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mardi 4 juillet 2017

#trendsinendocrinologyandmetabolism #peau #thermorégulation #métabolismedeslipides Le poids du métabolisme des lipides de l’épiderme dans la physiologie du Corps entier

L’épiderme de la peau et ses appendices constituent une barrière entre le milieu interne et l’environnement extérieur. L’épiderme est en outre divisé en cinq différentes couches : stratum basale (SB), stratum spinosum (SS), stratum granulosum (SG), stratum lucidum (SL), et stratum corneum (SC). Les très longues chaînes d’acides gras, le cholestérol, et les sphingolipides (plus spécialement les céramides, acyl céramides, et glycocéramides) sont importants pour la fonction de barrière. L’échafaudage de l’organisation lipidique dans la matrice lipidique extracellulaire est composée d’acylcéramides et de céramides contenant des chaînes acyles ultra-longues, qui établissent des liaisons covalentes avec les protéines structurelles de la peau, involucrine incluse. Abréviations : env., enveloppe ; SPR, petite protéine riche en proline.  
La peau est l’organe sensoriel le plus important du corps humain. Non seulement la peau empêche les pertes hydriques et d’autres composantes corporelles, elle est aussi impliquée dans la régulation de la température corporelle et sert de barrière essentielle, protégeant les mammifères à la fois en environnement usuel et en environnement extrême. Étant donné l’importance de la peau dans la  régulation de la température, il est surprenant que les altérations adaptatives de la morphologie et des fonctions cutanées n’aient été que vaguement associées à des réponses physiologiques systémiques. Bien qu’un métabolisme des lipides altéré de la peau soit souvent à l’origine d’altérations de la barrière de perméabilité et des propriétés isolantes de la peau, son rôle dans la régulation de la physiologie systémique et le métabolisme est encore loin d’être reconnu. Vibeke Kruse, Ditte Nees, et Nils J. Faegerman, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 28 juin 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 9 septembre 2016

#cell #neurones #chaleur #températurecorporelle #hypothalamuspréoptique Neurones sensibles à la chaleur contrôlant la température corporelle

Une population spécifique de neurones soumet la température corporelle à régulation  par la coordination de la réponse comportementale et autonome à la chaleur 
La thermorégulation est l’une des fonctions vitales assurées par le cerveau, mais la manière dont les informations relatives à la température sont converties en réponses homéostatiques reste inconnue. Ici, nous utilisons une approche non-biaisée de séquençage de l’ARN activité-dépendant pour identifier les neurones sensibles à la chaleur (WSNs – pour Warm Sensitive Neurons dans le texte) dans l’hypothalamus préoptique, chef d’orchestre de la réponse homéostatique à la chaleur. Nous montrons que ces WSNs se caractérisent par la co-expression des neuropeptides BNDF et PACAP, sur un plan moléculaire. Des enregistrements optiques effectués sur des modèles comportementaux de souris vigiles révèlent que ces neurones sont sélectivement activés par un comportement de recherche d’un environnement à température froide. L’excitation optogénétique des WSNs déclenche une rapide hypothermie, médiée par des changements réciproques de production et de perte de chaleur, de même qu’un comportement frénétique d’un environnement à température froide. Des manipulations projection spécifiques démontrent que ces trois effecteurs distincts sont contrôlés par des voies de signalisation distinctes.
Ces découvertes révèlent un type de cellule caractérisé sur un plan moléculaire qui coordonne ces réponses comportementales et autonomes à la chaleur. L’identification de ces cellules sensibles à la chaleur fournit un accès génétique au circuit neuronal clé de régulation de la température corporelle chez les mammifères. Chan Lek Tan, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 8 septembre 2016

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

BNDF : Brain Derived Neurotrophic Factor

PACAP : Pituitary adenylate cyclase-activating polypeptide