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mercredi 22 mai 2019

#trendsinendocrinologyandmetabolism #obésité #nanothérapies Promesses des Nanothérapies pour le traitement de l’Obésité

Étapes Suggérées dans l’Administration de Anti-miR-33 Nanoencapsulé dans le Ciblage du Foie.
1 = Nanoencapsulation
2 = Injection Systémique
3 = Ciblage Spécifique
4= Relâchement de Anti-miR-33
5 = Restauration d’un phénotype métabolique sain
L’anti-miR-33 pourrait porter secours au foie atteint de stéatose (foie gras) lorsqu’administré à l’organisme entier. L’augmentation de la concentration en miR-33 inhibe l’expression des gènes dans le foie qui, autrement, stimulerait la signalisation insulinique, l’oxydation des FA, la biogénèse de HDLs, et la sécrétion de bile. L’anti-miR-33 inverse ces effets métaboliques du miR-33 et sauve le foie gras et des effets délétères en aval. (…). Abréviations : FA, acides gras ; HDL, lipoprotéine de haute densité ; WAT, tissu adipeux blanc

L’application des nanotechnologies à la médecine est prometteuse d’une large palette d’outils nouveaux et de nouvelles orientations, partant de diagnostics plus précoces et d’amélioration des techniques d’imagerie, pour la mise au point de thérapies ciblées plus efficaces encore. Ce champ émergent pourrait être d’une aide efficace dans la lutte contre l’obésité, avec les avancées obtenues dans le domaine des systèmes d’administration des médicaments, des neutraceutiques, et des thérapies génétiques et épigénétiques. Son application à l’obésité est encore largement en phase de développement. Ici, nous passons en revue un angle nouveau des nanotechnologies appliqué à aux produits consommables à usage humain et leur utilisation dans le cadre d’applications spécifiques à la lutte contre l’obésité ; notamment celle des nutraceutiques, pour ce qui est des bénéfices et limitations des méthodes nanotechnologiques actuelles. Puis, nous passons en revue les futures applications potentielles dans l’administration de thérapies ARNmi (miRNA dans le texte) génétiques et épigénétiques. Finalement, nous discutons des futures orientations, de la théranostique, de la thérapie combinatoire, et la médecine personnalisée. Garett I. Ash, Dongin Kim, Mahua Choudhury, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 21 mai 2019

Source iconographique, légendaire, et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ  

jeudi 22 septembre 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #maladiesmétaboliques #maladiesduvieillissement #perilipin2 Perilipin 2 et maladies métaboliques liées au vieillissement : une perspective nouvelle

La technique FRET a permis, pour la première fois, d'identifier les interactions de liaison entre la protéine Plin2 et des gouttelettes lipidiques.
Source iconographique: http://ajpcell.physiology.org/content/303/7/C713
La perilipin 2 (Plin2), une protéine associée au métabolisme des gouttelettes lipidiques intracellulaires (GLs), a longtemps été considérée uniquement pour son rôle dans le stockage des lipides. Cependant, la manipulation de son expression influe sur la sévérité d’une grande diversité de maladies métaboliques liées au vieillissement, comme la stéatose hépatique, la résistance à l’insuline et le diabète de type 2 (T2D), les maladies cardiovasculaires, l’athérosclérose, la sarcopénie, et le cancer ; suggérant que cette protéine pourrait jouer un rôle dans ces états pathologiques. En particulier, sa régulation négative chez la souris prévient ou atténue certaines des maladies mentionnées ci-dessus. En revanche, on observe chez l’homme des niveaux élevés de Plin2 sont élevés en cas de sarcopénie, stéatose hépatique, athérosclérose et certains types de cancer. Nous proposons que l’inhibition de Plin2 pourrait être une stratégie pour contrecarrer plusieurs maladies métaboliques et pathologies liées au vieillissement. Maria Conte, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 19 septembre 2016

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 7 novembre 2014

#diabète #stéatose-hépatique #acide-obeticholique #récepteur-farnesoidX Acide obeticholique comme ligand du récepteur nucléaire farnesoid X pour le traitement de la stéatose hépatique non alcoolique et non – cirrhotique (FLINT): un essai multicentrique, randomisé et contrôlé par placebo

En situation de diabète et d'obésité, le développement et l'aggravation de la résistance à l'insuline conduit à une accrétion excessive des lipides dans le tissu adipeux et dans le foie (stéatose hépatique). Anne - Françoise Burnol, Catherine Postic et Tarik Issad (Inserm)
Source iconographique:  http://cochin.inserm.fr/Departements/emd/equipe-postic
L’acide 6-ethylchenodeoxycholique  (acide obeticholique) est un activateur puissant du récepteur nucléaire farnesoid X, qui diminue les lipides hépatiques et la fibrose chez les modèles animaux de stéatose hépatique. Nous avons étudié l’efficacité de l’acide obeticholique chez les patients adultes atteints de stéatose hépatique non alcoolique.

Nous avons effectué cet essai clinique multicentrique à groupes parallèles, randomisé et contrôlé par placebo dans des centres médicaux aux États-Unis chez des patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique et non cirrhotique, afin d’évaluer le traitement à base d’acide obeticholique donné per os (25 mg par jour) contre placebo pendant 72 semaines. Les patients ont été répartis de manière aléatoire selon un ratio 1:1 à l’aide d’une séquence générée par ordinateur selon une procédure administrative interne, stratifiés par centre clinique et statut diabétique. Le critère principal d'évaluation était l’amélioration au vu de l’histologie hépatique, définie par une diminution des marqueurs d’activité de la stéatose hépatique de 2 points sans aggravation de la fibrose, à partir de la ligne de base jusqu’à la fin du traitement. Une analyse intermédiaire des changements en alanine aminotransférase à 24 semaines, entreprise avant la biopsie hépatique de fin de traitement (72 semaines) a appuyé la décision de continuer l’étude (changement relatif en alanine aminotransférase -24%, Intervalle de Confiance [IC 95%] de -45 à -3). Une analyse intermédiaire planifiée du critère principal d’évaluation de l’étude a montré une efficacité sur de l’acide obeticholique (p=0.0024) et appuyé la décision de ne pas effectuer de biopsies de fin de traitement et de fin prématurée de traitement chez 64 patients, mais de continuer l’étude afin d’obtenir des mesures à 24 semaines post-traitement. Les analyses ont été effectuées sur population en intention de traiter (…).

Entre le 16 mars 2011 et le 3 décembre 2012, 141 patients ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir l’acide obeticholique et 142 patients pour recevoir le placebo. 50 (45%) des 110 patients du groupe acide obeticholique qui devaient subir une biopsie à la ligne de base et à 72 semaines ont montré une amélioration de leur histologie hépatique en comparaison des 23 (21%) patients sur 109 du groupe placebo (risque relatif 1.9, IC 95% de 1.3 à 2.8 ; p=0.0002). 33 (23%) des 141 patients sous acide obeticholique ont développé un prurit comparé aux neuf (6%) du groupe placebo.

L’acide obeticholique a amélioré les données d’histologie chez les patients atteints de stéatose hépatique non – alcoolique, toutefois, les bénéfices à long terme ainsi que l’innocuité de ce traitement nécessitent des éclaircissements complémentaires. Prof Brent A Neuschwander-Tetri MD et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 7 novembre 2014

Financement :  National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases, Intercept Pharmaceuticals.

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

lundi 1 septembre 2014

Rôle des lipases métaboliques et des métabolites lipolytiques dans la pathogénèse de la stéatose hépatique non alcoolique (SHNA)

Pièce d'hépatectomie totale lors d'une greffe hépatique pour une cirrhose d'origine virale C. Il existe un volumineux macronodule régénératif, situé dans le segment IV du foie au contact de la veine hépatique médiane.
Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/thematiques/circulation-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/cirrhose
 La stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) est la maladie hépatique chronique la plus répandue dans les pays occidentaux, allant d’une simple stéatose à la stéatohépatite, la cirrhose, et le cancer hépatocellulaire. Bien que les mécanismes sous-jacents relatifs à l’évolution de cette maladie restent en partie inconnus, les évènements lipotoxiques dans le foie, résultant en une inflammation et une fibrose, apparaissent y jouer un rôle central. Les acides gras libres et leurs métabolites en sont des médiateurs potentiellement toxiques, jouant un rôle dans le développement des lésions du foie, suggérant le rôle central des lipases métaboliques dans ce processus. Ces enzymes jouent un rôle central dans la fragmentation des lipides entre les tissus et dans les cellules, ils fournissent des ligands pour les récepteurs nucléaires (RNs). Nous discutons du rôle potentiel des lipases et de leurs produits lipolytiques dans la SHNA. Du fait que la modulation tissu-spécifique des lipases n’est actuellement pas possible, le ciblage des RNs pourvus de ligands pourrait être à l’origine de perspectives thérapeutiques nouvelles. Claudia D. Fuchs, Thierry Claudel, et Michael Trauner, Trends in Endocrinology and Metabolism - 980, publication en ligne en avant – première 30 août 2014


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ