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vendredi 11 décembre 2020

#thelancet #VIH-1 #cabotegravir #rilpivirine Cabotegravir et rilpivirine à action prolongée administrés tous les deux mois chez des adultes atteints d’infection au VIH-1 (ATLAS-2M), résultats à 48 semaines : étude de non-infériorité de phase 3b randomisée en ouvert, multicentrique

 

Source iconographique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Signes_cliniques_de_l%27infection_au_VIH

Les études cliniques de phase 3 montrent une non-infériorité de la combinaison cabotegravir et rilpivirine à action prolongée administrés par voie intramusculaire toutes les 4 semaines versus traitement antirétroviral à pris per os. D’importants résultats de phase 2 sur l’administration toutes les 8 semaines (…) encouragent la poursuite de l’évaluation d’une administration toutes les 8 semaines, qui offre le potentiel d’une plus grande commodité de gestion des traitements. Notre objectif était de comparer l’efficacité antirétrovirale évaluée à la semaine 48 de la combinaison cabotegravir + rilpivirine à action prolongée administrés toutes les 8 semaines avec l’administration de la combinaison cabotegravir + rilpivirine toutes les 4 semaines.

ATLAS-2M est une étude de non-infériorité de phase 3b randomisée en ouvert, multicentrique (13 pays participants : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Argentine, Canada, Corée du Sud, Espagne, France, Italie, Mexique, Russie, Suède et USA) d’évaluation du traitement cabotegravir + rilpivirine à action prolongée administrés par voie intramusculaire toutes les 8 semaines (cabotegravir 600 mg + rilpivirine 900 mg) ou toutes les 4 semaines (cabotegravir 400 mg + rilpivirine 600 mg) à des adultes atteints par l’infection au VIH-1, ayant déjà suivi des traitements. (…). Les participants ont été répartis au hasard 1:1 pour recevoir la combinaison cabotegravir + rilpivirine à action prolongée toutes les 8 semaines ou toutes les 4 semaines. Le tableau de randomisation a été généré à l’aide du logiciel de randomisation RANDALL NG de GLAXOSMITHKLINE. Le critère principal d’évaluation était un titre d’ARN du VIH-1 50 copies / mL (Instantané, mesuré sur population en intention de traiter exposée aux traitements), avec une marge de non-infériorité de 4%. Cet essai est toujours en cours.

La sélection a eu lieu entre le 27 octobre 2017 et le 31 mai 2018. Sur 1 149 sujets dépistés, 1 045 participants ont été randomisés ; 522 ont rejoint le groupe toutes les 8 semaines et 523 ont rejoint le groupe toutes les 4 semaines (…). L’âge médian des participants était de 42 ans (Intervalle Interquartile [IQR] 34-50) ; 280 (27%) d’entre eux étaient des femmes à la naissance ; 763 (73%) étaient blancs. La combinaison cabotegravir + rilpivirine à action prolongée administrée toutes les 8 semaines était non-inférieure à la combinaison cabotegravir + rilpivirine à action prolongée administrée toutes les 4 semaines (|ARN| de VIH-1 50 copies / mL ; 2% versus 1%) avec une différence ajustée entre les traitements de 0.8 (Intervalle de Confiance [IC] 95% de -0.6 à -2.2). Il y eu huit (2% des participants du groupe toutes les 8 semaines) cas et deux (<1% des participants du groupe toutes les 4 semaines) cas, respectivement, d’échec virologique (deux mesures successives d’une |ARN| 200 copies par mL). (…). Le profil d’innocuité étaient similaire entre les deux groupes , avec 844 (81%) participants sur 1 045 présentant des événements indésirables (réactions au niveau du site d’injection excepté) ; aucun décès lié au traitement n’est survenu.

Les profils d’efficacité et d’innocuité d’une administration de médicament toutes les huit semaines et d’une administration de médicament toutes les 4 semaines se sont révélés similaires. Ces résultats soutiennent l’utilisation du calendrier de traitement combiné cabotegravir + rilpivirine à action prolongée d’une administration tous les deux mois comme option thérapeutique chez les patients vivant avec le VIH-1. Edgar T Overton, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 9 décembre 2020

Financement : ViiV Healthcare et Janssen

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ


mercredi 11 mars 2020

#thelancethiv #exclusif #VIH1 #guérison Évidence de guérison après transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques CCR5Δ/Δ32 30 mois après traitement analytique : étude de cas

Structure simplifiée du virus VIH
Source iconographique et légendaire: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Virus_VIH.jpg

Un patient londonien (participant n°36 de la cohorte IciStem) a subi une transplantation allogénique de cellules souches n’exprimant pas CCR5 (CCRΔ32/Δ32) ; la rémission a été rapportée à 18 mois après interruption du traitement analytique (ATI). Ici, nous présentons les données à long terme recueillies chez ce patient (jusqu’à 30 mois après ATI), incluant des échantillons provenant de divers réservoirs de virus VIH-1.

Nous avons utilisé des essais ultrasensibles de mesure de charge virale dans le plasma, le sperme et le liquide cérébrospinal (CSF) pour détecter l’ARN du VIH-1. Dans les biopsies de colon et de ganglions lymphatiques, le nombre de copies d’ARN par cellule et les niveaux d’ADN total de VIH-1 ont été déterminés lors d’analyses multiples, à l’aide de la PCR digitale à gouttes (ddPCR) et la PCR quantitative en temps réel. Nous avons aussi analysé la présence de l’ADN proviral intact en utilisant la ddPCR multiplexe ciblant le signal d’encapsidation (Ψ) et l’enveloppe (env). Nous avons réalisé un marquage intracellulaire par cytokine pour mesurer les réponses cellule-T spécifiques à VIH-1. Nous avons utilisé des tests d’immunofluorescence pour mesurer la réponse humorale à VIH-1. Nous avons prédit la probabilité de rebond à l’aide d’un modèle mathématique ainsi qu’une approche inférentielle.

La charge virale plasmatique en VIH-1 est restée indétectable chez ce patient de Londres jusqu’à 30 mois (dernier test effectué le 4 mars 2020), utilisant un essai dont la limite de détection est de 1 copie de génome par mL La numération en CD4 était de 430 cellules par μL (23.5% de l’effectif total en Cellules T) à 28 mois. Un signal positif de très faible intensité d’ADN de VIH-1 était détecté dans les cellules CD4 à mémoire à 28 mois. La charge virale dans le sperme était indétectable, de même que dans le plasma (…) et les cellules (…) à 21 mois. Le CSF était normal à 25 mois, avec un ARN de VIH-1 en deçà de la limite de détection. (…). L’ADN de VIH-1 mesuré par ddPCR était négatif dans le rectum, le caecum et le colon sigmoïde ainsi que l’iléon terminal dans les échantillons de tissus à 22 mois. Le tissu de ganglion lymphatique axillaire était [séquence terminale longue répétée]-positif (33 copies pour 106 cellules) et env (26.1 copies pour 106 cellules), négatif pour Ψ et l’intégrase, et négatif par la mesure de l’ADN proviral intact, à 27 mois. Les réponses VIH-1 spécifiques des cellules T CD4 et CD8 sont restées nulles à 27 mois. Les anticorps anti-Env à faible avidité ont continué de diminuer. Un modèle mathématique suggère que la probabilité de rémission définitive (guérison) est de 98% dans un contexte de 80% de chimérisme de la population de cellules cibles du VIH du donneur et une probabilité supérieure à 99% de rémission définitive (pour la vie) pour un chimérisme de 90% de la part du donneur.

Le patient de Londres a bien été en rémission pour le VIH-1 pour 30 mois, sans aucune détection de virus réplicable dans le sang, le CSF, le tissu intestinal ou le tissu lympyhoïde. Le chimérisme du donneur était maintenu à 99% pour ce qui est des cellules T périphériques. Nous proposons que ces résultats marquent la guérison du VIH-1. Prof Ravinda Kumar Gupta, PhD, et al, dans The Lancet HIV, publication en ligne en avant-première, 10 mars 2020.

Financement : Wellcome Trust et amfAR (American Foudation for AIDS Research).

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ   

lundi 24 avril 2017

#thelancetgastroenterologyandhepatology #VHC #chargevirale #hepatiteC #Xpert Evaluation de la charge virale du VHC par essai Xpert en centre de soins effectué sur échantillons de sang total veineux prélevé par ponction veineuse ou ponction capillaire : étude de cohorte

Source d'infection chez les personnes atteintes d'hépatite C
unknown: inconnu
Injecting Drug Use: Injection de drogues
Other (Hemodialysis; health-care work; perinatal): Hémodialyse, environnement de travail dispensateur de soins de santé, périnatalité
Transfusion (before screening) : Transfusion: avant le dépistage
Sexual: Sexuel
Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sources_of_Infection_for_Persons_with_Hepatitis_C_(CDC)_US.png
Le dépistage de l’hépatite C par la détection de l’ARN du virus de l’hépatite C (VHC) offre un avantage par rapport au dépistage des anticorps (qui n’indique qu’une exposition préalable au virus), celui de permettre le diagnostic d’une infection active à l’occasion d’une simple visite. Dans cette étude, nous avons évalué la performance du Test de mesure de charge virale du VHC Xpert sur échantillons de sang total prélevés par ponction veineuse et par ponction capillaire.

Des échantillons de plasma, et de sang total prélevé par ponction capillaire ont été collectés chez des participants à une étude de cohorte réalisée dans cinq sites situés en Australie (trois cliniques de soins aux addictions, un établissement de soins des sans-abris et un établissement assurant un programme « aiguille et seringue » Nous avons comparé la sensibilité et la spécificité du Test de mesure de charge virale du VHC Xpert de détection de l’ARN du VHC dans des échantillon prélevés prélevé par ponction veineuse et par ponction capillaire, avec le Test Abbott de mesure en Temps Réel de la charge virale du VHC (référence absolue).

Sur les 210 participants recrutés entre le 8 février 2016 et le 27 juillet 2016, des résultats de mesure de charge virale ont été obtenus chez 150 d’entre eux pour les trois tests différents réalisés. L’ARN du VHC a été détecté chez 45 (30% [Intervalle de Confiance -IC- 92.0-100.0]) patients selon le Test Abbott de Mesure en Temps Réel. La sensibilité du test de mesure de charge virale du VHC Xpert de détection de l’ARN du VHC dans le plasma prélevé par ponction veineuse était de 100.0% (IC 95% 92.0-100.0) et la spécificité était de 99.1% (IC 95% 94.9-100.0). La sensibilité du Test de mesure de charge virale du VHC Xpert dans les échantillons collectés par ponction capillaire était de 95.5% (IC 95% 84.5-99.4) et la spécificité était de 98.1% (IC 95% 93.4-99.8). Aucun événement indésirable n’a été relevé, ni du fait du test en évaluation, ni du fait du test de référence.

Le Test de Charge Virale du VHC Xpert peut détecter une infection active à partir d’un échantillon prélevé par ponction capillaire, ce qui représente une avancée par rapports aux tests basés sur la détection des anticorps qui n’indiquent qu’une exposition préalable. Dr Jason Grebely, PhD, et al, dans The Lancet Gastroenterology and Hepatology, publication en ligne en avant-première, 20 avril 2017

Financement : National Health and Medical Research Council (Australia), Cepheid, South Eastern Sydney Local Health District (Australia), et Merck Sharp & Dohme (Australia).

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ