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lundi 5 mai 2014

À quel point les rythmes circadiens sont-ils répandus dans la nature ?

Etude du rythme circadien chez la souris à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d'Illkirch
Source iconographique et légendaire: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/729.htm?&theme=7
Les rythmes circadiens jouent un rôle crucial dans la coordination de la physiologie, de l’homéostasie, et du comportement des systèmes biologiques. On a longtemps pensé que ces derniers étaient contrôlés par une horloge maître, toutefois, d’abondants résultats de récentes expériences suggèrent qu’une grande quantité de gènes et de métabolites montrent un rythme circadien d’expression. Chaque cellule peut se reprogrammer et sélectionner une relativement petite fraction du large répertoire de rythmes circadiens, en réponse aux changements génétiques, environnementaux, et même nutritionnels pouvant intervenir. V.R. Patel et al, dans Trends in Cell Biology – 1 054, publication en ligne en avant – première, 2 mai 2014


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ  

jeudi 22 novembre 2012

Hypothèse de l’Information dans l’évolution de l’homéostasie

Exemple d'un système de contrôle de l'homéostasie en biologie : actions des hormones gastrointestinales sur les tissus clés du contrôle de l'homéostasie du glucose. GIP et GLP-1 sont des stimulateurs de la biosynthèse de l'insuline, de sa sécrétion et de la viabilité des cellules beta-pancréatiques. GLP-1 a d'autres actions, notamment l'inhibition de la sécrétion de glucagon, de la vidange gastrique, et de stimulation de la prise alimentaire. Le GIP a un effet direct sur les adipocytes et le stockage de l'énergie. Par contre, la CCK et la gastrine n'exercent pas d'action sur la régulation du glucose sanguin, mais pourraient jouer un rôle important dans la néogénèse des ilôts. In Diabetes & Metabolism, Volume 34, Issue 6, December 2008, Pages 550-559
Source:   http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1262363608001961

Un point de vue dominant chez les physiologistes est que l’homéostasie est vouée à la protection de l'organisme contre les variations des facteurs physiologiques qui lui sont préjudiciables. Ici, nous proposons l’hypothèse selon laquelle l’homéostasie agit également dans la minimisation du bruit des chaînes physiologiques. Les fluctuations propres aux facteurs physiologiques constituent un « bruit » dont le vivant ne peut s’échapper, corrompant le transfert d’information à travers les systèmes physiologiques. Nous appliquons la théorie de l’information à l’homéostasie pour développer deux idées connexes. Premièrement, la régulation homéostasique crée un contexte physiologique calme pour la transmission des informations physiologiques de toutes sortes. Deuxièmement, la performance de tout système d’homéostasie influence le traitement de l’information relative à d’autres systèmes d’homéostasie. Cette dépendance implique que les systèmes multiples d’homéostasie, incorporés au sein des organismes pris individuellement, devraient montrer des effets non additifs forts. H. Arthur Woods, and J. Keaton Wilson , in Trends in Ecology and Evolution – 1638, online 19 November 2012, in press.

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ