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vendredi 16 juin 2017

#trendsinendocrinoloogyandmetabolism #GH #IGF1 #oncologie Hormone de Croissance Humaine d’origine tumorale comme cible thérapeutique en Oncologie

Endocrine system = Système endocrinien
Autocrine/Paracrine system = Système autocrine/paracrine
Direct actions of GH = Actions directes de la GH
Évidences soutenant les effets de l’hormone de croissance (GH) systémique, et des effets autocrines/paracrines sur les cellules cancéreuses, par l’intermédiaire d’une expression tumorale localisée. Dans le système endocrinien, la GH est sécrétée de manière pulsatile par les cellules somatotrophes de l’hypophyse antérieure. Le relâchement de GH est soumis à régulation positive par l’hormone de relâchement de la GH (GHRH) et négativement par la somatostatine (SST), qui sont relâchées par l’hypothalamus. Il existe d’autres voies de rétrocontrôle non indiquées ici. La GH stimule la sécrétion secondaire de du facteur de croissance 1 ressemblant à l’insuline (IGF1) à partir du foie. La GH et IGF1 sont aussi sécrétées par des cellules tumorales (cellules bleues), de même que par des cellules endothéliales (rouges), des cellules immunocompétentes (jaune) et des fibroblastes (vert), qui agissent localement de manière autocrine/paracrine pour stimuler la sécrétion de facteurs de croissances solubles comme IGF1, le facteur en feuille de trèfle 1 (TFF1), le facteur en feuille de trèfle 3 (TFF3), et l’interleukine 27 (IL-27), le facteur de croissance vasculaire endothélial (VEGF-A), l’oseomoduline (OMD), la protéine morphogénique osseuse 7 (BMP7), et la laminine-3. Les cellules endothéliales sécrètent aussi de la GH et de l’IGF1 alors que les fibroblastes sécrètent de l’IGF1.   
L’axe Hormone de croissance (GH) - Facteur de croissance 1 ressemblant à l’insuline [insulin-like growth factor-1 dans le texte] (IGF-1) est le régulateur clé de la croissance longitudinale, stimule la croissance osseuse et l’augmentation de masse musculaire postnatales. Les données disponibles suggèrent que l’expression de la GH par les cellules tumorales est associée avec l’étiologie et la progression de divers cancers, comme par exemple les cancers du sein, du foie, de la prostate et du colon. De fait, il y a eu un intérêt croissant dans le ciblage de la transduction des signaux relayée par la GH dans un contexte thérapeutique. Du fait que la GH exerce des actions endocrines, autocrines, et paracrines, les stratégies thérapeutiques nécessiteront la prise en compte des fonctions systémiques et locales. L’activation des récepteurs aux hormones et l’interopérabilité avec d’autres voies de signalisation sont aussi des considérations clé.  Jo K. Perry, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 13 juin 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mardi 24 mai 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #acromégalie #diabète #insuffisancecardiaque #GH Aspects actuels et émergents du diabète mellitus perceptibles dans l’acromégalie

Adénome hypophysaire. Cette tumeur est responsable de l'hypersécrétion d'hormones hypophysaires, dont l'hormone de croissance (GH)
Source iconographique et légendaire:  http://www.neurochirurgie.fr/spip.php?article27
Le diabète mellitus est une complication fréquente de l’acromégalie, maladie qui se caractérise par une hypersécrétion chronique d’hormone de croissance (GH) par un adénome pituitaire. Le diabète souvent s’y ajoute, mais pas seulement comme conséquence d’un état de résistance à l’insuline induit par un excès de GH circulante. Le développement d’un diabète chez les patients atteints d’acromégalie s’explique d’un point de vue clinique, du fait qu’une telle complication est attribuée à une augmentation d’une morbidité cardiovasculaire élevée, et d’un risque de mortalité augmenté du fait de la maladie. Des données nouvelles suggèrent qu’une cardiomyopathie spécifique peut être identifiée chez des patients acromégales et diabétiques. De plus, la un diabète patent peut aussi influencer une décision d’ordre thérapeutique pour ce qui est de l’acromégalie comme telle, du fait que certains médicaments classiques et des médicaments récemment développés et utilisés dans ce contexte clinique, peut exercer un impact sur le métabolisme du glucose indépendamment du contrôle de l’hypersécrétion de GH. Stefano Frara, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 mai 2016

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 23 février 2012

Cartographie du circuit transcriptionnel hormone de croissance-Stat5b-IGF-I

Protéine Stat5b. Source: http://en.wikipedia.org/wiki/STAT5B
L'hormone de croissance  (GH) et le facteur de croissance insulin-like-I (IGF-I) exercent de puissants effets sur la croissance somatique, le métabolisme et la réparation tissulaire; ils sont impliqués dans le vieillissement et la carcinogénèse. 
Depuis la formulation de l'hypothèse de la somatomédine, il y a plus de 50 ans, la GH et l'IGF-I sont liés intimement l'un à l'autre. De récentes études  ont établi que la GH exerce ses effets stimulateurs puissants sur la transcription du gène de l'IGF-I; et en contrôle, par ce mécanisme, la production de protéine IGF-I. 
Un médiateur - clef de la biosynthèse d'IGF-I est le facteur de transcription latent Stat5b. La présente revue de littérature résume le mécanisme des relations complexes existant entre l'action de la GH, Stat 5b, et l'activation du gène de l'IGF-I; suggérant que Stat5b pourrait jouer un rôle important dans le contrôle et la régulation du gène IGF-I, en réponse à divers signaux d'entrée physiologiques. Peter Rotwein, in Trends in Endocrinology and Metabolism - 775, online 21 February 2012, in press

Source: www.sciencedirect.com / Traduction et adaptation: NZ  

lundi 21 mars 2011

Hormone de croissance et performance physique

Hormone de croissance (GH) et ses cibles. Source: http://www.doping.chuv.ch/
Il n'y a à ce jour que peu de recherches effectuées et d'évidences que l'hormone de croissance (GH) augmente la performance physique chez les adultes en bonne santé ou chez les athlètes. La GH est pourtant d'un usage très commun chez lez athlètes. Chez les adultes en bonne santé, la GH augmente la masse maigre corporelle: synthèse masse musculaire (protéines) + rétention de fluides (eau...). Les données les plus récentes indiquent que la GH n'augmente pas la force musculaire, la puissance ou la performance lors d'un exercice aérobie; mais plutôt que la GH améliore ladite performance de l'exercice anaérobie. De fait, les événements indésirables surviennent lors de la prise de GH sur une longue période; pouvant mener à des états évoquant l'acromégalie avec augmentation de la morbidité et de la mortalité. Cette revue de littérature examine les effets de la GH sur la composition corporelle et la performance physique en situation normale et en situation pathologique. Vita Birzniece et al, in Trends in Endorcrinology and Metabolism-716, online 17 March 2011, in press.

Source: http://www.sciencedirect.com/ / Traduction et interprétation: NZ