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jeudi 21 mars 2019

#trendsincancer #cancer #tête #cou #thérapiescombinées Évasion Immunitaire et Cancer de la Tête et du Cou : Fondements des Thérapies de Combinaison

Voies d’Immunomodulation Ciblables dans le Cancer du Cou et de la Tête. Les axes immunitaires inhibiteurs et co-stimulateurs sont nombreuses dans le microvenvironnement du cancer de la tête et du cou ; et les interactions entre récepteur et ligand représentent des cibles thérapeutiques. Les médicaments antagonistes des voies inhibitrices et les médicaments agonistes des voies de costimulation sont étudiés dans le cadre de nombreux essais cliniques et sont indiquées à proximité de leur récepteur cible s’il y a lieu. APC, cellule présentatrice d’antigène ; GITR, protéine de fusion au TNFR induite par les glucocorticoïdes ; HVEM, médiateur d’entrée du virus de l’herpès ; ICOS, co-stimulateur des lymphocytes T inductibles ; LAG-3, gène activateur des lymphocytes 3 ; MHC, complexe majeur d’histocompatibilité ; PD-1, protéine programmée 1 de mort cellulaire ; PVR, récepteur à poliovirus ; TIGIT, domaine de chaîne d’immunoglobuline de lymphocyte T et domaine ITIM ; TIM-3, domaine d’Immunoglobuline de cellule T contenant de la mucine 3 ; VISTA, domaine V des immunoglobulines de suppression de l’activation des lymphocytes T ; BTLA-4, atténuateur 4 des lymphocytes B et T.  
Les cancers de la tête et du cou sont défigurants et mortels, et les traitements actuels n’ont pas répondu aux attentes en termes de morbidité et de mortalité. La nature riche du infiltrat immunitaire dans ces tumeurs les désigne comme candidates à au traitement par immunothérapie ; et le succès obtenu par cette classe de médicaments a été documentée, en ce qui concerne le cancer de la tête et du cou récidivant et métastatique. Cependant, les mono-immunothérapies n’ont généré que des réponses transitoires ; et, si toutefois réponses durables il y a eu, elles n’ont concerné qu’un échantillon minoritaire de patients. La cartographie des évasions immunitaires constatées dans le microenvironnement tumoral des cancers de la tête et du cou mène vers la mise au point de stratégies rationnelles permettant de maîtriser le développement de cette tolérance. Nous présentons ici un aperçu des voies de réaction immunitaire déficientes dans le microenvironnement des cancers de la tête et du cou et discutons des stratégies de traitements de combinaison pour remédier aux faiblesses des médicaments de contrôle immunitaire administrés en monothérapie. Joshua D. Horton, et al, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 20 mars 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ 

jeudi 13 janvier 2011

Radiothérapie d'épargne de la parotide à intensité modulée versus radiothérapie conventionnelle dans le cancer de la tête et du cou (PARSPORT): un essai multicentrique radomisé contrôlé de phase 3

Régions anatomiques de la tête et du cou. Source: Encyclopédie médicale Vulgaris
La xérostomie est l'effet secondaire tardif le plus commun en radiothérapie de la tête et du cou. En comparaison de la radiothérapie conventionnelle, la radiothérapie à intensité modulée (IMRT) a la faculté réduire le taux d'irradiation des glandes partotides. Nous avons examiné l'hypothèse selon laquelle la radiothérapie d'épargne des glandes partotides réduite l'incidence de xérostomie sévère chez les patients. (...)

47 patients étaient inclus dans chaque groupe de traitement. Le temps médian de suivi était de 44 mois. 6 patients de chaque groupe sont décédés avant 12 mois de traitement; 7 patients du groupe de radiothérapie conventionnelle et 2 patients du groupe IMRT n'ont pas été examinés à 12 mois de traitement. (...)

Le traitement d'épargne des glandes parotides IMRT a réduit significativement l'incidence de la xérostomie et permis aux patients de recouvrer la fonction de salivation et d'améliorer leur qualité de vie associée. Ces données soutiennent donc que l'utilisation du traitement IMRT apporte un bénéfice dans le traitement des carcinomes à cellules squameuses de la tête et du cou. Christopher M Nutting et al, The Lancet Oncology, Early Online Publication, 13 January 2011

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ