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vendredi 5 janvier 2018

#Cell #séquençage #tumeur #cellule Dissémination cellulaire multiclonale dans des tumeurs du sein identifiée par séquençage à l’échelle d’une seule cellule

Dissémination Cellulaire Multi-Clonale dans le Cancer du Sein.
spatially-resolved single cell DNA sequencing = séquençage de l'ADN au niveau d'une seule cellule sous résolution spatiale
ducts = canaux
intraductal genome evolution = évolution génomique intracanalaire
clonal lineages = lignées clonales
 laser catapulting = catapultage cellulaire pression laser
Le carcinome canalaire in situ (CCIS) est un cancer du sein de stade précoce progressant rarement vers un carcinome canalaire invasif (CCI). L’évolution de la génomique est difficile à délimiter au cours de la dissémination des cellules tumorales du fait de l’hétérogénéité intra-tumorale du faible nombre de cellules tumorales présentes dans les canaux mammaires. Afin de relever ces défis, nous avons développé une méthode de séquençage à l’échelle d’une seule cellule (SESC) afin de mesurer le nombre de profils génomiques au niveau des cellules tumorales uniques, tout en préservant le contexte spatial dans les sections de tissus. 
Outre l’application de la méthode de séquençage de l’exome, nous avons appliqué la technique SESC à 1 293 cellules uniques prélevées chez 10 patients synchrones présentant à la fois des régions CCIS et CCI. Nos données mettent au grand jour une lignée génomique directe entre les sous-populations de cellules tumorales in situ et de cellules tumorales invasives et nous montrons aussi que la plupart des mutations et autres aberrations (...) surviennent avant la dissémination des cellules. Ces résultats soutiennent un modèle multiclonal de dissémination, dans lequel un ou plusieurs clones cellulaires s’échappent des canaux et migrent vers les tissus adjacents pour former des carcinomes invasifs. Anna K. Casasent, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 4 janvier 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct

vendredi 11 décembre 2015

#thelancet #carcinomecanalaire #radiothérapie #tamoxifène #anastrazole Résultats rapportés par les patients avec anastrazole versus tamoxifène chez des patientes post-ménopausées atteintes de carcinome canalaire in situ traitées par tumorectomie plus radiothérapie (NSABP B-35) : essai clinique de phase 3 randomisé en double-aveugle

Cancer du Sein
Source iconographique:  http://www.europadonna.fr/4.aspx?page=2&sr=0
L’essai NSABP B-35 avait pour objet la comparaison d’un traitement avec anastrazole versus tamoxifène pour la réduction de la survenue subséquente d’un cancer du sein chez des femmes atteintes d’un carcinome canalaire in situ. Ce rapport évalue l’effet de ces médicaments sur la qualité de vie et sur les symptômes.

Cette étude a été effectuée dans 333 hôpitaux en Amérique du Nord. Des femmes post-ménopausées, atteintes de carcinome canalaire positif aux récepteurs hormonaux traité in situ par tumorectomie aux limites de résection nettes et par radiothérapie du sein, ont été réparties de manière aléatoire pour recevoir tamoxifène (20 mg/jour) ou anastrazole (1mg/jour) pendant 5 ans, et stratifiées par âge (<60 ans versus 60 ans). Ni les patients ni les investigateurs n’avaient accès au tableau de randomisation. Les patientes ont complété le questionnaire à la ligne de base et tous les 6 mois pendant 6 années par la suite. Le résultat principal était représenté par les réponses au questionnaire SF-12 de qualité de vie sur le plan physique et mental, et la mesure des symptômes vasomoteurs (…). Les résultats secondaires étaient représentés par les symptômes vaginaux et l’état de la fonction sexuelle. Les résultats d’exploration étaient représentés par la mesure de la douleur musculosquelettique, des symptômes vésicaux, gynécologiques, cognitifs, des problèmes de poids, de la vitalité, et de la dépression. Nous avons effectué les analyses sur population en intention de traiter, incluant les patientes qui avaient complété les questionnaires à la ligne de base et au moins une fois au cours du suivi. (…).

Entre le 6 janvier 2003 et le 15 juin 2006, 3 104 patientes ont été recrutées pour cette étude ; 1 193 d’entre elles ont été incluses dans la sous-étude de qualité de vie : 601 patientes étaient soumises au traitement tamoxifène et 592 soumises au traitement anastrozole. Nous n’avons détecté aucune différence significative entre les deux groupes de traitements : score aux mesures de santé physique (moyenne du score de gravité 46.72 pour le tamoxifène versus 45.85 pour l’anastrozole ; p=0.20), de santé mentale (52.38 versus 51.48 ; p=0.38), énergie et fatigue (58.34 versus 57.54 ; p=0.86), ou symptômes de dépression (6.19 versus 6.39 ; p=0.46) sur 5 ans. 
Les symptômes vasomoteurs (1.33 versus 1.17 ; p=0.011), les difficultés de contrôle vésical (0.96 versus 0.80 ; p=0.0002), et les symptômes gynécologiques (0.29 versus 0.18 ; p<0.0001) étaient significativement plus sévères dans le groupe tamoxifène que dans le groupe anastrazole. 
La douleur musculosquelettique (1.50 versus 1.72 ; p=0.0006) et les symptômes vaginaux (0.76 versus 0.86 ; p=0.035) étaient plus graves dans le groupe anastrazole que dans le groupe tamoxifène. La fonction sexuelle n’a pas montré de différence significative entre les deux traitements (43.65 versus 45.29 ; p=0.56). Un jeune âge était associé de manière significative avec des syndromes vasomoteurs plus sévères (moyenne du score de gravité 1.45 pour un âge<60 ans versus 0.65 pour un âge 60 ans ; p=0.0006), symptômes vaginaux (0.98 versus 0.65 ; p<0.0001), problèmes de poids (1.32 versus 1.02 ; p<0.0001) et symptômes gynécologiques (0.26 versus 0.22 ; p=0.014).

Du fait de l’efficacité similaire d’un traitement au tamoxifène par rapport à un traitement par anastrazole chez les femmes de plus de 60 ans, les décisions relatives au traitement devraient être alimentées par le risque d’effets graves sur la santé et symptômes associés avec chacun des médicaments. Pour ce qui est des femmes plus jeunes que 60 ans, les décisions relatives aux traitements devraient avoir pour force motrice l’efficacité (en favorisant l’anastrazole), en tenant compte toutefois du fait que si les effets secondaires dus à l’anastrazole se révèlent intolérables, le passage à un traitement tamoxifène demeure une alternative valable. Prof Patricia A Ganz, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 10 décembre 2015.

Financement : US National Cancer Institute, AstraZeneca Pharmaceuticals.

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ