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mercredi 9 décembre 2020

#Cell #signalisation #phosphorylation #GPCR Type de phosphorylation du GPCR* et orchestration de la signalisation sous médiation de l’arrestine

Codes barre de phosphorylation GPCR
Conformation et recrutement divers de l'arrestine
Voies de signalisation distinctes

 

La liaison de l’arrestine aux récepteurs couplés aux protéines G (GPCRs) phosphorylés contrôle de nombreux aspects de la signalisation cellulaire. Le nombre et l’arrangement des groupes phosphate peut varier de manière substantielle pour un GPCR donné, et différents schémas de phosphorylation relayent différents effets médiés par l’arrestine. Ici, nous déterminons comment la phosphorylation du GPCR influence le comportement de l’arrestine par simulation au niveau atomique ; et comment la spectroscopie dirigée par la topologie des sites actifs révèle les effets de différents schémas de phosphorylation sur la liaison et la conformation de l’arrestine. Nous montrons que les schémas de phosphorylation favorisant la liaison diffèrent de ceux favorisant les changements conformationnels liés à l’activation. À la fois la liaison et la conformation dépendent plus de l’arrangement des groupes phosphate que de leur nombre total ; différentes localisations de survenue de phosphorylations exerçant parfois des effets opposés. Les schémas de phosphorylation favorisent une grande variété de conformations d’arrestine de manière sélective, affectant différemment des sites d’arrestine impliqués dans le repliement de protéines de signalisation distinctes. Nous révélons également les mécanismes moléculaires de ces phénomènes. Notre travail révèle la base structurelle de l’hypothèse déjà ancienne du « code-barre » et conduit vers d’importantes implications pour la découverte de médicaments ciblant le GPCR. Naomi R. Latorraca, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 8 décembre 2020

*GPCR = Récepteur Couplé aux Protéines G

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 3 mars 2017

#cell #terre #soupeprimitive #métabolisme #phosphate Vestiges d’un métabolisme ancien sans Phosphate

Est - il possible que des systèmes vivants proviennent de réseaux métaboliques anciens, avant l'incorporation de phosphate?
Le phosphate est essentiel à tous les systèmes vivants, il représente un élément de construction de la machinerie génétique et métabolique. Cependant, la question de savoir comment le phosphate pouvait avoir assuré ce rôle central dans la soupe primordiale, au vu de sa faible accesibilité goéochimique, reste aujourd'hui sans réponse. 
Nous avons utilisé des approches de biologie des systèmes pour l’exploration des hypothèses alternatives selon lesquelles un protométabolisme pourrait avoir apparu avant l’incorporation du phosphate. Etonnamment, nous avons identifié un métabolisme central indépendant du phosphate pouvant se produire à partir de simples composés prébiotiques. Ce réseau est supposé soutenir la biosynthèse d’un large éventail de biomolécules clé. Cet enrichissement sert aux enzymes utilisant les groupements fer-souffre, et le fait que les goulets d’étranglement thermodynamique sont plus facilement surmontables par les couplages thiosester que les couplages phosphate, suggère que ce réseau pourrait représenter un « fossile métabolique » d’une biochimie précoce non-enzymatique et dépourvue de phosphate. Nos résultats corroborent et étendent les propositions précédentes selon lesquelles un supposé métabolisme basé sur les thioesters pouvait avoir précédé l’incorporation de phosphate et l'existence d’un système génétique basé sur l’ARN. Joshua E. Goldford, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 2 mars 2017


Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ