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mardi 14 février 2017

#thelancet #chirurgiedeprothèsetotale #âge Effets de l’âge du patient au moment de l’intervention sur le risque de chirurgie de remplacement après chirurgie de prothèse totale de hanche ou de genou : étude de cohorte basée sur la population

Prothèse de hanche en titane, avec tête en céramique et cotyle en polyéthylène.
Source iconographique et légendaire: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hip_prosthesis.jpg
Les arthroplasties totales, effectuées en cas d’atteinte du dernier stade de l’arthrose de la hanche ou du genou sont rentables et présentent des améliorations cliniques significatives. Cependant, de solides données relatives au risque de nécessité de changement de prothèse au cours de la vie ne sont pas disponibles pour l’aide à la décision du patient lui-même; ce qui représente un problème particulier chez les patients jeunes devant décider du calendrier le plus favorable pour leur chirurgie.

Nous avons effectué une analyse de survie des prothèses chez tous les patients répertoriés dans les données de liaison de pratique et recherche cliniques (Datalink), qui avaient subi une chirurgie de prothèse totale de hanche ou de genou. Ces données étaient ajustées pour la mortalité toutes causes confondues avec les données extraites de l’Office pour les Statistiques Nationales et utilisées pour générer des évaluations des risques d’une chirurgie de remplacement de prothèse en fonction de l’âge auquel a été réalisée la première chirurgie.

Nous avons identifié 63 158 patients qui avaient subi une chirurgie de prothèse totale de hanche et 54 276 qui avaient subi une chirurgie de prothèse totale de genou entre le 1er janvier 1991 et le 10 août 2011, et avons suivi ces patients sur une durée maximale de 20 ans. Pour ce qui est de la chirurgie totale de hanche, le taux de survie à 10 ans des prothèses était de 95.6% (Intervalle de Confiance [IC] 95% 95.3-95.9) ; le taux de survie à 20 ans s’établissant à 85.0% (83.2-86.6). Pour ce qui est de la chirurgie totale du genou, le taux de survie à 10 ans était de 96.1% (95.8-96.4) et le taux de survie à 20 ans de 89.7% (87.5-91.5). 
Le risque d’avoir à subir une chirurgie de remplacement de prothèse chez des patients qui avaient subi une première chirurgie de prothèse totale de hanche ou de genou à un âge supérieur à 70 ans était de 5%, sans différence entre les sexes. Pour ceux qui avaient subi une première chirurgie à un âge inférieur à 70 ans, cependant, le risque d’avoir à subir à nouveau une chirurgie de remplacement de prothèse pouvait s’élever jusqu’à 35% (IC 95% 30.9-39.1) pour les hommes au début de la cinquantaine, avec de grandes différences entre patients hommes et femmes (probabilité de 15% inférieure chez les femmes dans le même groupe d’âge). La période médiane de temps s’écoulant entre la première chirurgie et la chirurgie de remplacement de prothèse était de 4.4 ans chez les patients qui avaient subi la première chirurgie avant l’âge de 60 ans.

Notre étude a fait usage d’une nouvelle méthode d’investigation et apporte un nouvel éclairage sur l’impact de l’âge de la première intervention de chirurgie de prothèse totale sur la probabilité du risque d’avoir à subir une chirurgie de remplacement de prothèse au cours de la vie. Nos résultats remettent en cause la tendance à faire subir des chirurgies de prothèses totales de hanche et de genou à un jeune âge ; ces données devraient être diffusées à l’attention des patients afin qu’ils soient en mesure de prendre part au processus de prise de décision. Lee E bayliss, FRCS, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 13 février 2017

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ        

mardi 13 mars 2012

Taux de rejet dans les opérations de remplacement de hanche à base métal-métal: analyse de données du Registre National Commun de l'Angleterre et du Pays de Galles

Cimentée ou non, tige en métal ou en titane; articulation en plastique, en métal ou en céramique: pour chaque patient le médecin choisit le type de prothèse idéal. Dr Jacques Blanchard, Lausanne, Suisse.
Source:  http://sante.24heures.ch/article/proth%C3%A8se-de-la-hanche-par-voie-mini-invasive
Les remplacements totaux de hanche (PTH) sont extrêmement communs. Certaines prothèses ne "prennent" pas, plus particulièrement chez les patients jeunes; nécessitant une révision, le plus souvent du fait d'un relâchement après la pose ou d'une dislocation. Les chirurgiens ont essayé de resoudre ce problème en implantant des prothèses à surfaces de contact à large diamètre. Notre but était d'étudier si les surfaces de contact de base métal-métal permettent une longévité meilleure des implants que d'autre matériaux; et si des têtes de dimension plus élevée résultent également en une amélioration de la survie des implants.

Nous avons analysé le Registre National Commun de l'Angleterre et du Pays de Galles, pour ce qui est des remplacements primaires de hanche (402 051, dont 31 171 de base métal-métal) effectuées entre 2003 et 2011. Notre analyse s'est basée sur un modèle paramétrique multivariable souple (...) pour estimer l'incidence de révision sur les risques, ajustée des covariables.

Les PTH ont montré un taux élevé d'échecs. Les échecs étaient liés aux dimensions repectives des têtes, les têtes de taille élevée s'altérant plus vite (3,2 % d'incidence cumulée de révision pour les têtes de 28 mm de diamètre et 5,1% pour les têtes de 52 mm de diamètre; à 5 ans, chez les hommes âgés de 60 ans).
Les taux de révision à 5 ans chez les femmes était de 6,1% pour les têtes à base métal-métal de 46 mm de diamètre, en comparaison de l'incidence de 1,6% de révision pour les têtes de 28 mm de diamètre métal-sur-polyéthylène.
En revanche, les articulations céramique-sur-céramique à tête plus large était ont permis une meilleure survie des implants (taux de révision à 5 ans: 3,3% avec des têtes de 28 mm de diamètre et 2,0% avec des têtes de 40 mm pour les hommes âgés de 60 ans).

Les articulations à base métal-métal montrent un taux de survie bas des implants, en comparaison des autres options; et ne devraient donc pas être utilisés. Tous les patients porteurs devraients être suivis de près, plus particulièrement les jeunes femmes porteuses d'implants à diamètre élevé des têtes. Du fait que le matériel céramique-sur-céramique à grand diamètre semble bien fonctionner, nous préconisons leur utilisation. Alison J Smith MSc et al, in The Lancet, Early Online Publication, 13 March 2012

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ