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mercredi 30 octobre 2019

#trendsinpharmacologicalsciences #miARN #maladieinflammatoire miARNs comme Cibles Thérapeutiques dans la Maladie Inflammatoire

Figure* décrivant des miARNs ciblant des molécules inflammatoires variées, dont la régulation est altérée dans les maladies inflammatoires.

Ce schéma décrit une membrane cellulaire et des récepteurs aux cytokines variés se liant à différentes cytokines le long des voies de signalisation vers l’aval, incluant des kinases et des facteurs de transcription (membres des familles PU.1, STAT, et des familles c-fos, NF6ĸB, AP1, et IRF). Les miARNs dont la régulation est altérée ciblent négativement beaucoup de ces éléments, comme indiqué. Les cercles de couleur correspondent aux maladies inflammatoires : polyarthrite rhumatoïde (RA) en bleu, maladie inflammatoire de l’intestin (IBD) en mauve, dermatite atopique (AD) en vert clair, et psoriasis (P) en vert foncé.   

Au cours de la dernière décennie, nous avons assisté à de considérables développements dans la compréhension des rôles et fonctions des miARNs. En parallèle, l’identification des altérations dans l’expression des miARNs dans la maladie inflammatoire indique leur potentiel comme cibles thérapeutiques. Des traitements pharmacologiques ciblant les miARNs anormalement exprimés pour les maladies inflammatoires n’ont pas encore été introduits en pratique clinique ; cependant, quelques composés de petite taille et des acides nucléiques ciblant les miARNs se sont montrés prometteurs en développement préclinique. Ici, nous nous focalisons sur les récentes avancées dans la compréhension de l’altération de la régulation des miARNs dans les maladies inflammatoires et fournissons un aperçu des développements actuels des thérapies basées sur les miARNs dans ces maladies, en insistant sur les miARNs nouvellement découverts et sur leur utilisation comme cible thérapeutique. Qianjin Lu, et al, dans Trends in Pharmacological Sciences, publication en ligne en avant-première, 29 octobre 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

*Il faut cliquer sur la figure pour en obtenir une netteté optimale (notre de l'éditeur de ce post)

lundi 17 juillet 2017

#thelancet #télémédecine #maladieinflammatoiredelintestin Télémédecine et gestion de la maladie inflammatoire de l’intestin (mylBDcoach) : essai pragmatique, multicentrique, randomisé et contrôlé

Télémédecine: Le Dr Juan Manuel Romero, cardiologue à l’hôpital de Ciudad Obregon, Mexique, effectue une consultation préopératoire avec Alma Guadalupe Xoletxilva et son médecin traitant, Edgar Cuevas, basés à 400 km de distance à La Paz, Basse Californie. 
Source iconographique et légendaire: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Telemedicine_Consult.jpg
Un contrôle rigoureux et personnalisé de la maladie inflammatoire de l’intestin dans un cadre classique est un défi, du fait de la complexité de cette pathologie et de la forte pression exercée sur les établissements de soins externes du fait d’une incidence en augmentation de cette pathologie. Nous comparons les effets d’une autogestion à l'aide d'un système de télémédecine, développé pour tous les sous-types de maladie inflammatoire de l’intestin, sur son application en soins de santé et sur la qualité de vie du patient sous ce régime versus un traitement standard.

Nous avons réalisé cet essai pragmatique, randomisé, dans deux hôpitaux universitaires et deux hôpitaux non-universitaires situés aux Pays-Bas. Des patients externes, âgés de 18-75 ans, atteints d’une maladie inflammatoire de l’intestin avec ou sans anastomose iléo-anale ou iléo-rectale, qui avaient accès à internet et la maîtrise du flamand, étaient répartis de manière aléatoire (1:1) dans les groupes de soins ; soit par le truchement d’un système de télémédecine (mylBDcoach) monitorant et enregistrant l’activité de la maladie ou des soins standard et suivis sur une période de 12 mois. La randomisation a été effectuée à l’aide d’une séquence générée par ordinateur en appliquant d’une méthode de minimisation. Ni les participants, ni les prestataires de soins, ni le personnel en charge de l’évaluation des résultats n’avaient accès au tableau de randomisation. Les critères principaux d’évaluation étaient le nombre de visites de patients externes ainsi que la qualité de vie autoévaluée par le patient (à l’aide d’une échelle visuelle analogique s’échelonnant entre 0 et 10). Les critères d’innocuité comprenaient  le nombre de poussées, le nombre de traitements par corticostéroïdes, le nombre d’admissions à l’hôpital, de visites aux services d’urgences et le nombre de chirurgies pratiquées. Les analyses ont été réalisées par intention de traiter. (…).

Entre le 9 septembre 2014 et le 18 mai 2015, 909 patients ont été répartis de manière aléatoire : 465 sujets ont rejoint le groupe télémédecine et 444 sujets ont rejoint le groupe traitement classique. À 12 mois, le nombre moyen de visites de patients ambulatoires chez le gastroentérologue ou l’infirmière était significativement plus faible dans le groupe télémédecine (1.55 [Déviation Standard -DS- 1.50] que dans le groupe traitement classique (2.34 [1.64] ; différence -0.79 [Intervalle de Confiance -IC- de -0.98 à -0.59] ; p<0.0001), de même que le nombre moyen d’admissions à l’hôpital (0.05 [0.28] versus 0.10 [0.43] ; différence -0.05 [de -0.10 à 0.00] ; p=0.046). 
À 12 mois, les deux groupes présentaient scores moyens élevés de qualité de vie autoévaluée  (8.16 [1.37] dans le groupe télémédecine versus 8.27 [1.28] dans le groupe traitement standard ; différence 0.10 [de -0.13 à 0.32] ; p=0.411). Le nombre moyen de poussées, d’administration de traitements à base de corticoïdes, de visites aux urgences, et de chirurgies n’ont pas présenté de différence intergroupe.

La télémédecine s’est montrée sûre et a permis de réduire les visites de patients en ambulatoire à l’hôpital, en comparaison du traitement standard. Cet outil d’autogestion de la maladie pourrait être utile dans la réorganisation des soins prodigués aux personnes atteintes de maladie inflammatoire de l’intestin dans le cadre d’une prise en charge personnalisée; permettant des soins à haute valeur ajoutée. Marin J de Jong, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 14 Juillet 2017

Financement : Maastricht University Medical Centre and Ferring

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ