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vendredi 29 septembre 2017

#cell #cancer #protéomique #cellules #ciblesthérapeutiques La Protéomique Chimique comme Outil d’Identification de Cibles Thérapeutiques dans un Cancer Génétiquement Défin

La protéomique chimique, combinée à l'analyse fonctionnelle, permettent d'identifier cystéines comme cibles thérapeutiques chez les protéines soumises à régulation NRF2, qui contribuent à la croissance des cellules porteuses du gène mutant KEAP1
Le facteur de transcription NRF2 est un régulateur majeur de la réponse cellulaire antioxydante ; il est généralement activé dans les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) par, par exemple, des mutations situées dans l’élément à régulation négative KEAP1. Alors que l’inhibition pharmacologique directe NRF2 se révèle difficile, son activation aberrante requière des réseaux biochimiques dans les cellules cancéreuses qui pourraient être à l’origine de vulnérabilités spécifiques. Ici, nous utilisons la protéomique pour cartographier des protéines thérapeutiques qui sont sélectivement exprimées dans les cellules de CBNPC porteuses du gène mutant KEAP1. Parmi ces dernières, on distingue principalement la protéine NR0B1, un récepteur nucléaire orphelin dont nous montrons l’implication dans un complexe protéique multimérique permettant de soumettre à régulation le produit de transcription des cellules de CBNPC porteuses du gène mutant KEAP1. Puis, nous identifions de petites molécules ciblant de manière covalente une cystéine conservée au sein du domaine d’interaction de la protéine NR0B1 ; et nous démontrons que ces composés perturbent les complexes NR0B1 et altèrent la croissance des cellules cancéreuses porteuses du gène mutant KEAP1 indépendantes de l’ancrage. Nos résultats désignent NR0B1 comme régulateur de transcription permissif du développement des cancers du poumon NRF2-dépendants, pouvant de ce fait servir de cible thérapeutique. Liron Bar-Peled, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 28 septembre 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ 

mardi 27 mai 2014

Fibrose pulmonaire idiopathique chez les bénéficiaires de Medicare* aux États – Unis, âgés de 65 ans et plus : incidence, prévalence, et survie 2001-2011

Le facteur de transcription Nrf2 joue un rôle clé dans la différenciation des fibroblastes pulmonaires et constitue donc une nouvelle cible  thérapeutique prometteuse dans la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI).
Source iconographique et légendaire: http://www.idf.inserm.fr/rubriques/actualites-scientifiques/les-breves-scientifiques
Les données publiées d’épidémiologie de fibrose pulmonaire idiopathique aux États-Unis sont peu nombreuses. Nous avons cherché à estimer l’incidence, la prévalence et le risque de mortalité par fibrose pulmonaire idiopathique chez les bénéficiaires de Medicare* aux États-Unis.

Nous avons fait usage d’un échantillon aléatoire de sujets correspondant à 5% des bénéficiaires de Medicare* (âgés de 65 ans et plus), obtenues au cours des années 2000-2011 comme source de données. La fibrose pulmonaire idiopathique était définie selon la 9ème édition de la Classification Internationale des Maladies, relative à la modification des codes de diagnostic. Nous avons estimé l’incidence annuelle et la prévalence cumulée de fibrose pulmonaire idiopathique, la médiane de survie des patients, et les facteurs de risque potentiels pour le diagnostic de la fibrose pulmonaire idiopathique et les décès relevés entre 2001 et 2011. Nous avons aussi estimé l’incidence et la prévalence utilisant des algorithmes plus restrictifs pour le diagnostic.

L’incidence annuelle de fibrose idiopathique pulmonaire au sein de la population Medicare* est restée stable entre 2001 et 2011, avec une estimation globale de 93.7 cas pour 100 000 personnes – années en 2001, à 494.5 cas pour 100 000 personnes en 2011. Parmi les patients appartenant à la population Medicare* nouvellement diagnostiqués (âge moyen 79.4 ans [Déviation Standard 7.2], 54% de femmes, 91% de caucasiens), la médiane de survie était de 3.8 ans (Intervalle de Confiance -IC- 95%). L’âge avancé et le sexe masculin étaient associés à une incidence plus élevée de maladie et une période de survie plus courte après diagnostic. Le risque de mortalité était plus bas chez les patients les plus récemment diagnostiqués (médiane de survie 3.3 ans [IC 95% 3.0-3.8 en 2001 versus 4.0 ans [3.8-4.5] en 2004).

Les données rendues ici montrent que l’incidence et la prévalence de la fibrose pulmonaire idiopathique chez les personnes âgées de 65 ans et plus aux États-Unis sont largement plus élevées en comparaison des données précédemment publiées, et que la prévalence de la maladie est en augmentation, y compris dans les sous-groupes construits selon des algorithmes plus restrictifs en termes de diagnostic. Toutefois, les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique âgés de 65 ans et plus vivaient plus longtemps en 2011 que 10 ans auparavant, ce qui pourrait en partie expliquer l’augmentation continue de la prévalence de cette pathologie. Prof Ganesh Raghu MD et al, dans The Lancet Respiratory Medicine, publication en ligne en avant – première, 27 mai 2014

* : Système d’Assurance Santé géré par le gouvernement  des États-Unis (Source : Wikipedia)

Financement : Biogen Idec

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ    

mardi 18 mars 2014

Réseau de régulation Nrf2 comme interface entre métabolismes redox et intermédiaire

Nrf2, une nouvelle cible thérapeutique prometteuse dans la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI). Le facteur de transcription Nrf2 joue un rôle clé  dans la différenciation des fibroblastes pulmonaires et constitue une nouvelle cible thérapeutique prometteuse dans la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), maladie incurable dont la prévalence se situe entre 13 et 20 cas pour 100 000.
Source iconographique et légendaire: http://www.idf.inserm.fr/rubriques/actualites-scientifiques/les-breves-scientifiques
La protéine Nrf2 (Nuclear factor-erythoroid 2 p45-related factor 2 dans le texte) est un facteur de transcription soumettant à régulation le status redox de la cellule. Nrf2 est contrôlée par un réseau transcriptionnel/épigénétique et post translationnel qui provoque son activation au cours des perturbations redox, de l’inflammation, de la stimulation des facteurs de croissance, des flux de nutrients et d’énergie, permettant ce faisant à ce facteur d’orchestrer les réponses adaptatives à diverses formes de stress. Au-delà de son rôle médiateur de la stimulation de l’induction des gènes antioxydants et de détoxification par le stress, Nrf2 contribue à l’adaptation à la fois par la régulation positive de la réparation et la dégradation des macromolécules endommagées, et par la modulation du métabolisme intermédiaire. Dans ce dernier cas, Nrf2 inhibe la lipogénèse, facilite la β-oxydation des acides gras et le flux de la voie des pentoses phosphates, et augmente la régénération du NADPH et la biosynthèse des purines. Ces observations suggèrent que Nrf2 dirige la reprogrammation métabolique induite par le stress. John D. Hayes et Albena T. Dinkova-Kostova, dans Trends in Biochemical Sciences – 1040, publication en ligne en avant – première, 16 mars 2014


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ