La régulation du système endocrinien est cardinale
pour le maintien de l’homéostasie ; de fait, il contrôle les fonctions
hormonales dans des contextes physiologiques, comportementaux et d’adaptation
aux environnement sociaux d’une grande complexité. Des évidences indiquent que
pendant plus de 35 000 ans, les chiens (Canis familiaris) ont été domestiqués par leur vie commune avec les
humains. Ils ont acquis des aptitudes sociales semblables à celles
chez l’homme comme par exemple les gestes de pointage liés au regard. Ces
comportements uniques sont, au moins en partie, soumis à régulation par les
hormones et modifiés génétiquement par la domestication. Les glucocorticoïdes ont
un effet néfaste sur la tolérance sociale, alors que l’ocytocine facilite la
coordination sociale et la familiarité entre les individus. Nous passons en
revue la littérature historique et la littérature récente, dans le but d’améliorer notre compréhension du rôle des glucocorticoïdes et de l’ocytocine pour ce qui
est de la coexistence dynamique humains-canins établie au cours de la
domestication. Takefumi Kikusui, et al, dans Trends in Endocrinology and
Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 octobre 2019.
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ