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vendredi 18 juin 2021

#Cell #bifidobactérie #systèmeimmunitaire Le système immunitaire contrôlé par les bifidobactéries marque de son empreinte le début de la vie

HMO = Oligosaccharides du lait humain
Skewing = Biaiser (inactiver)
activation = activation
High [Low] HOM utilization capacity = Capacité élevée [réduite] d'utilisation des HMO
Intestinal inflammation = Inflammation intestinale


 

Le dialogue entre microbes et système immunitaire apparaît très tôt dans la vie ; il influe sur le risque d'allergies, d'asthme et d'autres maladies inflammatoires. L'allaitement maternel assure des relations système immunitaire et microbes plus saines en fournissant des nutriments aux microbes spécialisés qui à leur tour profitent au système immunitaire de l'hôte. De telles bactéries ont co-évolué avec l'homme mais sont maintenant de plus en plus rares dans les sociétés modernes. Ici, nous montrons qu'un manque de bifidobactéries, et en particulier l'épuisement des gènes nécessaires à l'utilisation des oligosaccharides du lait humain (HMO) du métagénome, est associé à une inflammation systémique et à un dérèglement immunitaire au début de la vie. Chez les nourrissons allaités recevant Bifidobacterium infantis (EVC001), qui exprime tous les gènes d'utilisation de HMO, les cytokines intestinales T helper 2 (Th2) et Th17 ont été réduites au silence et l'interféron (IFN) a été induit. L'eau fécale des nourrissons supplémentés en EVC001 contient de l'indolelactate abondant et de l'acide indole-3-lactique (ILA) dérivé de B. infantis a eu un effet régulateur positif sur la galectine-1 immunorégulatrice dans les cellules Th2 et Th17 pendant la polarisation, fournissant un lien fonctionnel entre les microbes bénéfiques et l'immunorégulation au cours du premier mois de vie. Bethany M. Henrick, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 17 juin 2021

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ

jeudi 7 novembre 2019

#trendsinendocrinologyandmetabolism #récepteurnucléaire #immunorégulation Fonctions Immunorégulatrices des Récepteurs Nucléaires : Mécanismes et Implications Thérapeutiques

Modèle Schématique du Mécanisme de Régulation de l’Immunité dans le Développement de la Résistance à l’Insuline et le Diabète*.

Le PPARƳ des cellules myéloïdes bloque l’activation des macrophages alternatifs, contribuant aux altérations métaboliques fonctionnelles comprenant notamment l’obésité provoquée par un régime alimentaire, la résistance à l’insuline, et l’intolérance au glucose chez les modèles de souris. De plus, lorsqu’exposée à un régime alimentaire riche en lipides, la régulation positive de miR-130b dans les macrophages soumet à régulation à la fois la polarisation M1/M2, l’inflammation du tissu adipeux, et la tolérance au glucose par le truchement du récepteur PPARƳ. L’activation de LRH-1 par BL001 retarde l’inflammation pancréatique et l’apparition de l’hyperglycémie chez les modèles de souris diabétiques de type 1 tout en réduisant la mort cellulaire par apoptose des cellules ß-pancréatiques et augmentant la sécrétion d’insuline chez les modèles de diabète de type 2. Les souris RORα-déficientes soumises à un régime alimentaire riche en lipides présentent une diminution des contenus en triglycérides dans le tissu adipeux et dans le foie en comparaison de leurs congénères de types sauvage. Une déficience en RORα réduit l’infiltration en macrophages et l’expression des gènes de l’inflammation dans le tissu adipeux blanc, tout en protégeant les souris d’une résistance à l’insuline et augmentant la dépense énergétique et le métabolisme des animaux. (…). Abréviations : miR, microARN ; PPARƳ, récepteur activé par les proliférateurs des peroxysomes Ƴ ; RORα, récepteur orphelin lié à l’acide rétinoïque α.   

Les membres de la superfamille des récepteurs nucléaires servent de régulateurs majeurs dans la signalisation, par la régulation soit positive, soit négative de l’expression génique. Des preuves toujours plus nombreuses suggèrent que les récepteurs nucléaires sont fortement impliqués dans les réponses immunitaires, avec des rôles spécifiques dans différents compartiments des cellules immunocompétentes, contribuant à la fois aux fonctions physiologiques normales et au développement des maladies. Les propriétés thérapeutiques des récepteurs nucléaires en ont fait des cibles thérapeutiques modulables idéales. 
Ici, nous revisitons la biologie des récepteurs nucléaires, résumons les avancées récentes dans notre compréhension des fonction immunologiques des récepteurs nucléaires, et décrivons les rôles type cellulaire-spécifiques et des récepteurs nucléaires spécifiques dans la pathogénèse des maladies, et explorons leur potentiel comme cible thérapeutique nouvelle. Ces altérations récepteur-nucléaire-dépendantes du système immunitaire sont accessibles aux manipulations pharmacologiques et suggèrent de nouvelles stratégies thérapeutiques. Linjie Zhao, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 6 novembre 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

*Il est possible d'augmenter la définition de l'image ci-dessus en cliquant dessus (note de l'éditeur de ce post).