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mercredi 1 juin 2022

#Cell #gliome #évolutiongénétique La progression du gliome est façonnée par l'évolution génétique et les interactions du microenvironnement

La détection de la déconvolution du gliome diffus basée sur le séquençage du gliome diffus, ainsi que l'histologie des tumeurs mène à la détection du devenir des types de gliomes, selon qu'ils sont IDH de type sauvage ou IDH mutante.  
 

Les facteurs à l'origine de la résistance au traitement dans le gliome diffus restent mal compris. Pour identifier les changements cellulaires et génétiques associés au traitement, nous avons analysé les données de séquençage de l'ARN et/ou de l'ADN des paires de tumeurs séparées dans le temps de 304 patients adultes atteints de gliome de type sauvage à l'isocitrate déshydrogénase (IDH) et de gliome à l'IDH mutante. Les tumeurs se sont reproduites de manières distinctes qui dépendaient du statut de mutation IDH et attribuables à des changements dans la composition des caractéristiques histologiques, des altérations somatiques et des interactions avec le microenvironnement. L'hypermutation et les délétions acquises de CDKN2A étaient associées à une augmentation de la prolifération des cellules néoplasiques lors de la récidive dans les deux sous-types de gliome, reflétant une croissance tumorale active. Les tumeurs IDH de type sauvage étaient plus invasives lors de la récidive et leurs cellules néoplasiques présentaient une expression accrue des programmes de signalisation neuronale reflétant un rôle possible des interactions neuronales dans la promotion de la progression du gliome. La transition mésenchymateuse était associée à la présence d'un état cellulaire myéloïde défini par des interactions spécifiques ligand-récepteur avec les cellules néoplasiques. Collectivement, ces phénotypes associés à la récidive représentent des cibles potentielles pour modifier la progression de la maladie. Frederik S. Varn, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 31 mai 2022

CDKN2A: inhibiteur de la kinase cycline-dépendante 2A

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ

mercredi 6 décembre 2017

#cell #carcinomemétastatique #environnementcellulaire #transcriptome Analyse transcriptomique sur cellule unique d’écosystèmes tumoraux métastatiques de la tête et du cou

18 primary tumors = 18 tumeurs primaires
5 matching LNs = 5 ganglions lymphatiques correspondants
Patients with oral cavity HNSCC = Patients atteints de carcinomes à cellules squameuses de la tête et du cou
Single cell RNA-sEQ = Séquençage d'ARN au niveau d'une cellule unique
Immuno-histochemistry = Immunohistochimie
tSNE = visualisation spatiale en deux dimension par ladite technique (réduction de dimension)
Epithelial malignant cells = Cellules malignes épithéliales
p-EMT malignant cells = Cellules malignes de transition épithélio-mésenchymateuse partielle
CAFs = Fibroblastes associés au cancer
Les diverses cellules malignes dans les tumeurs stromales et immunitaires influent sur la croissance, la métastatisation et sur la réponse aux traitements. Nous avons profilé les transcriptomes d’environ 6 000 cellules uniques provenant de patients atteints de carcinomes à cellules squameuses de la tête et du cou (CCSTC), incluant cinq paires homologues de tumeurs primaires et de métastases des ganglions lymphatiques. Les cellules stromales et immunes présentaient des programmes d’expression significatifs dans l’ensemble des patients. En revanche, les cellules malignes varient au sein d’une même tumeur et entre les différentes tumeurs pour ce qui est de leur expression de signatures liées au cycles cellulaires, au stress, à l’hypoxie; et pour ce qui est la différentiation épithéliale et de la transition épithélio-mésenchymateuse partielle (p-EMT). Les cellules exprimant le programme p-EMT se localisent, sur le plan spatial, sur le bord d’attaque des tumeurs primaires. En intégrant les transcriptomes à cellule unique avec les profils d’expression en masse pour des centaines de tumeurs, nous affinons les sous-types de CCSTC par type de malignité, composition des cellules stromales, et profil p-EMT comme prédicteur indépendant de métastatisation des ganglions, de leur grade et des caractéristiques pathologiques indésirables. Nos résultats fournissent un éclairage en termes d’écosystème CCSTC et définissent les interactions stromales et le programme p-EMT associé à la métastatisation. Sidharth V. Puram, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 30 novembre 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ   

jeudi 20 juillet 2017

#trendsincellbiology #tumeur #cancer #microenvironnement #métabolisme Interactions métaboliques en microenvironnement tumoral

Caractéristiques du microenvironnement tumoral contribuant à l’hétérogénéité métabolique. Les variables intrinsèques et extrinsèques exercent une influence sur les propriétés métaboliques de la tumeur. Les variables cellulaires intrinsèques incluent les programmes génétiques, épigénétiques, et métaboliques actifs dans chaque type de cellule. Les variables cellulaires extrinsèques incluent les interactions entre les populations cellulaires hétérogènes, la disponibilité en nutriments, les gradients de concentration en déchets et de pH, la  tension en oxygène (O2), les dépôts de la matrice extracellulaire (ECM), ainsi que les pressions physiques et oxydatives. Les gradients sont indiqués par les flèches ombrées, CAF, fibroblaste cancer-associé ; TAM, macrophage tumeur-associé      
Les tumeurs sont des pseudo-organes dynamiques  contenant un grand nombre de types de cellules interagissant dans le but de créer une physiologie unique. Au sein de ce réseau, les cellules malignes font face à de nombreux défis et ajustent leurs propriétés métaboliques en fonction. De tels changements peuvent survenir et opérer de manière autonome, ou par le truchement d’interactions avec d’autres cellules dans la tumeur. 
L’objet de cette revue de littérature porte sur le remodelage de l’environnement microtumoral menant à des interactions physiopathologiques influencées et modelées par le métabolisme. Elles incluent notamment le partage de nutriments, la compétition s'établissant  autour de ce partage, et le rôle des métabolites comme molécules de signalisation. 
Des exemples de tels processus abondent dans le cadre de la physiologie des organismes en état normal ; de telles interactions métaboliques hétérocellulaires se révèlent également permissives en matière de métabolisme et de croissance tumorale. L’importance de l’ubiquité de ces processus vient d’être reconnue, et les connaissances nouvelles toutes récemment acquises sur leur rôle dans le développement et la progression des tumeurs sont maintenant mises en application dans la recherche et développement de nouvelles cibles médicamenteuses et thérapies anticancéreuses. Costas A. Lyssiotis, Alec C. Kimmelmann, et al, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant-première, 19 juillet 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / traduction et adaptation : NZ