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vendredi 13 novembre 2015

#Cell #dystrophiemusculairededuchenne #DMD #Jagged1 #chien #GRMD Le gène Jagged 1 au secours du phénotype de la dystrophie musculaire de Duchenne

L’étude, menée sur deux chiens exceptionnels qui ont échappé à la forme sévère du phénotype associé à une déficience en dystrophine, révèle la présence d’un modificateur génétique qui permet l'existence d'un muscle fonctionnel et une durée de vie normale malgré l’absence complète de dystrophine. 
La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD), causée par des mutations au niveau du gène de la dystrophine, représente la forme la plus commune de dystrophie musculaire. Il n’existe pas de traitement contre la DMD, et les approches thérapeutiques actuelles de restauration de l’expression de la dystrophine ne sont d’une relative efficacité. L’absence de dystrophine dans le muscle résulte en une régulation erratique des voies de signalisation, qui pourraient être des cibles pour les nouvelles thérapies et la découverte de nouveaux médicaments. Nous avons précédemment identifié deux chiens sujets atteints de la forme modérée de la dystrophie musculaire du chien Golden Retriever (GRMD), qui possèdent une musculature fonctionnelle, et une durée de vie normale malgré l’absence de dystrophine. Maintenant, nos données sur les liens entre les gènes, de séquençage du génome entier et d’analyse de transcriptomes sur ces chiens, par rapport à des sujets chiens sévèrement atteints de GRMD et à des animaux de contrôle, révèlent une expression augmentée du gène Jagged1, un régulateur connu de la voie de signalisation Notch, et s'affichent donc comme représentantes des caractéristiques du phénotype de GRMD modérée. Des analyses fonctionnelles démontrent que la surexpression de Jagged1 améliore le phénotype de dystrophie, suggérant que Jagged1 pourrait représenter une cible thérapeutique dans la DMD, indépendamment de la dystrophine. Natassia M. Vieira, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 12 novembre 2015.

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ   

lundi 25 février 2013

Séminaire: Dystrophies musculaires

Orientation diagnostique devant une myopathie nécrosante. MN: myopathie nécrosante; MNAI: myopathie nécrosante auto-immune; Auto-Ac: auto-anticorps; ASM: auto-anticorps spécifiques des myopathies; MAI: maladies auto-immunes; SSc: sclérodermie systémique cutanée; LES: lupus érythémateux systémique; IS: immunosuppresseurs; *: auto-anticorps bientôt dosable en routine. In La Revue de Médecine Interne, available online 19 September 2012, In Press, Corrected Proof
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866312006327

Les dystrophies musculaires représentent un groupe de troubles héréditaires montrant des caractéristiques physiologiques communes et des changements dystrophiques sur biopsie musculaire. Une compréhension améliorée de leurs bases moléculaires a conduit à de plus précises descriptions de leurs caractéristiques cliniques associées, permettant une classification en sous-types. La connaissance des complications spécifiques liées à ces pathologies, l’implémentation de soins préventifs, et les avancées médicales ont modifié les normes en matière de soins ; avec une amélioration globale de l’évolution clinique, de la survie et de la qualité de vie associées chez ces patients. Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents de la pathogénèse sur le plan moléculaire de certains troubles, et la disponibilité de modèles précliniques conduisent à de nouvelles approches expérimentales; dont certaines sont déjà objet d’études cliniques. Dans ce Séminaire, nous fournissons un examen approfondi et complet intégrant manifestations cliniques, pathogenèse moléculaire, stratégie en matière de diagnostic ainsi que développements thérapeutiques. Eugenio Mercuri MD, Prof Francesco Muntoni MD ; in The Lancet, Early Online Publication, 25 February 2013

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ