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mercredi 21 novembre 2018

#thelancetoncology #cancerdelaprostate #IRM #biopsieUtilisation de biopsies systématiques et ciblées de la prostate sur la base d’une IRM multiparamétrée chez des patients naïfs de biopsie (MRI-FIRST) : étude prospective multicentrique de diagnostic jumelé

Biopsie de la prostate par fusion d'images réalisées par IRM (UCLA, USA, 16 juillet 2013)
Source iconographique: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Targeted_MRI-US_fusion_prostate_biopsy_at_UCLA.jpg

La question de savoir si une IRM multiparamétrée améliore la détection des cancers de la prostate significatifs sur le plan clinique et permet d’éviter d’avoir recours aux biopsies systématiques chez des patients naïfs de biopsies reste ouverte. Notre but était de poursuivre des investigations visant à déterminer si l'application de cette approche avant biopsie améliore ou non la détection de cancers de la prostate significatifs sur le plan clinique chez des patients naïfs de biopsie.

Dans cette étude prospective, multicentrique, de diagnostic jumelé, effectuée dans 16 centres situés en France, nous avons recruté des patients âgés de 18-75 ans présentant des concentrations d’antigène spécifique de la prostate (PSA) de 20 ng/mL ou moins, atteints de cancer de la prostate de stade T2c ou moins. Les patients éligibles avaient été adressés à un cabinet d’Imagerie Diagnostique pour examen IRM multiparamétrée avant une première campagne de biopsies, avec un intervalle planifié de moins de trois mois entre l’IRM et les biopsies. Deux séries de biopsies ont été réalisées par patient ; l’une à l’aveugle par un opérateur ne connaissant pas les résultats de l’IRM multiparamétrée à l’avance qui a réalisé [12 prélèvements systématiques + un ou deux prélèvement(s) ciblant les lésions hypoéchogènes] ; l’autre par un opérateur ciblant jusqu’à deux lésions décelées par IRM, présentant un score de Likert de 3 ou plus (3 prélèvements par lésion) (…). 
Les patients présentant une IRM paramétrée négative (score de Likert 2) n’étaient soumis qu’aux biopsies systématiques. Le résultat principal de l’étude était la détection d’un cancer de la prostate significatif sur le plan clinique (CPSPC ou cancer de la prostate du groupe 2 ou plus), analysé chez tous les patients ayant été soumis à la fois à des biopsies systématiques et à des biopsies ciblées et dont les résultats étaient disponibles pour examen par le service central d’anatomie et de cytologie pathologiques, y compris les patients chez qui des écarts au protocole étaient survenus. (…).

Entre le 15 juillet 2015 et le 11 août 2016, nous avons recruté 275 patients. 24 (9%) ont été exclus de l’analyse. 
53 (21%) patients analysés sur 251 présentaient une IRM multiparamétrée négative (Score de Likert 2). 
Un CPSPC était détecté chez 94 (37%) patients sur 251. 13 (14%) de ces 94 patients ont été diagnostiqués d’un cancer de la prostate par biopsie systématique seulement, 19 (20%) par biopsie ciblée seulement et 62 (66%) par les deux techniques à la fois. La détection d’un CPSPC par biopsie systématique (29.9%, Intervalle de Confiance [IC] 24.3-36.0) et par biopsie ciblée (32.3%, 26.5-38.4) n’ont pas différé de manière significative (p=0.38). La détection d’un CPSPC a été manquée chez 5.2% (IC 95% 2.8-8.7) des patients chez qui une biopsie systématique n’avaient pas été réalisée, et chez 7.6% (4.6-11.6) des patients chez qui une biopsie ciblée n’avaient pas été réalisée. Quatre évènements indésirables post-biopsie de grade 3 ont été rapportés (3 cas de prostatite, et 1 cas de rétention urinaire avec hématurie).

Aucune différence dans la détection de cancers de la prostate du groupe 2 ou plus n’a été décelée entre examen par biopsie systématique et examen par biopsie ciblée ; cependant, la détection d’un CPSPC était améliorée par l’utilisation des deux techniques combinées, et les deux techniques ont présenté chacune une valeur ajoutée significative. Ainsi, des résultats d’examen d’IRM multiparamétrée avant biopsie chez des patients naïfs de biopsie peut améliorer la détection d’un CPSPC mais ne semble pas éviter le besoin de biopsie significative. Prof. Olivier Rouvière, MD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 20 novembre 2018

Financement : Institut National du Cancer (INCA), France

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

mercredi 18 novembre 2015

#thelancetneurology #marqueuramyloïde #TEP #IRM #neurodégénérescence #démence #vieillissement Taux de transition des biomarqueurs amyloïde, biomarqueur de neurodégénérescence et démence : étude longitudinale de cohorte axée sur la population

Image symbolique de la maladie d’Alzheimer. L’étude du cerveau des patients atteints de maladie d’Alzheimer montre l’existence de deux types de lésions qui signent avec certitude le diagnostic de maladie d’Alzheimer: les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires. Ces deux types de lésions sont chacune associée à un composé protéique, lui-même associé à la survenue et la progression de la maladie : le peptide bêta amyloïde pour les plaques amyloïdes, et la protéine tau phosphorylée pour les dégénérescences neurofibrillaires.
Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/alzheimer
Dans une analyse transversale datant de 2014, nous avons montré que les statuts des biomarqueurs amyloïde et de neurodégénérescence, mesurés chez des participants ne montrant aucune altération clinique pouvaient montrer des variations considérables en fonction de l’âge, suggérant un processus dynamique inhérent à la personne. Dans cette étude longitudinale, notre but était d’estimer les taux de transition des biomarqueurs, entre normalité et anormalité, en fonction de l’âge des sujets ne montrant pas de démence, ainsi que les taux de transition vers la démence sous état altéré (anormal) des biomarqueurs.

Les participants de la Clinique Mayo d’Etude du Vieillissement (Conté d’Olmsted, MN, USA), sans démence à la ligne de base, ont été inclus dans cette étude, dont un échantillon de sujets acceptant de se prêter à des examens d’imagerie multimodale. L’imagerie amyloïde TEP (effectuée à l’aide d’un composé - B de Pittsburgh marqué au carbone 11 -radio traceur lié à l’amyloïde-) était utilisée pour classer les sujets comme positifs à l’amyloïde (A+) ou négatifs pour l’amyloïde (A-). L’imagerie TEP au 18F-fluorodeoxyglucose (18F-FDG) et l’IRM était utilisée pour classer les sujets comme présentant une neurodégénérescence à l’état patent (N+) ou ne présentant pas de neurodégénérescence (N-). Nous avons utilisé toutes les observations, y compris celles effectuées chez des participants qui n’avaient pas de résultats d’imagerie en leur possession, pour construire un modèle multistratifié de Markov permettant d’évaluer les quatre taux de transition d’état des biomarqueurs âge-spécifiques : de A-N- à A+N; de  A-N-  à A-N+ (suspicion d’une pathologie non-Alzheimer) ; de A+N- à A+N; et de  A-N+  à A+N+. Nous avons aussi estimé les deux taux de passage vers la démence spécifiques à l’âge : A+N+ vers démence et A-N+  vers démence. A l’aide de ces taux de transition d’état à état, nous avons estimé les fréquences des statuts respectifs des biomarqueurs en fonction de l’âge.

À la ligne de base (entre le 29 novembre 2004 et le 7 mars 2015), 4049 participants ne présentaient pas de démence (3512 [87%] étaient normaux sur le plan clinique et 537 [13%] présentaient une altération modérée des fonctions cognitives). 1541 sujets ont subi des examens d’imagerie entre le 28 mars 2006 et le 30 avril 2015. Les taux de transition étaient faibles à l’âge de 50 ans, avec une seule exception, et augmentaient exponentiellement avec l’âge. À 85 ans, le taux de transition de A-N-  à A-N+ était presque 11 fois supérieur (17.2 versus 1.6 pour 100 personnes-années) qu’à 65 ans, trois fois supérieur (20.8 versus 6.1) pour la transition de A+N- à A+N, et cinq fois supérieur (13.2 versus 2.6) pour la transition de  A-N+  à A+N+. Le taux de transition était également augmenté à 85 ans par rapport à 65 ans pour ce qui est du passage d’un statut A+N+ à la démence (7.0 versus 0.8) et pour ce qui est du passage du statut A-N+ à la démence (1.7 versus 0.6). La seule situation ne présentant pas d’évolution exponentielle était le taux de transition de A-N- à A+N, qui passait de 4.0 transitions pour 100 personnes – années à 65 ans à 6.9 transitions pour 100 personnes – années à 75 ans, et présentait un plateau après cet âge. Les fréquences estimées de biomarqueurs  par âge, à partir du modèle stratifié était similaire aux fréquences transversales mesurées sur les biomarqueurs.

Nos taux de transition suggèrent que le vieillissement du cerveau présente une accélération presque inévitable vers une aggravation du statut des biomarqueurs et de l’état clinique, avec le temps. La seule exception était représentée par la transition vers une amyloïdose sans neurodégénérescence, qui présente la croissance la plus dynamique entre l’âge de 60 ans et l’âge de 70 ans, et qui présente un plateau de croissance après l’âge de 70 ans. Nous avons trouvé que les simples taux de transition d’état peuvent expliquer des fréquences d’états de biomarqueurs hautement interdépendantes dans notre population. Prof Clifford R Jack Jr, MD, et al, dans The Lancet Neurology, publication en ligne en avant-première, 17 novembre 2015.  

Financement : National Institute on Aging, Alexander Family Professorship of Alzheimer's Disease Research, the GHR Foundation.

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

vendredi 18 avril 2014

Précision du diagnostic par imagerie TEP et IRM fonctionnelle dans les troubles de la conscience : étude clinique de validation

Des chercheurs du CNRS (...) et de NeuroSpin (Inserm/CEA) montrent que des nourrissons possèdent dès cinq mois une forme de conscience similaire à celle des adultes (Science, 19 avril 2013). Présent cliché: (...) bébé de cinq mois qui a participé à cette étude avec sa mère.
Source iconographique et légendaire: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3079.htm
Les examens cliniques au chevet du patient montrent des taux élevés d’erreurs de diagnostic de syndrome de veille non répondant (état végétatif) ou état de conscience minimal. Le diagnostic et l’utilité des approches de diagnostic par neuro-imagerie n’ont pas été établies dans un contexte clinique. Nous avons effectué une étude de validation à l’aide de deux méthodes de diagnostic mises en œuvre sur la base de techniques de neuro-imagerie : imagerie TEP et IRM fonctionnelle (IRMf).

Dans cette étude clinique de validation, nous avons inclus des patients admis à l’Hôpital Universitaire de Liège, Belgique, entre janvier 2008 et juin 2012, chez lesquels ont été posés les diagnostics de syndrome de veille non répondant, de syndrome de verrouillage, ou d’état de conscience minimal du fait de causes traumatiques et non-traumatiques, par notre unité. Nous avons effectué des évaluations cliniques standardisées répétées à l’aide d’une version mise à jour de l’Échelle CRS-R de récupération du coma, de la TEP cérébrale au 18F-fluorodeoxyglucose (FDG), et de l’IRMf au cours de l’activation cérébrale pendant des tâches cognitives. Nous avons calculé la précision du diagnostic des deux méthodes d’imagerie à l’aide du diagnostic CRS-R comme référence. Nous avons mesuré le résultat obtenu après 12 mois à l’aide d’une échelle adaptée de l’Échelle de Glasgow.

Nous avons inclus 41 patients atteints de syndrome de veille non répondant, quatre atteints de syndrome de verrouillage, et 81 atteints d’état de conscience minimal (48=traumatique, 78=non traumatique, 110=chronique, 16=subaigu). La TEP au 18F-FDG a montré une sensibilité élevée pour ce qui est de l’identification de patients atteints d’état de conscience minimal (93%, Intervalle de Confiance -IC- 85-98) et une congruence élevée (85%, 77-90) avec les mesures CRS-R. La méthode d’IRMf active était moins sensible au diagnostic d’état de conscience minimal (45%, 30-61) et montrait une congruence globale plus faible avec les mesures des scores comportementaux (63%, 51-73) que celle d’imagerie TEP. La TEP au 18FDG a permis de prédire correctement le résultat obtenu chez 75 des 102 patients (74%, 64-81), et l’IRMf chez 36 des 65 patients (56%, 43-67). 13 des 42 (32%) patients non répondants sur le plan comportemental  (c’est-à-dire diagnostiqués comme non répondants à l’aide du CRS-R) ont montré une activité cérébrale compatible avec un état de conscience (minimal) (c’est-à-dire, activité associée avec la conscience, mais diminuée en comparaison de celle observée chez les sujets pleinement conscients) avec au moins un test de neuro-imagerie ; 69% d’entre eux (9 patients sur 13) ont recouvré la conscience.

La TEP cérébrale par 18F-FDG pourrait être utilisée en complément des examens au chevet du patient, et de prédire le rétablissement des patients atteints de syndrome de veille non répondant. Une IRMf active pourrait également être utile dans le diagnostic différentiel, mais semble moins précis. Johan Stender MD et  al, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 16 avril 2014

Financement : Fonds National Belge pour la Recherche Scientifique (FNRS), Fonds Léon Fredericq, Commission Européenne, Fondation James McDonnell, the Mind Science Foundation, Communauté d’Action de Recherche Concertée de Langue Française, the University of Copenhagen, Université de Liège

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ 

mardi 2 juillet 2013

Examen par IRM du cortex sensorimoteur et du tractus cérébro – spinal après traumatisme aigu de la moëlle épinière : étude prospective longitudinale

Classification ASIA (American Spinal Injury Association) qui permet de définir les différents niveaux neurologiques. In Journal de Radiologie Volume 91, Issue 12, Part 2, December 2010, Pages 1406 - 1418
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0221036310702201
Chez des patients atteints de traumatisme chronique de la moëlle épinière, l’imagerie de la moëlle épinière et du cerveau au-dessus de la lésion, fournit des évidences de dégénérescence nerveuse ; cependant, les modèles spatio-temporels d’évolution des lésions et leur relation aux données cliniques demeurent incertains. De nouvelles interventions sous forme d’études cliniques des lésions traumatiques de la moëlle épinière sont apparues, mais les techniques de neuroimagerie permettant d’identifier d’éventuelles réponses aux traitements ne sont pas validées à ce jour.  Notre but était d’évaluer la dégénérescence neuronale par IRM au dessus du niveau de la lésion après traumatisme aigu de la moëlle épinière.

Dans notre étude prospective, nous avons recruté des patients atteints de lésions traumatiques aigues de la moëlle épinière, ainsi que des sujets contrôles sains. Nous avons évalué les patients sur le plan clinique et par IRM à la ligne de base, 2 mois, 6 mois, et 12 mois ; ainsi que les sujets contrôles par IRM selon les mêmes intervalles. Nous avons étudié l’atrophie de la substance blanche dans les tractus cérébrospinaux crâniens, et la substance grise au niveau des cortex sensorimoteurs par analyse de tenseurs des données pondérées en T1. À l’aide de mesures des coupes transversales de la moëlle épinière, nous avons évalué l’atrophie au niveau cérébral C2/C3. Nous avons utilisé les schémas de transfert de magnétisation sensible à la myéline (MT) et de taux de relaxation longitudinale (R1) pour l’étude des changements microstructuraux associés à la myéline. Toutes les analyses d’imagerie cérébrale ont été effectuées par cartographie des paramètres statistiques corrigées des variations familiales.

Entre le 17 septembre 2010 et le 31 décembre 2012, nous avons recruté 13 patients et 18 contrôles. A 12 mois de la ligne de  base, les patients ont récupéré en moyenne 5,27 points par mois sur le graphique mensuel à échelle logarithmique (Intervalle de Confiance – IC – 95% 1,91-8,63) selon les scores de motricité standards internationaux de classification des traumatismes de la moëlle épinière (ISNCSCI) (p=0,002) et en moyenne 10,93 points par mois (6,20 – 15,66) pour ce qui est du score d’indépendance de la zone spinale (SCIM) (p<0,0001). En comparaison des sujets de contrôle, les patients ont montré une baisse rapide de calibre de la moëlle épinière en termes de mesure de coupe transversale ( - 0,46 mm par mois en comparaison de la stabilité observée chez les sujets de contrôle ; p<0,0001). Les patients ont montré de plus fortes baisses de volume de substance blanche au niveau de la capsule interne du tractus cérébrospinal crânien (score Z droit 5,21 ; p=0,0081 ; score Z gauche 4,12 ; p=0,0004) et du pédoncule cérébral droit (score Z 3,89 ; p=0,0302) et de la substance grise dans le cortex moteur primaire gauche (score Z 4,23 ; p<0,041). Les changements en volume étaient associés en parallèle à de significatives diminutions des paramètres MT et R1 au niveau des mêmes zones, et au-delà. Les améliorations observées en termes de score SCIM à 12 mois étaient associés à une réduction de la perte de calibre de coupe transversale de moëlle épinière sur 12 mois (corrélation de Pearson 0,77 ; p=0,004) et une réduction de la perte en volume de substance blanche au niveau de la capsule interne droite du tractus cérébrospinal (score Z 4,05 ; p=0,0316). Les améliorations notées des scores moteurs ISNCSCI étaient associés à de moindres changements en termes de volume du tractus cérébrospinal au niveau de la capsule interne latérale droite (score Z 4,01 ; p<0,0001).

Les phénomènes d’atrophie et les changements microstructuraux survenant de manière étendue, en amont des axones corticospinaux et du cortex sensorimoteur surviennent au cours des premiers mois après traumatisme de la moëlle épinière, accompagnés de changements dégénératifs rapides reliés à une récupération plus faible. Les protocoles d’examens IRM d’évaluations volumétrique structurelle et microstructurelle éloignés du site de lésion de la moëlle épinière pourraient servir de biomarqueurs en neuroimagerie dans les cas de traumatismes aigus de la moëlle épinière. Dr Patrick Freund PhD et al, in The Lancet Neurology, Early Online Publication, 2 July 2013

Financement: SRH Holding, Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique, Clinical Research Priority Program “NeuroRehab” University of Zurich, Wellcome Trust

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ

jeudi 16 février 2012

Caractérisation de variations dans le connectome fonctionnel: promesses et écueils

"Disposer d'une simulation complète du cerveau sur un supercalculateur, afin d'étudier son fonctionnement au niveau moléculaire: tel  est l'objectif du projet Blue Brain, pour lequel se sont associés l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et la société IBM. Cet outil sans précédent devrait notamment aider les chercheurs à mieux comprendre les subtilités des "circuits électriques" du cerveau".
Source iconographique:  http://automatesintelligent.blog.lemonde.fr/2011/01/30/le-projet-blue-brain-et-le-programme-europeen-human-brain-simulation-project-hbsp/
Source légendaire: http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20050606.OBS9158/blue-brain-le-cerveau-simule.html
La communauté des praticiens de l'IRM fonctionnelle (IRMf) s'est emparée avec zèle des approches de connectivité fonctionnelle au repos ou intrinsèque dans la cartographie du cerveau. Après avoir démontré son utilité dans la représentation graphique à grande échelle de l'architecture fonctionnelle du cerveau, les investigateurs s'orientent maintenant vers l'amélioration du rendement des méthodes d'exploration des variations phénotypiques par identification de biomarqueurs cliniques.
Enthousiasme mis à part, les questions relatives à l'importance à accorder à la validité fonctionnelle des activités intrinsèques du cerveau demeurent. Ici, nous discutons de ces enjeux et soulignons les développements actuels qui, en déplaçant les efforts vers la découverte scientifique, permettent une réorientation, passant de la cartographie vers la compréhension des mécanismes neurophysiologiques de base qui sous-tendent les vaariations observées dans la cognition, l'émotion, et le comportement. Clare Kelly et al, in Trends in Cognitive Sciences - 1055, online 15 February 2012, in press

Source: http://www.sciencedirect.com/ / Traduction et adaptation: NZ 

mercredi 5 octobre 2011

The Lancet Oncology - octobre 2011

Vision "humoristique" de Emma Holister des rapports existant entre membres d'une équipe de praticiens hospitaliers en oncologie. Source:  www.laleva.org/fr/medecine.html
L'IRM péropératoire est d'usage de plus en plus fréquent en neurochirurgie, il n'existe toutefois que peu de données disponibles quant à sa pertinence et aux résultats obtenus. Christian Senft et collaborateurs évaluent l'efficacité de cette technique dans son utilisation dans la résection des gliomes, dans un article du numéro d' octobre 2011 de la revue The Lancet Oncology.

Dans une revue de littérature dans le même domaine, et paraissant dans ce même numéro de la revue, Pieter Kubben et collaborateurs exposent de manière systématique la technique de résection de glioblastome guidée par IRM. D'autres articles, ce mois-ci, traitent du suivi de l'essai international MabThera, et font une  analyse  rétrospective sur l'administration de crizotinib chez des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules montrant un réarrangement du gène ALK.

L' éditorial de ce mois - ci est un compte rendu des progrès réalisés sur la prévention et le contrôle des maladies non contagieuses, à l'occasion d'une réunion à haut niveau qui s'est tenue aux Nations - Unies. The Lancet, Une de page d'accueil, 5 octobre 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ