Total des pages vues

Affichage des articles dont le libellé est glucocorticoïdes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est glucocorticoïdes. Afficher tous les articles

jeudi 24 octobre 2019

#trendsinendocrinologyandmetabolism #endocrinologie #homme #chien Régulations Endocriniennes Communes à l’Homme et au Chien du Fait de leur Co-Existence par la Domestication

Du Cerveau aux Hormones :
Les signaux sociaux changent les sécrétions hormonales
Les comportement sociaux changent les sécrétions hormonales
Le statut social change les sécrétions hormonales

Des Hormones au Cerveau :
Les hormones modulent la perception des signaux sociaux
Les hormones modulent l’expression des signaux sociaux
Les hormones modulent le comportement social

Hormones et organes périphériques :
Synthèse hormonale
Adaptation de l’homéostasie à l’environnement
Sécrétion de signaux sociaux (phéromones)

Les circuits inter-individus sont donc sous contrôle hormonal :
Echange de signaux sociaux
Echange de comportements sociaux
Modulation des perceptions sociales et de l’émission des signaux sociaux

Circuit Signal Social – Hormone – Comportement
Les comportements sociaux sont provoqués par des signaux sociaux, comme les phéromones et les signaux vocaux et visuels. Il est intéressant de noter que les signaux sociaux sont stimulés par les hormones comme les glucocorticoïdes et l’ocytocine ; les hormones ayant, de fait, cette capacité d’amplifier la sensibilité aux signes sociaux et leur reconnaissance. Les hormones peuvent aussi aider à induire des comportements sociaux spécifiques chez les individus. Nous pensons que les hormones sont les régulateurs clé des interactions individuelles, spécialement dans les domaines de l’envoi et la réception d’informations sociales et dans la stimulation de comportements sociaux appropriés. (…). 

La régulation du système endocrinien est cardinale pour le maintien de l’homéostasie ; de fait, il contrôle les fonctions hormonales dans des contextes physiologiques, comportementaux et d’adaptation aux environnement sociaux d’une grande complexité. Des évidences indiquent que pendant plus de 35 000 ans, les chiens (Canis familiaris) ont été domestiqués par leur vie commune avec les humains. Ils ont acquis des aptitudes sociales semblables à celles chez l’homme comme par exemple les gestes de pointage liés au regard. Ces comportements uniques sont, au moins en partie, soumis à régulation par les hormones et modifiés génétiquement par la domestication. Les glucocorticoïdes ont un effet néfaste sur la tolérance sociale, alors que l’ocytocine facilite la coordination sociale et la familiarité entre les individus. Nous passons en revue la littérature historique et la littérature récente, dans le but d’améliorer notre compréhension du rôle des glucocorticoïdes et de l’ocytocine pour ce qui est de la coexistence dynamique humains-canins établie au cours de la domestication. Takefumi Kikusui, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 octobre 2019.

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mardi 9 avril 2019

#trendsincellbiology #cancer #stress Cellules Cancéreuses et Stress

Therapy = Traitement
Stress = Stress

Exogenous glucocorticoïds = Glucocorticoïdes exogènes
Endogenous glucocorticoïds = Glucocorticoïdes endogènes
GR = Récepteur aux Glucocorticoïdes
Cancer cells = Cellules cancéreuses
Immune cells = Cellules immunitaires
Motility = Motilité
Survival = Survie
Metastatic dissemination = Dissémination métastatique
Immuno-suppression = Immuno-suppression

Disease progression = Progression de la maladie

Effets Nuisibles des Traitements aux Glucocorticoïdes et de la Tension Sociale sur la Progression du Cancer.

Le traitement du cancer et des complications qui lui sont liées à l’aide de l’administration exogène de glucocorticoïdes (GCs) ainsi que la Tension Sociale (menant à la production de GCs endogènes) peuvent favoriser l’activation du récepteur au glucocorticoïdes (GR) dans des types cellulaires multiples. Dans certaines cellules cancéreuses, l’activation du GR stimule une réponse récepteur orphelin du type récepteur à tyrosine kinase 1 (ROR1) – dépendante qui favorise la dissémination métastatique. Dans les cellules du système immunitaire, le GR interagit avec des régulateurs transcriptionnels variés (TRs), menant à terme à l’établissement d’un état immunodéprimé. Ces effets combinés peuvent non seulement stimuler la progression de la maladie, mais aussi contrecarrer l’efficacité du traitement.  

Les glucocorticoïdes (GCs) sont largement utilisés pour le traitement de la maladie – ou les complications reliées au traitement – chez les patients atteints par le cancer. De récentes données indiquent que l’activation des récepteurs aux glucocorticoïdes précipite la progression du cancer du sein en favorisant la dissémination métastatique et la survie des cellules cancéreuses des sites distants. Ces observations appellent à la réévaluation de l’utilisation des GCs chez les patients atteints de cancer. Lorenzo Galluzzi, Guido Kromer, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant-première, 5 avril 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 23 novembre 2017

#thelancet #dystrophiemusculairededuchenne #glucocorticoïdes Effets à long terme des glucocorticoïdes sur les fonctions, la qualité de vie et la survie chez les patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne : étude prospective de cohorte

Histopathologie du muscle gastrocnémien d'un patient décédé de la Dystrophie Musculaire de Duchenne. Le remplacement des cellules musculaires par des cellules adipeuses est très visible. PD-USGov-HHS-CDC, 1972
Source iconographique et légendaire: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Duchenne-muscular-dystrophy.jpg
Un traitement à base de glucocorticoïdes est recommandé comme norme de soins dans la Dystrophie Musculaire de Duchenne ; cependant, peu d’études rendent compte des bénéfices à long terme de ce traitement. Nous avons examiné les effets à long terme des glucocorticoïdes sur les étapes de la progression de la maladie au cours de la vie, ainsi que sur la survie des patients atteints de Dystrophie Musculaire de Duchenne.

Pour cette étude prospective de cohorte, nous avons recruté des patients de sexe masculin âgés de 2-28 ans, atteints de Dystrophie Musculaire de Duchenne dans 20 centres situés dans neuf pays. Les patients ont été suivis sur une période de 10 années au maximum. Nous avons comparé aucun traitement aux glucocorticoïdes ou une durée cumulée de traitement de moins de 1 mois versus un traitement sur une période de 1 année ou plus pour ce qui est de la progression de neuf maladies et paramètres de mobilité du significatifs sur le plan clinique, et de progression de la maladie au niveau des membres supérieurs. Nous avons utilisé les analyses de Kaplan-Meier pour comparer les groupes de traitements aux glucocorticoïdes pour ce qui est d’un temps supérieur à 5 secondes ou plus ou d’un temps supérieur à 10 secondes ou plus pour se mettre en position debout depuis une position couchée, pour ce qui est de la perte de capacité à se mettre debout depuis la position couchée, de la montée d’un escalier de escalier marches, de la capacité à faire se mouvoir un membre au-dessus de la tête, la fonction main vers bouche et la fonction manuelle. Le risque de décès était aussi évalué.

440 patients ont été recrutés au cours de deux périodes de recrutement (2006-2009 et 2012-2016). Les temps de progression de tous les événements évalués étaient significativement plus élevé chez les patients traités avec les glucocorticoïdes sur une durée d’une année ou plus que chez les patients traités avec les glucocorticoïdes sur une durée de moins d’un mois ou qui n’avaient pas reçu de traitement aux glucocorticoïdes (valeur de p au test de Mantel-Haenzel : p<0.0001).
Un traitement aux glucocorticoïdes sur une durée d’un an ou plus était associé à une augmentation de l’âge médian de perte de mobilité de 2.1-2.7 ans et de perte de capacité du membre supérieur (évaluation en trois étapes) de 2.8-8.0 ans en comparaison d’un traitement effectué sur moins d’un mois. Le Deflazacort était associé à une augmentation de l’âge médian de perte de capacité, (…) en comparaison d’un traitement à la prednisone ou à la prednisolone (valeur de p au test de Mantel-Haenzel : p<0.012). 45 patients sont décédés au cours des 10 années de suivi. 39 (87%) de ces décès était attribuables à des causes liées à la Dystrophie Musculaire de Duchenne chez les patients dont la durée de prise de glucocorticoïdes était connue. 28 (9%) décès sont survenus chez 311 patients traités avec des glucocorticoïdes sur une durée d’une année ou plus en comparaison des 11 (19%) décès relevés chez 58 patients sans historique de prise de glucocorticoïdes (Odds Ratio 0.47, Intervalle de Confiance [IC] 95% 0.22-1.00 ; p=0.0501).

Chez des patients atteints de Dystrophie Musculaire de Duchenne, un traitement aux glucocorticoïdes est associé à un risque réduit de perte de mobilité sur le plan clinique et de progression de la maladie au niveau des membres supérieurs au cours de la vie. Prof Craig McDonald, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 22 novembre 2017

Financement :  US Department of Education/National Institute on Disability and Rehabilitation Research; US Department of Defense; National Institutes of Health/National Institute of Arthritis and Musculoskeletal and Skin Diseases; and Parent Project Muscular Dystrophy.


Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

mercredi 22 novembre 2017

#trendsinendocrinologyandmetabolism #glucocorticoïdes Mécanismes Thérapeutiques des Glucocorticoïdes

Structure et fonction du récepteur aux Glucocorticoïdes (GR).
(A) Structure linéaire du GR.
(B) Signalisation du GR et concept monomère - dimère.
Les Glucocorticoïdes (GCs) ont été utilisés en clinique pendant des décennies comme anti-inflammatoires puissants et agents immunosuppresseurs. Cependant, leur utilisation est fortement freinée par le risques de développer des effets adverses et l’apparition d’une résistance aux glucocorticoïdes (GCR). 
Ainsi, les efforts visant à comprendre les mécanismes complexes sous-jacents de la fonction GC et GCR sont en cours. Leur but est de développer de nouveaux ligands de récepteurs aux glucocorticoïdes (GR) pouvant dissocier les effets adverses anti-inflammatoires des effets adverses métaboliques et/ou pouvoir ainsi surmonter la GCR. 
Dans cette revue de littérature, nous discutons des récents éclairages dans les actions entreprises dans la GCR relayées par les GRs et des nouvelles stratégies thérapeutiques de traitement des maladies inflammatoires aigues et chroniques. Jolien Vandewalle, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 20 novembre 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct

lundi 13 janvier 2014

Os et glucocorticoïdes ; effets locaux et implications systémiques

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations. Les glucocorticoïdes font partie de l'arsenal thérapeutique à disposition, même si ces derniers provoquent des effets indésirables, lorsqu'ils sont administrés à long terme. Cliché Inserm, C. Jorgensen
Source iconographique:  http://www.inserm.fr/thematiques/circulation-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/la-polyarthrite-rhumatoide
Les glucocorticoïdes (GCs) sont très efficaces dans le traitement des maladies inflammatoires et auto-immunes; toutefois, leur utilisation en thérapeutique est limitée par les nombreux effets indésirables que ces produits provoquent également. De récentes observations relatives aux mécanismes d’action propres aux glucocorticoïdes endogènes et exogènes sur les cellules osseuses ont débloqué de nouvelles approches dans le développement de stratégies efficaces de prévention et de traitement de l’ostéoporose induite par les GCs. De plus, des études dans le domaine effectuées sur des modèles de rongeurs de laboratoire, indiquent que l’ostéocalcine, peptide dérivé de l’ostéoblaste, joue un rôle central dans la pathogénèse de l’obésité et du diabète induit par les GCs. Ces résultats intéressants représentent un lien entre les effets délétères des GCs sur l’os et le métabolisme énergétique.  Dans cet article, nous passons en revue la physiologie et la pathophysiologie de l’action des GCs sur les cellules osseuses, et discutons des concepts actuels et émergents concernant les mécanismes moléculaires qui sous-tendent les effets indésirables des GCs comme ostéoporose et diabète. Holger Henneicke et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism – 930, publication en ligne en avant – première, 10 janvier 2014

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mercredi 9 janvier 2013

Le “P” et les quatre “Rs” de l’action des glucocorticoïdes en rapport avec l’inflammation : Préparer, Renforcer, Réprimer, Résoudre, et Restaurer

Mécanismes de l'action anti-inflammatoire des corticoïdes. Les GC traversent la membrane cellulaire [1] et se fixent sur leurs récepteurs (GCR). Les récepteurs activés vont inhiber la synthèse des protéines inflammatoires (cytokines, cyclooxygénases, protéases...) en bloquant la fixation des facteurs de transcription (NF-KB, AP1...) au niveau des promoteurs des gènes codant pour ces protéines [2] mais surtout en bloquant directement la transcription des gènes codant pour les protéines, en diminuant l'acétylation des histones (mécanisme clé de la transcription) par l'inhibition de l'activité des enzymes d'acétylation des histones (HAT) et en recrutant des enzymes de déacétylation des histones (HDAC) [3]. La diminution de l'acétylation des histones va arrêter progressivement la transcription (blocage de l'action du complexe de transcription représenté par Pol II) et donc la synthèse des ARNm et des protéines inflammatoires correspondantes [4]. In Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique Volume 45, Issue 5, September 2005, Pages 416 - 421
Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0335745704003132

Les glucocorticoïdes sont essentiels au maintien de l’homéostasie ; ils soumettent à régulation une très grande variété de processus physiologiques. Sur le plan thérapeutique, les glucocorticoïdes de synthèse sont largement prescrits pour le traitement de l’inflammation, des troubles auto-immuns et des lymphopathies malignes. Dans cette revue, nous faisons l’examen des données récentes de mise en évidence des effets pro-inflammatoires et anti-inflammatoires des glucocorticoïdes sur le système immunitaire naturel et acquis. Nous incorporons ces données nouvelles au rôle anti-inflammatoire traditionnellement attribué aux glucocorticoïdes, et expliquons comment deux processus, distincts en apparence, agissent en harmonie et de concert pour gérer les réponses cellulaires aux stimuli inflammatoires. Ces idées fournissent un cadre dans lequel les glucocorticoïdes Préparent et Renforcent le système immunitaire naturel; et Répriment le système immunitaire acquis, pour aider à Résoudre l’inflammation et Restaurer l’homéostasie. John M. Busillo et John A. Cidlowski, in Trends in Endocrinology and Metabolism – 850, online 8 January 2013, in press

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ

mercredi 12 octobre 2011

Diabète mellitus et Syndrome de Cushing: caractéristiques de base et aspects cliniques

La maladie de Cushing est caractérisée par une production excessive des hormones corticostéroïdes par les glandes corticosurrénales, généralement due à une tumeur bénigne (adénome de l'hypophyse). Source: http://www.questmachine.org/article/La_maladie_de_Cushing
Le Syndrome de Cushing (SC) est causé par une exposition chronique à un excès de glucocorticoïdes, soit endogènes soit exogènes, et se caractérise par des symptomes cliniques sévères comme l'obésité centrale, des stries pourpres (vergétures), une faiblesse musculaire proximale, de l'acné, de l'hirsutisme, et des désordres neurophysiologiques. Le diabète mellitus représente une complication fréquente du SC. Le diabète survient en conséquence d'un état insulino - résistant, lié à une altération de la sécrétion d'insuline induite par un excès de glucocorticoïdes. Le traitement des patients atteints d'un SC avec diabète mellitus inclut le traitement de l'hyperglycémie, et quand cela est possible, une correction de l'excès de glucocorticoïdes. 

Cette revue de littérature se concentre sur les désordres du métabolisme du glucose chez les patients exposés à un excès de glucocorticoïdes, considérant à la fois les aspects pathophysiologiques et cliniques, ainsi que leurs implications thérapeutiques. Gherardo Mazziotti et al, in Trends in Endocrinology and Metabolism - 753, online 11 october 2011, in press

Source: http://www.sciencedirect.com/ / Traduction et adaptation: NZ