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jeudi 27 avril 2017

#thelancetneurology #troublescognitifs #alzheimer #βamyloïdose #tauopathie #neurodégénérescence #épaisseurcorticale Prévalence d’une β-amyloïdose, d’une tauopathie, et d’une neurodégénérescence spécifique de l’âge et spécifique du sexe chez des sujets exempts de troubles cognitifs, âgés de 50 à 95 ans : étude transversale

Cerveau sain (à gauche) versus cerveau atteint de la maladie d'Alzheimer (à droite)
Extreme shrinkage of the Cerebral Cortex = Rétrécissement Extrème du Cortex Cérébral
Severely Enlarged Ventricules = Ventricules Très Agrandis
Extreme shrinkage of the Hippocampus = Rétrécissement Extrême de l'Hippocampe
Source iconographique et légendaire: Wikipedia
Une nouvelle classification des biomarqueurs impliqués dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer et sur le vieillissement cognitif est basée sur le regroupement des marqueurs en trois catégories: dépôts amyloïdes (A), tauopathie (T), et neurodégénérescence ou lésions neuronales (N). Dichotomiser ces biomarqueurs en les étiquetant comme normaux ou anormaux a résulté en un profilage des sujets en huit catégories. Nous avons déterminé les caractéristiques cliniques et la prévalence de chaque profil ATN chez des sujets exempts de troubles cognitifs, âgés de 50 ans et plus.

Tous les participants étaient en consultation dans le cadre de l’Étude du Vieillissement de la Clinique Mayo (Mayo Clinic Study of Aging dans le texte), étude basée sur la population faisant usage d’archives médicales et de bases de données pour la comptabilisation de toutes les personnes âgées de 50 ans à 89 ans domiciliées dans le canton d’Olmsted, Minnesota, aux États-Unis d’Amérique. 
Les participants potentiels étaient sélectionnés de manière aléatoire, stratifiés selon l’âge et le sexe et étaient invités à participer aux évaluations cognitives ; les sujets sans contre-indications médicales étaient invités à participer aux  études d’imagerie du cerveau.
Tout participant qui était défini cliniquement comme exempt de trouble cognitif et qui avait subi un examen d’imagerie multimodale entre le 11 octobre 2006 et le 5 octobre 2016, était inclus dans la présente étude.
Les participants étaient classés de la manière suivante: dépôts amyloïdes normaux (A-) ou anormaux (A+) selon l’imagerie par tomographie d’émission de positions (TEP) amyloïde, protéine tau (tauopathie) normale (T-) ou anormale (T+) à l’aide de la TEP tau, neurodégénérescence ou lésions neuronales normale(s) (N-) ou anormale(s) (N+) par mesure de l’épaisseur corticale par IRM.
Nous avons utilisé des valeurs de référence de taux de captation (SUVR pour Standard Uptake Value Ratio dans le texte) de 1.42 (19ème centile) pour la TEP amyloïde, de 1.23 de SUVR pour la TEP tau, et de 2.67 mm pour l’épaisseur corticale mesurée par IRM. Les prévalences spécifiques de l’âge et spécifique du sexe étaient déterminées à l’aide de modèles multimodaux combinant les données de 435 sujets chez lesquels des mesures de TEP amyloïde, TEP tau et IRM étaient disponibles, et 1 113 sujets ayant été soumis à des TEP amyloïde, IRM, mais pas à une TEP tau.

Le nombre de participants dans chaque groupe de profilage étaient de 165 A-T-N-, 35 A-T-N+, 19 A-T+N+, 44 A+T-N-, 25 A+T+N- et 49 A+T+N+. La moyenne d'âge était différente selon les groupes ATN (p<0.0001), s’échelonnant entre des médianes de 58 ans (Intervalle Interquartile [IQR] 55-64) chez les A-T-N- et de 57 ans (54-64) chez les A-T+N- et des médianes de 80 ans (75-84) chez les A+T-N+ et de 79 ans (73-87) chez les A+T-N+ et 79 ans (73-87) chez les A+T+N+. Le nombre de porteurs du variant à haut risque APOE-ɛ4  du gène APOE était différent selon le groupe ATN (p=0.04) ; le sujets présentant le variant  APOE-ɛ4 se retrouvant deux fois plus fréquemment dans chaque groupe A+ versus le groupe correpondant A-. Le volume d’hyperintensité de la substance blanche (p<0.0001) et la performance cognitive (p<0.0001) a également différé selon les groupes ATN.
La TEP tau ainsi que les biomarqueurs de neurodégénérescence étaient discordants chez la plupart des sujets pouvant classés comme stade 2 ou stade 3 de maladie d’Alzheimer préclinique (A+T+N-, A+T-N+, et A+T+N+ ; 86% à l’âge de 65 ans et 51% à l’âge de 80 ans) ou présentant une suspicion de pathophysiologie non-Alzheimer (A-T+N-, A-T-N+, et A-T+N+ ; 92% à l’âge de 65 ans et 78% à l’âge de 80 ans). À partir de l’âge de 50 ans, la prévalence A-T-N- était en diminution et les prévalences A+T+N+ et A-T+N+ étaient en augmentation. À la fois chez les hommes et chez les femmes, c’est le profil A-T-N- qui présentait la plus forte prévalence, jusqu’à l’âge de 70 ans. Après l’âge de 80 ans environ, c’est le profil A+T+N+ qui présentait la plus forte prévalence. Arrivés à l’âge de 85 ans, plus de 90% des hommes et des femmes présentaient des anomalies d’un ou plusieurs biomarqueurs.

Les biomarqueurs de dépôts fibrillaires tau peuvent être inclus avec ceux de la protéine β-amyloïde et de la neurodégénérescence ou des lésions neuronales ; afin de mieux caractériser les profils pathologiques hétérogènes dans la population. À la fois les profils pathologiques dépendant des dépôts amyloïdes et ne dépendant pas des dépôts amyloïdes peuvent être indentifiés dans cette population restée exempte de troubles cognitifs. Prof Clifford R Jack Jr, MD, et al, dans The Lancet Neurology, publication en ligne en avant-première, 26 avril 2017

Financement : Institut National de Recherche sur le Vieillissement (dépendant du l’Institut National de la Santé des États-Unis), Famille Alexander, Bourse de Recherche Professorale sur la Maladie d’Alzheimer, la Clinique Mayo, Fondation GHR

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ   

mercredi 4 janvier 2017

#trendsinendocrinologyandmetabolism #synapse #maladied’alzheimer #ApolipoprotéineE Apolipoprotéine E, Récepteurs à ApoE, et la synapse dans la maladie d’Alzheimer

Signalisation de la synapse tripartite et du récepteur à Apolipoprotéine E (ApoE). Ce modèle classique de synapse - avec l’axone terminal d’un neurone formant une synapse sur l’épine dendritique d’un autre neurone - a été étendu, dans le but d’inclure la signalisation provenant de l’astrocyte présynaptique, qui présente des processus cellulaires à proximité de la fente synaptique. L’activité de signalisation du récepteur à ApoE affecte les trois composants de la synapse. A : vue en microscopie électronique d’une synapse d’hippocampe de souris. B : Schématisation de l’iconographie de synapse désignée A. (…). Les nombres indiqués dans l’image B se rapportent aux Figures 2, 3, 4, et 5 que vous retrouvez dans le texte original intégral du présent article.     
Les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer (MA) sont un fardeau toujours plus lourd pour les patients, leurs familles, ainsi que pour les systèmes de santé ; principalement du fait du fait du vieillissement de la population. Les processus neurodégénératifs peuvent commencer jusqu’à 15 ans avant que n’apparaissent les premiers symptômes de la MA, comme en témoignent les données relevées chez les patients atteints de MA et les modèles de souris en laboratoire. 
Un facteur de risque génétique majeur de démarrage tardif de la MA est l’isoforme ɛ4 de l’apolipoprotéine E (ApoE4), dont 20% de la population est porteuse. Dans cette revue de littérature, nous discutons de la contribution de l’activité de signalisation du récepteur à ApoE à la fonction de chaque composante de la synapse tripartite - l’axone terminal, l’épine dendritique, et l’astrocyte - et examinons en quoi ces systèmes se révèlent défaillants dans le contexte de la MA déterminée par la génétique de ApoE4. Courtney Lane-Donovan et Joachim Herz, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication en ligne en avant-première, 2 janvier 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 7 juillet 2011

Etendue et conséquence des saignements lobaires intracérébraux sur génotype APOE: étude d'association génique

Angiopathie amyloïde cérébrale. Source: http://www.ledocdunet.com/
Les porteurs des allèles epsilon2 et epsilon4 du gène APOE ont un risque augmenté d'hémorragie intracérébrale (HIC) dans les régions lobaires; du fait vraisemblablement des effets de ces variants de gènes sur le risque d'angiopathie cérébrale amyloïde. Notre but était d'évaluer l'association pouvant exister entre ces variants géniques et la gravité d'une HIC, en termes de volume d'hématome au diagnostic et de pronostic subséqent.

Nous avons mené des études d'association des gènes APOE epsilon2 et APOE epsilon4 avec les volumes produits par une HIC, chez des patients atteints d'une HIC primaire sur 3 phases: 1 phase de découverte sur 865 sujets d'origine Européenne provenant de l'étude "Genetics of Cerebral Hemorrage on Anticoagulation"; et 2 phases de réplication sur 946 Européens (réplication 1) et 214 Afro-Américains (réplication 2) (...).

Pour les patients atteints d'hémorragie intracérébrfale lobaire, les porteurs de l'allèle APOE epsilon2 montraient des volumes plus élevés de HIC que les non porteurs, dans la phase de découverte             (p=2,5 x 10-5) et dans les 2 phases de réplication (p=0,008 chez les Européens et p=0,016 chez les Afro-Américains) (...).

La nature des accidents vasculaires associés à l'allèle APOE epsilon2 pourrait avoir un rôle dans la gravité et l'évolution clinique de l'hémorragie intracérébrale lobaire. Le criblage des patients faisant une HIC, pour la détection des variants epsilon2 pourrait permettre d'identifier les patients à risque augmenté de mortalité et faible résultat fonctionnel. Alessandro Biffi et al, in The Lancet Neurology, Early Online Publication 7 July 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ