cotes Odds Ratio [OR] non ajusté 1.63, Intervalle de Confiance [IC] 95% 1.14-2.34, p<0.001), et ceux qui s’y identifiaient totalement présentaient une prévalence trois fois supérieure (OR non ajusté 3.67, 2.33-4.79, p<0.001) de montrer des résultats aux questionnaires se situant dans la zone définissant un état dépressif à 18 ans ; des résultats similaires ont été obtenus concernant le comportement automutilatoire. Les corrélations n’étaient pas diminuées après ajustement selon les individualités personnelles, les origines familiales et sociales.

Nos résultats suggèrent que des jeunes gens s’identifiant avec la sous-culture gothique présentent un risque plus élevé de dépression et de comportement automutilatoire. Bien que nos données suggèrent l’existence d’une contagion au sein de la communauté gothique, des résultats d’étude observationnelle ne peuvent être utilisées dans le but de prétendre que le fait même d’intégrer une communauté gothique augmente en soi le risque de comportement automutilatoire ou de dépression. Le travail avec les  jeunes appartenant à la sous-culture gothique dans le but d’identifier les sujets à risque accru de dépression et de comportement automutilatoire, ainsi que l’apport d’un soutien, représentent des démarches qui pourraient se révéler efficace. Dr Lucy Bowes, PhD, et al, dans The Lancet Psychiatry, publication en ligne en avant-première,  27 août 2015

Financement : Wellcome Trust, Medical Research Council Programme

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ  

vendredi 17 juillet 2015

#thelancetpsychiatry #vétérans #ancienscombattants #dépression #psychothérapie #télémédecine Psychothérapie par télémédecine comme traitement de la dépression chez les anciens combattants âgés : essai de non-infériorité randomisé et ouvert

Photographie d'archives de soldats américains lors de la guerre du Vietnam, en 1967.
Source iconographique et légendaire: http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/09/04/le-stress-post-traumatique-reconnu-pour-des-veterans-du-vietnam_4481443_3222.html
Beaucoup d’adultes âgés atteints de dépression majeure, en particulier les anciens combattants, n’ont pas accès aux traitements par psychothérapie fondée sur des preuves. La télémédecine pourrait améliorer l’accès aux meilleures pratiques en matière de soins chez les adultes âgés qui ont des difficultés à se déplacer. Notre but était de mettre au point une thérapie d’activation comportementale prodiguée par le truchement de la télémédecine, non-inférieure à une thérapie prodiguée en face à face, chez des anciens combattants âgés, de sexe masculin pour la plupart.

Dans cet essai de non-infériorité, randomisé et contrôlé en ouvert, nous avons recruté des anciens combattants (âgés de 58 ans et plus) satisfaisant aux critères du DSM-IV évalués chez les sujets présentant des troubles dépressifs majeurs, hospitalisés au Centre d’Affaires Médicales des Vétérans Ralph H Johnson et dans quatre cliniques ambulatoires communautaires associées situées aux USA. Nous avons exclu les patients ouvertement psychotiques ou présentant des démences, les sujets à tendance suicidaire, ainsi que les sujets présentant des problèmes de dépendance. Le coordinateur de l’étude a réparti les participants retenus (1:1 ; blocs de 2 à 6 sujets ; stratifiés en fonction des origines ethniques ; avec séquence de randomisation générée par ordinateur par RGK) et les a soumis à 8 sessions de thérapie d’activation comportementale pour traitement de la dépression, soit par le truchement de la télémédecine, soit en face à face. Le critère principal d’évaluation était la réponse au traitement selon l’échelle de dépression gériatrique (EDG) et selon l’Inventaire de dépression de Beck (IDB ; défini par une réduction des symptômes à 12 mois de suivi après la ligne de base), dans la population per protocole (à savoir les patients ayant participé jusqu’au bout à au moins quatre sessions de traitement et chez qui toutes les mesures relatives aux effets du traitement avaient été effectuées). (…). La marge de non-infériorité était de 15%. (…).

Entre le 1er avril 2007 et le 31 juillet 2011, nous avons dépisté 780 patients, et le coordinateur de l’étude a réparti de manière aléatoire les patients retenus soit dans le groupe recevant la thérapie par télémédecine (120 patients [50%]) soit dans le groupe recevant la thérapie en face à face (121 patients [50%]). Nous avons inclus 100 (83%) patients du groupe thérapie par télémédecine et 104 (86%) patients du groupe thérapie en face à face dans l’analyse per protocole. La réponse au traitement selon EDG n’a pas montré de différence significative entre les groupes télémédecine (22 [22.45%, Intervalle de Confiance -IC- 90% 15.52-29.38] patients) et face à face (21 [20.39%, IC 90% 13.86-26.92]), avec une différence absolue de 2.06% (IC 90% de -7.46 à 11.58). De la même manière, la réponse selon IDB n’a pas montré de différence significative entre les groupes (télémédecine 19 [24.05%, IC 90% 16.14-31.96] patients ; face à face 19 [23.17%, IC 90% 15.51-30.83]), avec une différence absolue de 0.88% (IC 90% de -10.13 à 11.89). La réponse à l’interview clinique structurée pour le DSM-IV, version clinique, n’a également pas montré de différence significative (39 [43.33%, IC 90% 34.74-51.93] patients dans le groupe télémédecine et 46 [48.42%, IC 90% 39.99-56.85] dans le groupe face à face), avec une différence de -5.09% (de -17.13 à 6.95 ; p=0.487). Les résultats d’analyse sur population en intention de traiter ont révélé les mêmes schémas de réponse. Les analyses combinées ont montré en outre qu’il n’existait pas de différences d’évaluation de l’orientation des réponses aux traitements entre évaluation EDG et évaluation IBD. Les critères de non-infériorité ont été satisfaits. Aucun événement indésirable n’a été relevé au cours de cette étude.

La psychothérapie prodiguée par télémédecine chez les adultes âgés atteints de dépression majeure n’est pas inférieure au traitement en face à face. Ce résultat montre qu’une psychothérapie fondée sur les preuves peut être prodiguée, sans modification, par télémédecine dans le cadre d’une hospitalisation à domicile, et que cette méthode peur être utilisée pour contourner la barrière de la distance quant aux soins prodigués chez les adultes hospitalisés à domicile. Prof Leonard E Egede, MD, et al, dans The Lancet Psychiatry, publication en ligne en avant-première, 16 juillet 2015

Financement : US Department of Veterans Affairs

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ 

vendredi 7 décembre 2012

Thérapie cognitivo-comportementale en complément d’une pharmacothérapie comme soins primaires chez des patients avec résistance à traitement antidépresseur conventionnel : résultats de l’essai randomisé contrôlé CoBalT

La thérapie cognitivo - comportementale est également cardinale, en complément des prescriptions classiques dans le traitement de l'obésité. In Revue Médicale Suisse N° 242, 31 mars 2010
Source:   http://revue.medhyg.ch/article.php3?sid=34800

Seulement un tiers des patients atteints de dépression répondent pleinement à un traitement antidépresseur basé sur la pharmacopée disponible; il n’existe toutefois que peu de données permettant d’indiquer les orientations nouvelles pour ce qui est des techniques nouvelles de soins à prodiguer chez les patients réfractaires aux traitements traditionnels. L’essai  CoBalT a eu pour but d’examiner l’efficacité d’une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en complément d’un traitement classique (incluant une pharmacothérapie) comme soins primaires chez des patients atteints de dépression réfractaire à un traitement classique, en comparaison du traitement classique seul.

Cet essai multicentrique randomisé contrôlé, à deux groupes parallèles, a recruté 469 patients âgés de 18 à 75 ans, atteints de dépression réfractaire à un traitement classique (sous antidépresseurs depuis plus de 6 semaines, avec un score de dépression de Beck supérieur à 14 [BDI] ; atteints d’une pathologie dépressive, classée « dépression » selon les Critères de Classification Internationale des Maladies CIM-10/ICD-10), provenant de 73 centres de consultation en médecine générale basés au Royaume – Uni. Les participants ont été randomisés à l’aide de codes générés  par ordinateur (stratifiés par centre et minimisés en fonction du score BDI à la ligne de base, de la présence ou l’absence d’un conseiller de consultation de médecine générale, de l’historique personnel de prise de traitements à base d’antidépresseurs,  et de la durée du présent épisode de dépression) dans l’un des deux groupes : (1) traitement classique ou (2) TCC en complément au traitement classique ; et soumis à suivi sur une période de temps allant jusqu’à 12 mois. Du fait de la nature de l’intervention, il n’était pas possible de masquer l’allocation des traitements ni aux participants, ni aux médecins généralistes, ni aux thérapeutes  TCC, ni aux chercheurs. Les analyses ont été effectuées sur population en intention de traiter. Le principal paramètre mesuré était la réponse, définie comme une diminution d’au moins 50% des symptômes propres à la dépression (score BDI) à 6 mois, en comparaison de la ligne de base. (…).

Entre le 4 novembre 2008 et le 30 septembre 2010, nous avons recruté 235 patients pour soumission à des soins classiques, et 234 patients pour soumission à une TCC plus soins classiques. 422 participants (90%) ont répondu présent au suivi continu à 6 mois et 3936 (84%) au suivi à 12 mois; l’étude s’achevant le 31 octobre 2011. 95 participants (46%) du groupe d’intervention (avec complément TCC) ont satisfait aux critères de réponse à 6 mois, en comparaison des 46 (22%) du groupe soins classiques (rapport de cotes 3,26 ; Intervalle de Confiance – IC – 95% 2,10-5,06 ; p<0,001).   

Avant cette étude, aucune indication extraite d’études randomisées contrôlées effectuées à grande échelle n’était disponible pour ce qui est de l’efficacité d’une thérapie TCC en complément au traitement pharmacologique, représentant l’étape suivante dans les soins prodigués aux patients atteints de dépression et n’ayant pas répondu aux traitements pharmacologiques seuls. Notre étude apporte pour la première fois une solide évidence que la TCC comme adjonction aux soins classiques incluant des médicaments antidépresseurs est une démarche thérapeutique efficace, permettant de réduire les symptômes de dépression dans la population.  Dr Nicola Wiles PhD et al, in The Lancet, Early Online Publication, 7 December 2012, in press

Financement : NIHR Health Technology Assessment program – UK

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

jeudi 18 octobre 2012

Modèles généraux de la discrimination anticipée et vécue chez des personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur : enquête transversale

Exemple d'un lien entre discrimination et dépression. L'essai s'appuie sur des facteurs sociaux pour expliquer les troubles dépressifs et anxieux chez les femmes.
Source iconographique et légendaire: http://www.mollat.com/

La dépression est le troisième contributeur mondial au fardeau de la maladie. Nous avons étudié la nature et la sévérité de la discrimination anticipée et de la discrimination vécue chez des adultes atteints de trouble dépressif majeur, dans le monde entier. De plus, nous avons entrepris des investigations pour définir si la discrimination vécue est reliée à l’historique clinique, de prestations de soins médicaux, de divulgation du diagnostic ; et la discrimination anticipée était associée à la divulgation ou à un précédent vécu de discrimination.

Dans une étude transversale, des personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur ont été interrogées dans 39 sites (35 pays) dans le monde, à l’aide d’un questionnaire permettant la mesure de la discrimination et de la stigmatisation (version 12 ; DISC-12). D’autres critères d’inclusion comprenaient l’aptitude à comprendre et s’exprimer en langue locale et l’âge - 18 ans révolus -. Les pointages effectués à l’aide du questionnaire DISC-12 ont rapporté des états de discrimination vécue et de discrimination anticipée. L’analyse des données a été réalisée par régression multiple pondérée.

1082 personnes atteintes de dépression ont été soumises au questionnaire DISC-12. 855 personnes (79%) sur les 1082 ont rapporté une discrimination vécue au moins une fois pour un aspect de leur vie quotidienne. 405 (37%) participants s’étaient d’eux-mêmes retenus de débuter une relation personnelle proche, 271 (25%) de postuler pour un emploi, et 218 (20%) de postuler pour poursuivre des études ou une formation. Nous avons noté que des niveaux plus élevés de discrimination vécue étaient associés à un historique de plusieurs épisodes dépressifs au cours de la vie passée (coefficient de régression binomiale négative 0,20 [Intervalle de Confiance – IC – 95% 0,09-0,32], p=0,001) ; à au moins un séjour en hôpital psychiatrique (0,29 [0,15-0,42], p=0,001) ; à une situation sociale précaire (veuvage, séparation, divorce (0,10 [0,01-0,19] ; p=0,032) ; un état de salarié impayé (0,34 [0,09-0,60] ; p=0,007) ; en recherche d’emploi 0,26 [0,09-0,43] ; p=0,002); en chômage (0,22 [0,03-0,41], p=0,022). Un vécu de discrimination était également associé à une volonté diminuée de divulgation d’un diagnostic de dépression (score de discrimination moyen 4,18 [Déviation Standard – DS 3,68] pour dissimuler un état dépressif versus 2,25 [2,65] pour divulguer une dépression ; p<0,0001). La discrimination anticipée n’était pas nécessairement associée à une discrimination vécue, du fait que 147 (47%) des 316 participants déclarant une discrimination anticipée dans leur recherche d’emploi ou dans la sauvegarde de leur emploi et 160 (45%) des 353 dans leur relations intimes n’avaient pas un historique de discrimination vécue.

La discrimination en lien avec la dépression agit en barrière à toute participation sociale et toute velléité de réussite d’intégration. La non-divulgation de la dépression agit en tant que telle comme frein dans la recherche d’aide et de traitements efficaces. Ce résultat suggère que de nouvelles et soutenues approches sont nécessaires  afin de prévenir la stigmatisation des personnes atteintes de dépression et réduire les effets de la stigmatisation lorsqu’elle est patente. Dr Antonio Lasalvia MD et al, in The Lancet, Early Online Publication, 18 October 2012, in press

Financement: Commission Européenne, Direction Générale de la Santé et des Consommateurs, Agence Exécutive au Programme de Santé Publique

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

lundi 1 octobre 2012

Les mécanismes pathogéniques de la dépression peuvent-ils être facilitateurs de développement de maladies convulsives ?

Régions cérébrales pour lesquelles le niveau de matière grise est lié à l'âge du premier contact avec l'alcool. (Fig a).
Schéma indiquant la corrélation entre l'âge des premières prises d'alcool et les valeurs mesurées de matière grise (Fig b).
Source: Neuropsychopharmacology 2006 par http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/alcool-et-sante-bilan-et-perspectives


Les personnes atteintes d’épilepsie ont un risque élevé de développer des troubles dépressifs; les personnes atteintes de troubles dépressifs primaires sont connues pour leur faible réponse aux médicaments administrés lors troubles convulsifs, et à la chirurgie effectuée lors d’épilepsie. Le but de cette revue de littérature est d’identifier les mécanismes neurobiologiques principaux dans la pathogénèse des troubles dépressifs avec potentiel facilitateur des processus épileptogènes ou d’hyperexcitablité corticale observées sur  modèles de animaux de laboratoire, et de ceux aggravant les mécanismes pathogéniques de l’épilepsie chez les êtres humains. Ces mécanismes comprennent (1) un axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien hyperactif ; (2) des anomalies corticales à la fois structurelles et fonctionnelles ; (3) des activités glutamatergiques augmentées ainsi que des activités GABAergiques et sérotoninergiques diminuées ; et (4) des anomalies du système immun. Les données présentées dans cette revue fournissent les évidences expérimentales qui pourraient expliquer la relation bidirectionnelle qui existe entre les troubles dépressifs et l’épilepsie pouvant être prise comme base de futures recherches. Prof Andres M Kanner MD, in The Lancet Neurology, Early Online Publication, 28 September 2012, in press

Source: www.thelancet.com / Traduction et adaptation: NZ