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lundi 20 janvier 2014

Note sur une méthode rapide et simple d’administration du neosalvarsan

Seringue 1906. En 1906, on utilise des seringues graduées en verre avec aiguille métallique.
Source iconographique et légendaire:http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?article387 

Bien que le neosalvarsan soit employé de manière instensive pour le traitement de la syphilis, il apparaît à l’approbation générale, qu’il n’existe pas de consensus sur son mode d’administration. Dans ce pays (France), ce produit est dissout dans un grand volume (200 à 300 cm3) de solution saline, et injecté par voie intraveineuse. Une méthode beaucoup plus simple a été adoptée à l’Hôpital Saint Louis de Paris (France) il y a plus d’une année ; elle est d’usage quotidien aujourd’hui. Cette méthode consiste en l’emploi d’une solution concentrée du médicament dans de l’eau distillée. Les détails techniques sont comme suit : le bras du patient est préparé selon la méthode habituelle. On verse 10 cm3 d’eau distillée préalablement bouillie puis refroidie dans un bécher stérile, et la dose requise de neosalvarsan, qui peut varier de 30 à 90 centigrammes, est ensuite rajoutée. La solution ainsi préparée est pratiquement isotonique par rapport au sang corporel, et peut donc être utilisée sans risques pour administration par injections intraveineuses. Le seul appareil nécessaire est une seringue de verre d’une capacité de 10 cm3. Un court tube de verre, contenant un bouchon de gaze stérile au niveau du gicleur à la place de l’aiguille avant que la solution ne soit aspirée depuis le bécher. Par cette simple manipulation, la solution est filtrée ; ainsi,  le risque d’injection de particules non dissoutes est évité. Le filtre est alors remplacé par la seringue, et l’injection peut commencer. À l’instant où l’aiguille transperce la veine, on pourra distinguer du sang de couleur noire monter dans la seringue. À cet instant, un assistant retire le bandage-garrot du bras, et le piston de la seringue est actionné en mode injection.  La procédure peut être effectuée en deux minutes environ, et mon expérience personnelle de cette pratique s’est montrée efficace dans la plupart des cas.

Les avantages suivants peuvent être avancés : 1. Aucune solution saline n’est requise ; simplement une petite quantité d’eau distillée à ébullition et refroidissement récents. 2. L’appareil est de nature simple et peut facilement être facilement et complètement stérilisé par ébullition. 3. La rapidité de la méthode diminue le risque de toute oxydation du matériel. Douglas J. Guthrie, M.D. Edin., Hôpital Saint Louis, Paris, dans The Lancet, 14 janvier 1914

Edinburgh.

Source: Science Direct  / Traduction et adaptation: NZ

jeudi 16 juin 2011

Efficacité des interventions pour l'amélioration de la détection de la syphilis pendant la grossesse: revue systématique et méta - analyse

Syphilis congénitale chez un nouveau-né. Source: http://menshealth.about.com/cs/stds/l/blsyph_photo2.htm
Environ 2,1 millions de femmes enceintes présentent une syphilis avérée chaque année. Sans détection et sans traitement, 6,9 % de ces femmes vivront une grossesse à issue défavorable. Les objectifs de cette étude étaient de passer en revue la littérature de manière systématique, afin de déterminer l'efficacité des interventions de détection permettant de prévenir la syphilis congénitale et d'autres grossesses à issue défavorable.

Nous avons recherché dans 4 bases de données électroniques les études permettant l'examen d'évidences montrant l'efficacité des interventions sur 3 paramètres : l'augmentation des tests de détection de la syphilis, l'augmentation des cas traités, et la diminution des grossesses à issue défavorable. Nous avons utilisé un modèle d'effets fixes de méta - analyse pour estimer les risques relatifs pris en commun; sous condition d'absence (ou de quasi absence) d'hétérogénéité entre les essais pris en compte.

10 études ont satisfait aux critères d'inclusion, y compris 2 essais randomisés. Seules 2 études avaient pour but d'encourrager les femmes d'avoir recours aux soins plus tôt au cours de leur grossesse. 9 études comprenaient une décentralisation de la détection et du traitement. Les effets des interventions sur la décision de prise en chage de la détection d'une syphilis prénatale et de recevoir une dose de pénicilline étaient variables et ne pouvaient être pris en considération ensemble pour évalutation statistique. Les études d'intervention montraient une diminution des cas de morts à la naissance et de morts prénatales (...). L'incidence de syphilis congénitale était quant à elle diminuée dans les 4 études où ce paramètre était mesuré, avec des résultats hétérogènes.

Les interventions visant à améliorer la couverture et les effets de programmes de détection d'une éventuelle syphilis prénatale pourraient réduire les incidences de morts prénatales et à la naissance de 50%. Les ressources nécessaires à la mise en place de programmes de détection pourraient se révéler être un investissement rentable pour la diminition du nombre de grossesses à issue défavorable et l'amélioration de la survie néonatale et infantile. Dr Sarah Hawkes PhD et al, in The Lancet Infectious Diseases, Early Online Publication, 16 June 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ