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Exemple d'un système de contrôle de l'homéostasie en biologie : actions des hormones gastrointestinales sur les tissus clés du contrôle de l'homéostasie du glucose. GIP et GLP-1 sont des stimulateurs de la biosynthèse de l'insuline, de sa sécrétion et de la viabilité des cellules beta-pancréatiques. GLP-1 a d'autres actions, notamment l'inhibition de la sécrétion de glucagon, de la vidange gastrique, et de stimulation de la prise alimentaire. Le GIP a un effet direct sur les adipocytes et le stockage de l'énergie. Par contre, la CCK et la gastrine n'exercent pas d'action sur la régulation du glucose sanguin, mais pourraient jouer un rôle important dans la néogénèse des ilôts. In Diabetes & Metabolism, Volume 34, Issue 6, December 2008, Pages 550-559
Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1262363608001961 |
Un point de vue dominant chez les physiologistes est que l’homéostasie est
vouée à la protection de l'organisme contre les variations des facteurs
physiologiques qui lui sont préjudiciables. Ici, nous proposons l’hypothèse
selon laquelle l’homéostasie agit également dans la minimisation du bruit des
chaînes physiologiques. Les fluctuations propres aux facteurs physiologiques
constituent un « bruit » dont le vivant ne peut s’échapper,
corrompant le transfert d’information à travers les systèmes physiologiques. Nous
appliquons la théorie de l’information à l’homéostasie pour développer deux
idées connexes. Premièrement, la régulation homéostasique crée un contexte
physiologique calme pour la transmission des informations physiologiques de
toutes sortes. Deuxièmement, la performance de tout système d’homéostasie
influence le traitement de l’information relative à d’autres systèmes d’homéostasie.
Cette dépendance implique que les systèmes multiples d’homéostasie, incorporés
au sein des organismes pris individuellement, devraient montrer des effets non
additifs forts. H. Arthur Woods, and J. Keaton Wilson , in Trends in
Ecology and Evolution – 1638, online 19 November 2012, in press.