Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est perte de poids. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est perte de poids. Afficher tous les articles

mercredi 17 novembre 2021

#thelancet #obésité #cagrilintide #liraglutide Cagrilintide une fois par semaine pour la gestion du poids chez les personnes en surpoids et obèses : un essai de phase 2 multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo et contrôle actif, de recherche de dose

Cette parodie de la Marche du Progrès rappelle qu'en 2000, l'humanité a atteint un point de repère historique. Pour la prmière fois dans l'évolution humaine, le nombre d'adultes en surcharge pondérale a dépassé celui des personnes dont le poids est insuffisant.
Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Obésité

 

L'amyline naturelle est une hormone pancréatique qui induit la satiété. Le cagrilintide est un analogue de l'amyline à action prolongée à l'étude pour la gestion du poids. Nous avons évalué la relation dose-réponse du cagrilintide concernant les effets sur le poids corporel, la sécurité et la tolérance.

Nous avons mené un essai de phase 2 multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo et contrôle actif, de recherche de dose dans 57 sites comprenant des hôpitaux, des cliniques spécialisées et des centres de soins primaires situés dans dix pays (Canada, Danemark, Finlande, Irlande, Japon, Pologne, Serbie, Afrique du Sud, Royaume-Uni et États-Unis). Les participants éligibles étaient des adultes âgés d'au moins 18 ans sans diabète, avec un indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2 ou d'au moins 27 kg/m2 souffrant d'hypertension ou de dyslipidémie. Les participants ont été assignés au hasard (6:1) à des auto-injections sous-cutanées de cagrilintide une fois par semaine (0,3, 0,6, 1,2, 2,4 ou 4,5 mg), de liraglutide une fois par jour 3,0 mg, ou un placebo apparié en volume (pour six groupes placebo). L'essai était composé d’une période de traitement de 26 semaines, y compris une période d'escalade de dose pouvant aller jusqu'à 6 semaines, et d’une période de suivi de 6 semaines sans traitement. Les participants et les investigateurs ont été masqués par rapport au traitement à l'étude assigné en ce qui concerne le traitement actif par rapport au placebo combiné, mais pas par rapport aux différents traitements actifs. Le critère d'évaluation principal était le pourcentage de variation du poids corporel par rapport au départ à la semaine 26, évalué chez tous les participants randomisés selon l'estimation du produit de l'essai (en supposant que tous les participants adhèrent au traitement) et l'estimation de la politique de traitement (indépendamment de l'adhésion au traitement). L'innocuité a été évaluée chez tous les participants qui avaient reçu au moins une dose de traitement randomisé. Cet essai (…) est fermé aux nouveaux participants.

Entre le 1er mars et le 19 août 2019, nous avons assigné au hasard 706 participants au traitement par cagrilintide 0,3 à 4,5 mg (100 à 102 par groupe de dose), 99 au traitement par liraglutide à 3,0 mg et 101 au placebo. L'arrêt définitif du traitement (n=73 [10 %]) s'est produit de manière similaire dans tous les groupes de traitement, principalement en raison d'événements indésirables (n=30 [4%]). Au total, 29 participants (4 %) se sont retirés de l'essai. Selon l'estimation du produit d'essai, les réductions de poids moyennes en pourcentage par rapport à la ligne de base étaient plus importantes avec toutes les doses de cagrilintide (0,3 à 4,5 mg, 6,0 % à 10,8 % [6,4 à 11,5 kg]) versus placebo (3,0% [3,3 kg] ; plage de différence de traitement estimée entre 3,0% et 7,8% ; p<0,001). Les réductions de poids étaient également plus importantes avec le cagrilintide à 4,5 mg par rapport au liraglutide à 3,0 mg (10,8 % [11,5 kg] contre 9,0 % [9,6 kg] ; différence de traitement estimée à 1,8 %, p= 0,03). Des réductions de perte de poids similaires ont été observées avec l'estimation de la politique de traitement. Les événements indésirables les plus fréquents ont été des troubles gastro-intestinaux (p. ex., nausées, constipation et diarrhée) et des réactions au site d'administration. Plus de participants recevant 0,3 à 4,5 mg de cagrilintide ont présenté des événements indésirables gastro-intestinaux par rapport au placebo (41 % à 63 % contre 32 %), principalement des nausées (20 % à 47 % contre 18 %).

Le traitement par cagrilintide chez les personnes en surpoids et obèses a entraîné des réductions significatives du poids corporel et a été bien toléré. Les résultats soutiennent le développement de molécules dotées de nouveaux mécanismes d'action pour la gestion du poids. Prof David C W Lau, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 16 novembre 2021

Financement : Novo Nordisk A/S

Source : The Lancet Online / Préparation post : NZ

lundi 20 août 2018

#thelancet #obésité #liraglutide #semaglutide Efficacité et sécurité du semaglutide en comparaison du liraglutide et placebo pour la perte de poids chez des patients atteints d’obésité : un essai de phase 2 randomisé en double – aveugle, contrôlé par placebo et par médicament actif

 L'image montre une échelle de notation pour l'image corporelle pour les hommes et les femmes. Images 1 à 5 représentent les personnes qui souffrent d'insuffisance pondérale, images 6 à 9 représentent les personnes de poids normal, les images 10 à 13 représentent les personnes en surpoids, et les images 14 à 18 représentent les personnes obèses. Ces vignettes sont utilisées pour la perception de l'image corporelle (...).
Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Body_images_for_obesity.png

L’obésité reste un problème majeur de santé publique, et il est d'une nécessité absolue de trouver des produits pharmaceutiques nouveaux pour parvenir à maîtriser l'obésité. Ainsi, nous avons évalué l’analogue du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) , le semaglutide, en comparaison du liraglutide et placebo pour ce qui est de leur effet sur la perte de poids.

Nous avons réalisé un essai de phase 2 à détermination de gamme posologique, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo et médicament actif. Les patients éligibles étaient des adultes ( 18 ans) non diabétiques, présentant un IMC de 30 kg/m2 ou plus. Nous avons réparti les participants (6:1) dans chaque groupe de traitement actif (c’est-à-dire semaglutide [0.05 mg, 0.1 mg, 0.2 mg, 0.3 mg, ou 0.4 mg ; dont la dose initiale administrée était de 0.05 mg par jour et qui était progressivement augmentée toutes les 4 semaines] ou liraglutide [3.0 mg ; dont la dose initialement administrée était de 0.6 mg/jour et augmentée de 0.6 mg chaque semaine] ou le placebo correspondant (un volume d’injection et calendrier d’augmentation de dose similaire au traitement actif) à l’aide d’un système de randomisation par blocs de 56. Toutes les doses de traitement ont été administrées par injections sous-cutanées monoquotidiennes. Ni les participants ni les investigateurs n’avaient accès au tableau de randomisation pour ce qui est du traitement administré ; en revanche, ils avaient accès aux doses administrées. Le critère principal d’évaluation de l’essai était le pourcentage de poids perdu à la semaine 52. L’analyse principale a été faite à l’aide d’une estimation ANCOVA sur population en intention de traiter avec des données manquantes dérivées des données placebo mutualisées. (…).

Entre le 1er octobre 2015 et le 11 février 2016, 957 sujets ont été répartis au hasard (102-103 participants par groupe de traitement actif et 136 dans le groupe placebo mutualisé). Les valeurs moyennes des paramètres principaux relevées à la ligne de base étaient 47 ans pour l’âge, 111,5 kg pour le poids corporel, et 39.3 kg / m2 pour l’IMC. Les données relatives au poids corporel étaient disponibles chez 891 (93%) des 957 participants à la semaine 52. La perte de poids estimée était de -2.3% pour le groupe placebo versus -6.0% (0.05 mg), -8.6% (0.1 mg), -11.6% (0.2 mg), -11.2% (0.3 mg), et -13.8% (0.4 mg) pour les groupes semaglutide. Tous les groupes versus placebo étaient significatifs (pnon ajusté 0.0010), et sont restés significatifs après ajustement pour tests multi-séquentiels (p0.0055). Les réductions moyennes en poids corporel pour les doses administrées de semaglutide de 0.2 mg ou plus versus liraglutide étaient toutes significatives (de -13.8% à -11.2% versus -7.8%). Une perte de poids estimée à 10% ou plus est survenue chez 10% des participants recevant le placebo en comparaison des 37-65% recevant 0.1 mg ou plus de semaglutide (p<0.0001 versus placebo). 
Toutes les doses de semaglutide étaient généralement bien tolérées, sans occurrence de problèmes d’innocuité. Les événements indésirables les plus communément rapportés étaient symptômes gastrointestinaux, principalement des nausées ; comme précédemment relevé lors d’autres essais d’évaluation des agonistes du récepteur GLP-1.

En combinaison avec du conseil en matière diététique et de pratique d’une activité physique, le semaglutide était bien toléré sur les 52 semaines et a produit une perte de poids cliniquement significative par rapport au placebo, à toutes les doses testées. Prof Patrick M O’Neil, PhD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 16 août 2018

Financement : Novo Nordisk A/S

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

lundi 2 novembre 2015

#thelancetdiabetes&endocrinology #obésité #pertedepoids #régimealimentaire Effet d’un régime alimentaire pauvre en matières grasses versus autre régime alimentaire sur les changements en poids corporel à long terme chez des adultes : revue systématique de littérature et méta-analyse

Souris transgéniques obèses.
Source: http://www.i2mc.inserm.fr/equipe-3--342366.kjsp?RH=1310392587568
L’efficacité des régimes alimentaires pauvres en matières grasses pour la perte de poids à long terme a fait l’objet de débats pendant des décennies, à l’aide d’un grand nombre d’essais randomisés contrôlés (ERCs) et de récentes revues de littérature, rendant compte de résultats mitigés. Notre but était de résumer l’ensemble considérable de preuves provenant des ERCs pour déterminer si les régimes pauvres en matières grasses contribuent à une perte de poids plus importante que les régimes habituels des participants, à savoir les régimes pauvres en hydrates de carbone, et autres régimes plus riches en matières grasses.

Nous avons effectué une revue de littérature systématique ainsi qu’une méta-analyse de la variance des effets aléatoires des ERCs, comparant l’effet à long terme (≥ 1 an) d’interventions sur la prise alimentaire par régime alimentaire pauvre en matières grasses et régime alimentaire plus riche en matière grasse sur la perte de poids par le truchement de recherches dans les bases de données MEDLINE, Embase, du Registre Central des Essais Contrôlés (CENTRAL), et de la base de données des revues de littérature scientifique systématique Cochrane pour identifier les essais éligibles, publiés à partir de la création de la base de données, jusqu’au 31 juillet 2014. Nous avons exclu les essais dont l’un des groupes de sujets incluait une composante de perte de poids non liée à un régime alimentaire sans que l’autre groupe ne l’inclue, ainsi que des essais testant des compléments alimentaires ou des essais de boissons substituts de repas. Les données incluant les principaux critères d’évaluation des différences moyennes de changement de poids entre les différentes interventions sur le régime alimentaire ; et si ces interventions étaient entreprises dans le but de perdre du poids corporel, dans le but de maintenir un poids corporel donné, ou pour tout autre but, ont été extraites de comptes rendus publiés. Nous avons estimé les différences entre valeurs moyennes pondérées (DVMP) à l’aide du modèle à effets aléatoires de Der Simonian et Laird.

3517 citations ont été identifiées par la recherche dans les bases de données et 53 études ont satisfait à nos critères d’inclusion, incluant 68 128 participants (69 comparaisons). Dans les essais de perte de poids, les interventions à bas taux en hydrate de carbone ont conduit à une perte de poids significativement plus élevées que pour les interventions à bas taux de matières grasses (18 comparaisons ; DVMP 1.15 kg [Intervalle de Confiance -IC- 95% de 0.52 à 1.79] ; I2=10%). Les interventions à bas taux en matières grasses n’ont pas conduit aux mêmes différences en termes de changement de poids, comparé aux autres interventions à taux élevé en matière grasses pour la perte de poids (19 comparaisons ; DVMP 0.36 kg [de -0.66 à 1.37] ; I2=82%), et ont mené à une plus perte de poids plus importante lorsque comparée à celle obtenue par régime habituel (huit comparaisons ; -5.41 kg [de -7.29 à -3.54] ; I2=68%). De la même façon, les résultats relatifs à des essais de non perte de poids et de maintien de poids - dans la réalisation desquels aucun régime à bas taux d’hydrates de carbone n’a été testé - a montré que les interventions à basse teneur en graisses versus haute teneur en graisses ont eu le même effet sur la perte de poids, et que les interventions à basse teneur en graisse ont conduit à une perte de poids supérieure que le régime alimentaire habituel . Pour ce qui est des essais de perte de poids, les interventions à taux plus élevé en matières grasses ont conduit à une perte de poids significativement plus élevée que les interventions à taux bas en matières grasses, quand les groupes différaient de plus de 5% de calories obtenues à partir des graisses au suivi (18 comparaisons ; DVMP 1.04 kg [IC 95% de 0.06 à 2.03] ; I2=78%), et quand la différence en triglycérides sériques entre les deux interventions, au suivi, étaient d’au moins 0.06 mmol/L (17 comparaisons ; 1.38 kg [de 0.50 à 2.25]; I2=62%).

Ces résultats suggèrent que l’effet à long terme d’une intervention à taux bas en matières grasses  sur le poids corporel dépend de l’intensité de l’intervention dans le groupe de comparaison. Lorsque comparée à des interventions de même intensité, les résultats obtenus sur des ERCs ne plaident pas en faveur de la supériorité des régimes à taux bas en matières grasses pour la perte de poids à long terme. Dr Deirdre K Tobias, ScD et al, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant - première, 29 octobre 2015

Financement : National Institutes of Health et American Diabetes Association.

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ