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mardi 24 mai 2016

#trendsinendocrinologyandmetabolism #acromégalie #diabète #insuffisancecardiaque #GH Aspects actuels et émergents du diabète mellitus perceptibles dans l’acromégalie

Adénome hypophysaire. Cette tumeur est responsable de l'hypersécrétion d'hormones hypophysaires, dont l'hormone de croissance (GH)
Source iconographique et légendaire:  http://www.neurochirurgie.fr/spip.php?article27
Le diabète mellitus est une complication fréquente de l’acromégalie, maladie qui se caractérise par une hypersécrétion chronique d’hormone de croissance (GH) par un adénome pituitaire. Le diabète souvent s’y ajoute, mais pas seulement comme conséquence d’un état de résistance à l’insuline induit par un excès de GH circulante. Le développement d’un diabète chez les patients atteints d’acromégalie s’explique d’un point de vue clinique, du fait qu’une telle complication est attribuée à une augmentation d’une morbidité cardiovasculaire élevée, et d’un risque de mortalité augmenté du fait de la maladie. Des données nouvelles suggèrent qu’une cardiomyopathie spécifique peut être identifiée chez des patients acromégales et diabétiques. De plus, la un diabète patent peut aussi influencer une décision d’ordre thérapeutique pour ce qui est de l’acromégalie comme telle, du fait que certains médicaments classiques et des médicaments récemment développés et utilisés dans ce contexte clinique, peut exercer un impact sur le métabolisme du glucose indépendamment du contrôle de l’hypersécrétion de GH. Stefano Frara, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 mai 2016

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 4 janvier 2013

Nouvelle voie de signalisation pour les analogues de la somatostatine dans le traitement de patients atteints d’acromégalie

Patient acromégale. L'acromégalie est une maladie endocrinienne en rapport avec une sécrétion excessive d'hormone de  croissance. La prévalence de cette maladie est d'environ 40 cas / million d'habitants. Elle est souvent diagnostiquée vers 40 ans et touche de manière équivalente les hommes et les femmes. Le diagnostic est souvent posé avec retard du fait de l'évolution lente de la pathologie. Celui ci est évoqué devant un syndrome dysmorphique avec élargissement des pieds et des mains associé à une dysmorphie faciale avec épaississement des lèvres, élargissement du nez, prognathisme. In Revue des Maladies Respiratoires Volume 29, Issue 5, May 2012, Pages 673 - 679
Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0761842512001027

L’acromégalie est une maladie chronique où morbidité et mortalité sont augmentés, pour la prise en charge de laquelle plusieurs modalités de traitements sont disponibles. Les analogues de la somatostatine (SSAs) représentent le pilier de cet arsenal thérapeutique. Cependant, les SSAs ne peuvent être administrés  dans bon nombre de cas, notamment chez les patients porteurs d’une mutation du gène AIP la protéine de transport du récepteur de l’aryl-hydrocarbone de la lignée germinale. Des données précédentes ont suggéré l’implication du gène de suppression tumorale ZAC1 dans le mécanisme d’action propre aux SSAs, et des résultats plus récents encore suggèrent que les SSAs pourraient soumettre le gène AIP à régulation, qui à son tour stimulerait ZAC1, suggérant l’existence d’une voie de signalisation effectrice SSA-AIP-ZAC1-somatostatine. La présente revue de littérature discute ces nouvelles observations, mettant en évidence leur pertinence pour la mise au point de traitements des adénomes hypophysaires somatotropes sporadiques et familiaux. Mônica R. Gadelha, Leandro Kasuki, and Márta Korbonits, in Trends in Endocrinology and Metabolism – 852, online 25 December 2012, in press

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ