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lundi 25 août 2014

Restriction en protéines et acides aminés, vieillissement et maladie : de la levure à l’homme

Evolution de l'espérance de vie et des espérances de santé à 65 ans pour l'Europe (UE 25) de 2005 à 2011* - par sexe.
Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/espace-journalistes/esperance-de-vie-en-bonne-sante-dernieres-tendances
Beaucoup des effets de la restriction alimentaires sur la longévité et l’espérance de vie en bonne santé chez les organismes sont liés à une prise en protéines et acides aminés (AA) diminuée et à une stimulation des voies de signalisation spécifiques aux nutriments.

Des études effectuées chez la levure ont montré que l’adjonction de sérine, de thréonine, et de valine dans le milieu de culture a pour effet de stimuler la sensibilité et le vieillissement des cellules en activant différentes voies de signalisation interconnectées. La restriction en protéines et acides aminés essentiels produit à la fois une augmentation de la longévité et de l’espérance de vie en bonne santé chez les rongeurs de laboratoire. Chez l’homme, la restriction en protéines a été associée à une diminution de la mortalité en général, et de la mortalité due au cancer et au diabète plus particulièrement. Ainsi, les interventions visant à diminuer la prise en protéines et AAs spécifiques peuvent être  bénéfiques et sont en passe d’être adoptées par le plus grand nombre. Elles se révèlent efficaces dans l’optimisation de l’espérance de vie en bonne santé. Hamed Mizaei et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant – première, 21 août 2014

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ 

mercredi 4 décembre 2013

Physiopathologie et traitement du diabète de type 2: considérations sur le passé, le présent, et le futur

Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent de créer des cellules beta - pancréatiques humaines, ces cellules défectueuses dans les deux types de diabète 1 et 2 et si importantes pour réguler le taux de sucre dans l'organisme. (...). Raphael Scharfmann et Philippe Ravassard, dans Journal of Clinical Investigation, septembre 2011
Source iconographique et légendaire:  http://www.inserm.fr/espace-journalistes/premiere-lignee-de-cellules-pancreatiques-humaines-productrices-et-secretrices-d-insuline
Le métabolisme du glucose est normalement soumis à régulation par une boucle de rétroaction qui inclut à la fois les cellules β des îlots et les tissus sensibles à l’insuline ; la sensibilité à l’insuline des tissus affectant à son tour l’amplitude de la réponse de la cellule β. Si la résistance à l’insuline est présente, les cellules β permettent le maintien d’une tolérance normale au glucose par l’augmentation de la production d’insuline. C’est seulement quand les cellules β ne parviennent plus à secréter suffisamment d’insuline sous des conditions de résistance à l’insuline, qu’augmentent les concentrations en glucose. Bien que l’altération fonctionnelle de la cellule β porte en elle une composante génétique claire, les changements environnementaux jouent un rôle essentiel. Les approches modernes de la recherche ont contribué à établir le rôle important des hexoses, des acides aminés, et des acides gras dans l’étiologie de la résistance à l’insuline et de la dysfonction β-cellulaire ; et potentiellement celui des changements du microbiome. Plusieurs approches nouvelles ont été développées pour ce qui est des traitements, il reste toutefois à mettre en place les thérapies qui permettront le ralentissement de la progressive altération de la fonction β-cellulaire. De récentes découvertes issues de la recherche clinique fournissent une importante information sur les méthodes à adopter pour la prévention et le traitement du diabète de type 2 ainsi que des effets adverses liés à ces interventions. Cependant, des études à long terme supplémentaires dans le domaine des médicaments et de la chirurgie bariatrique se révèlent nécessaires; afin d’identifier de nouveaux moyens de prévenir et soigner le diabète de type 2, et par là réduire les effets délétères de cette maladie. Prof Steven E Kahn MB ChB, Prof Mark E Cooper MB BS, Prof Stefano Del Prato MD, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 3 décembre 2013

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ