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mardi 19 juillet 2016

#Cell #codegénétique #traduction #terminaison #codonstop Codes Génétiques sans Codon Stop Dédié : Terminaison de Traduction Contexte-Dépendante

Coding sequence = Séquence codante
Translation = Traduction
3' untranslated region = Région 3' non traduite
poly(A) tail = queue de poly(A)
Chez certains ciliés, les trois codons stop peuvent soit terminer la traduction, soit coder pour un acide aminé ; (…) indiquant qu’une  terminaison de la traduction relayée par les ribosomes peut être contexte dépendante.  
La vision la plus répandue du Code Génétique est qu’il est largement gelé et non ambigu*. La flexibilité du code génétique a été démontrée chez les ciliés, qui réaffectent les codons stop standard en codons sens codant pour des acides aminés, résultant ce faisant en sept variants génétiques différents chez les ciliés, dont trois non décrits précédemment. Étonnamment, nous constatons une traduction efficace de tous les 64 codons standards en acides aminés, chez deux de ces espèces ainsi qu’une reconnaissance d’un ou trois codons stop.  Comment donc la machinerie de traduction interprète - t - elle le codon « stop » ? Nous apportons ici des évidences - à partir du profil ribosomique et du profil de codons « stop » avant que ne se termine la séquence codante, que l’extrémité 3’ de l’ARNm contribue à distinguer les codons stop des codons sens d’une manière environnement dépendante. Nous proposons par la suite qu’un tel phénomène de terminaison/translecture proche de l’extrémité des transcrits permet l’évolution du code génétique. Estienne Carl Swart, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 14 juillet 2016

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

Note Complémentaire à ce post: 

*« Hypothèse d'un gel du code génétique »Cette hypothèse propose que les organismes dérivent tous d'un ancêtre unique et que le code ait été gelé durant l'évolution parce que tout changement du code serait devenu létal pour les organismes (Francis Crick, 1966)

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