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vendredi 29 avril 2016

#cell #cancerdel’ovaire #platine #chimiorésistance Les cellules T effectrices abrogent la chimiorésistance du cancer de l’ovaire médiée par le stroma dans le cancer de l’ovaire

Les cellules T abrogent la chimiorésistance des tumeurs ovariennes en altérant le métabolisme des fibroblastes du stroma du microenvironnement tumoral, révélant un point d’intersection pour une combinaison immunothérapie-chimiothérapie dans le traitement du cancer.
Les cellules effectrices et les fibroblastes sont les composantes principales du microenvironnement tumoral. Les moyens par lesquels ces interactions cellulaires influent sur la chimiorésistance restent peu clairs. Ici, nous montrons que les fibroblastes diminuent l’accumulation de platine dans le noyau des cellules ovariennes cancéreuses, résultant en une résistance à la chimiothérapie à base de platine. Nous démontrons que le glutathion et la cystéine relâchés par les fibroblastes contribuent à cette résistance. L’interféron dérivé des cellules T CD8+ (IFN)ɣ contrôle le contenu en glutathion et cystéine par le truchement de la régulation positive des gamma-glutamyltransérases et de la répression transcriptionnelle du système xc- cystine et de l’antiporter glutamate via la voie de signalisation JAK/STAT1. La présence de fibroblastes du stroma et de cellules T CD8+ est associée négativement et positivement, respectivement, avec la survie des patients atteints de cancer de l’ovaire. Ainsi, notre travail éclaire un mode d’action pour les cellules T effectrices : elles abrogent la chimiorésistance médiée par le stroma. La capitalisation du jeu entre chimiothérapie et immunothérapie constitue un fort potentiel pour le traitement du cancer. Weimin Wang, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 28 avril 2016


Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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