Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est afférences vagales. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est afférences vagales. Afficher tous les articles

lundi 20 avril 2015

#Cell #respiration #tronccérébral #nerfvague #vagal #neuronessensorielsvagaux #P2ry1 #Npy2r Contrôle différentiel de la respiration par différents sous-types de neurones sensoriels vagaux

Le contrôle génétique des neurones sensitifs vagaux en révèlent deux sous-types, d’une connectivité poumon-cerveau distincte. L’activation optogénétique révèle que l’un des sous-types provoque le blocage aigu de la respiration, alors que l’autre sous-type médie la stimulation d’une respiration rapide et superficielle.
Brainstem = Tronc Cérébral
Vagal Sensory Neurons = Neurones Sensoriels Vagaux
Lung = Poumon
Respiration = Respiration
Activating P2ry1 Neurons = Neurones activateurs P2ry1
Apnea = Apnée
Activating Npy2r Neurons = Neurones Activateurs Npy2r
Rapid/Shallow Breathing = Respiration Rapide/Superficielle
La respiration est essentielle pour la survie, elle fonctionne sous contrôle neural précis. Le nerf vague est un conduit majeur de l’influx nerveux entre cerveau et poumon, requis pour une respiration normale. Ici, nous identifions deux populations d’afférences nerveuses vagales chez la souris (P2ry1, Npry2r), composées chacune d’une centaine de neurones exerçant des effets puissants et opposés sur la respiration. La cartographie anatomique génétiquement guidée a révélé que ces neurones innervent le poumon de manière très dense, et envoient des projections nerveuses longue-distance aux différentes cibles du tronc cérébral. Les neurones Npy2r sont majoritairement représentés par des fibres C à conduction lente, alors que les neurones P2ry1 sont majoritairement représentés par des fibres A à conduction rapide, contactant les cellules endocrines pulmonaires (corps neuroépithéliaux). La stimulation optogénétique des neurones P2ry1 provoque le blocage de la respiration, piégeant les animaux en phase d’expiration, alors que la stimulation des neurones Npy2r provoque une respiration rapide et superficielle. L’activation des neurones P2ry1 n’a eu d’effet ni sur le rythme cardiaque ni sur le contrôle du gradient de pression gastro-oesophagienne, fonctions pourtant également soumises à contrôle vagal. Ainsi, le nerf vague comprend des neurones sensitifs indissociables, constituant des conductions nerveuses en lien spécifique avec des connections anatomiques et des fonctions physiologiques spécifiques associées. Rui B. Chang et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 16 avril 2015

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mardi 25 novembre 2014

#toux #afférencesvagales #récepteurP2X3 #AF-219 #antitussifs Antagoniste AF-219 du récepteur P2X3 dans la toux chronique réfractaire : un essai de phase 2 randomisé, en double – aveugle, et contrôlé par placebo

Source iconographique et légendaire: http://revue.medhyg.ch/print.php3?sid=24140
Des études précliniques suggèrent que les récepteurs P2X3 sont exprimés par des afférences vagales au niveau du système respiratoire, contribuant ce faisant à l’hypersensibilisation des neurones sensitifs. Les récepteurs P2X3 pourraient jouer un rôle dans la médiation du réflexe de la toux, menant à la toux chronique.  Notre but était d’étudier l’efficacité d’un antagoniste P2X3 premier produit d’une nouvelle classe de médicament AF-219, pour la réduction de la fréquence de la toux chez les patients atteints de toux chronique réfractaire.

Nous avons effectué un essai croisé en deux périodes, en double – aveugle contrôlé par placebo, dans un seul centre situé au Royaume – Uni. Nous avons, à l’aide d’une séquence générée par ordinateur, placé de manière aléatoire les patients atteints de toux chronique réfractaire, soit dans le groupe de sujets recevant AF-219  à raison de 600 mg deux fois par jour, soit dans le groupe de sujets recevant le placebo (1:1) ; puis, à la suite d’une période de lavage de deux semaines (période au cours de laquelle les patients ne reçoivent pas les médicaments habituels)*, les patients assignés ont été placés sous un autre traitement. Ni les patients, ni le personnel soignant, ni les investigateurs n’avaient accès au tableau de randomisation. Nous avons mesuré la fréquence quotidienne des épisodes de toux (critère principal d’évaluation) à la ligne de base, puis après 2 semaines de traitement, à l’aide d’enregistrements des épisodes de toux sur 24 h. L’analyse primaire a été effectuée selon un modèle à effets mixtes sur la population en intention de traiter. (…).

Sur 34 sujets étudiés entre le 22 septembre 2011 et le 29 novembre 2012, nous avons répartis de manière aléatoire 24 patients (âge moyen 54.5 ans ; Déviation Standard [DS] 11.1). Dans l’analyse de cas, la fréquence d’épisodes de toux était diminuée de 75% chez les patients recevant  AF-219 versus ceux recevant le placebo (p=0.0003). La fréquence diurne a chuté, à partir d’une moyenne de 37 épisodes de toux par heure (DS 32) à 11 (8) épisodes de toux par heure après administration de AF-219 versus 65 (163) épisodes de toux par heure à 44 (51) épisodes de toux après placebo. Six patients se sont retirés avant la fin de l’étude du fait de troubles gustatifs, qui ont été rapportés par tous les patients prenant AF-219.

Les antagonistes aux récepteurs P2X3 semblent jouer un rôle clé dans la médiation de l’hypersensibilité neuronale dans la toux. Les antagonistes des récepteurs P2X3 comme AF-219 constituent un nouveau groupe prometteur d’antitussifs.  Rayid Abdulqawi PhD et al, The Lancet, publication en ligne en avant – première, 25 novembre 2014

*note du traducteur

Financement : Afferent Pharmaceuticals

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ