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vendredi 12 septembre 2014

Identification de cellules progénitrices luminales multipotentes dans des cultures d’organoïde de prostate humaine

Les orgaoïdes de prostate sont dérivés de cellules humaines luminales et basales uniques, fournissant ce faisant l'évidence directe d'une cellule luminale progénitrice issue de la prostate humaine.
Source iconographique et légendaire:  http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867414010484
La glande prostatique est constituée de cellules basales et luminales arrangées en un épithélium pseudostratifié. Dans les modèles de recombinaison de tissu, seules les cellules basales reconstituent une glande prostatique; toutefois, les expériences de traçage de lignée murine montrent que les cellules luminales génèrent les cellules basales. Cela reste un défi que de poursuivre des investigations sur la structure moléculaire liée à ces transitions et de définir si ces dernières s’appliquent aux êtres humains, du fait du manque de conditions de culture reproduisant l’architecture de la glande prostatique. Ici, nous décrivons un système de culture en 3D permettant l’expansion à long terme des organoïdes prostatiques primaires murins et humains, composés de cellules basales CK5+ et de cellules luminales CK8+ totalement différenciées. Les organoïdes sont des entités génétiquement stables, ils reconstituent la glande prostatique pour les tests de recombinaison génétique, et peuvent être l’objet de manipulations à but expérimental. Les cellules luminales et basales humaines donnent naissance à des organoïdes, ce sont toutefois les organoïdes dérivés de cellules luminales qui reproduisent au mieux la glande prostatique. Ces données soutiennent le modèle de cellules progénitrices luminales provenant de lignées multiples pour la reconstitution de tissu prostatique et pour l’établissement d’un système modulaire applicable aux études mécanistiques. Wouter R. Karthaus et al, dans Cell, publication en ligne en avant – première, 4 septembre 2014


Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 8 juillet 2011

Incontinence urinaire chez l'homme après entraînement formel one-to-one des muscles du plancher pelvien suite à prostatectomie ou résection transuréthrale de la prostate: 2 essais parallèles randomisés - contrôlés

Le sphincter artificiel est un dispositif implantable dans le traitement de certaines incontinences urinaires.
Source: www.urologique.fr/.../Sphincter_artificiel.html
L'incontinence urinaire est commune immédiatement après une chirurgie de la prostate. Il est souvent conseillé aux hommes de pratiquer des exercices des muscles du plancher pelvien, mais les éléments permettant de soutenir cette prescription manquent. Notre but était d'établir si un entraînement formel one-to-one des muscles du plancher pelvien réduit l'incontinence.

Nous avons entrepris 2 essais randomisés sur une population d'hommes incontinents basés au Royaume-Uni, 6 semaines après prostatectomie (essai 1) ou résection transuréthrale de la prostate (TURP; essai 2); afin de comparer 4 sessions avec thérapeute sur 3 mois avec de simples prescriptions de soins et conseils de mode de vie à adopter. La randomisation a été effectuée informatiquement. Nos paramètres principaux d'évaluation, collectés par questionnaires postaux, étaient les rapports d'incontinence urinaire et les dépenses induites par le maintien de qualité de vie après 12 mois (QALY). Les évalutateurs n'avaient pas accès à la répartition des sujets dans les groupes, mais ce masquage n'était pas possible à pratiquer, ni pour les participants à l'étude, ni pour le personnel de soins. Nous avons effectué les comparaisons des résultats principaux à 12 mois par analyse dans la population en "intention de traiter".

Dans le groupe d'intervention de l'essai 1, le taux d'incontinence urinaire à 12 mois (148[76%] sur 196) n'était pas significativement différent de celui observé sur le groupe de contrôle (151 [77%] sur 195(...)). Dans l'essai 2, la différence dans le taux d'incontinence urinaire à 12 mois (126 [65%] sur 194) n'était pas significativement différente de celle observée sur le groupe de contrôle (125 [62%] sur 203). (...) Il n'y a pas eu d'évènements indésirables à rapporter. Dans les 2 essais, l'intervention a engendré des coûts plus élevés par patient (180 livres sterling et 209 livres sterling respectivement), mais nous n'avons pas indentifié de différence de coûts en termes d'ajustement pour maintien de la qualité de vie.

Dans des situations où l'information sur les exercices des muscles du plancher pelvien sont disponibles, la thérapie physique conservative one-to-one destinée aux hommes incontinents après chirurgie de la prostate n'est pas efficace. Les taux élevés de persistance de l'incontinence à 12 mois montre un important besoin de suivi, non réalisé à ce jour. Prof Cathryn Glazener et al, in The Lancet, Early Online Publication, 8 July 2011.

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ