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vendredi 28 mars 2014

Contrôle par les nutriments de la longévité de Drosophila

Drosophila melanogaster. Mutant pour le gène homéotique Antennapedia: formation de pattes à la place des antennes. Image prise au photomicroscope. Les drosophiles et plus particulièrement les espèces du sous groupe Drosophila melanogaster sont des organismes modèles.
Source iconographique et légendaire: http://www.cnrs.fr/cnrs-images/sciencesdelavieaulycee/evolution/popup_genome2.htm
La restriction alimentaire (RA) augmente la longévité chez de nombreuses espèces animales, y compris Drosophila melanostaster. De récents travaux effectués sur la mouche montrent que la longévité est contrôlée par le rapport protéines/hydrates de carbone consommés. Du fait que des taux diminués d’insuline et/ou de facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF) et de la signalisation kinase Ser/Thr (TOR) provoquent une augmentent la longévité de Drosophila, ces voies de signalisation sont des candidats à la médiation de la RA. Cependant , cette idée ne reçoit qu’un soutien ambigu. Le Cadre de Référence Nutritionnel  [-Nutritional Geométric Framework (NGF)- dans le texte], qui dissèque l’impact des nutriments protéiniques par rapports aux nutriments composés d’hydrates de carbone, peut fournir une approche pour décrypter les rôles de ces voies de signalisation dans la RA. La sensibilité aux nutriments tels que les protéines et les hydrates de carbone peuvent survenir dans un organisme gras par des signaux relayés par les neurones de type hypothalamique dans le cerveau de la mouche, et donc, par le contrôle de la sécrétion de peptides analogues à l’insuline contrôlant la longévité. Marc Tatar, Stephanie Post, et Kweon Yu, dans Trends in Endocrinology and Metabolism - 940, publication en ligne en avant - première, 28 mars 2014  


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 29 novembre 2012

Voies de signalisation IGF-1 et BRCA1 et cancer familial

7% à 8% des femmes atteintes d'un cancer du sein sont porteuses de mutation du gène BCRA1 ou BCRA2.
Sources iconographiques et légendaires:  http://quadrature.over-blog.com/, rapports du comité d'oncogénétique de l'Institut National du Cancer 2009 - 2010

Le système des facteurs de croissance analogues de l’insuline (IGF) produit un effet direct sur la prolifération cellulaire et la survie ; avec des intéractions sur des facteurs génétiques et environnementaux impliqués dans le développement du cancer. Des évidences expérimentales, cliniques et épidémiologiques montrent que les voies de signalisation IGF représentent d’importants médiateurs dans la chaîne des évènements biochimiques et moléculaires menant une cellule phénotypiquement normale vers la transformation en cellule à caractère néoplasique. Les gènes BRCA1 et BRCA2 jouent un rôle important dans le développement des cancers du sein et de l’ovaire sporadiques et à caractère héréditaire. De récentes évidences suggèrent que le risque de cancer dû aux mutations des gènes BCRA peut être modifié par des facteurs génétiques et environnementaux, dont les concentrations en IGF-1 et les polymorphismes des différents composants du système IGF. Cette revue de littérature dresse la liste des intéractions existant entre les voies de signalisation IGF et BRCA1, en mettant l’accent sur la convergence entre la survie cellulaire médiée par IGF-1, les voies prolifératives, et les voies de protection tumorale médiées par BRCA1. La compréhension des complexes intéractions entre ces différentes voies de signalisation pourrait améliorer notre compréhension des bases moléculaires qui sous-tendent les processus de l'oncogénèse et aider à identifier de nouvelles cibles moléculaires, des biomarqueurs prédictifs, ainsi que des approches d’optimisation des thérapies anticancéreuses.  Prof Haim Werner PhD, Ilan Bruchim MD, in The Lancet Oncology, Volume 13, issue 12, Pages e537 – e544, December 2012

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ