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mercredi 13 mars 2019

#trendsincognitivesciences #perceptionvisuelle #imagerievisuelle Mécanismes Nerveux Partagés de Perception et d’Imagerie Visuelles

Mécanismes Neuronaux Partagés de Perception Visuelle et d’Imagerie
Saliency = Point saillant, Saillance
Visual features = Fonctionnalités visuelles
Task = Tâche
Perception = Perception
Imagery = Imagerie
Overlap = Chevauchement
Les représentations neurales de stimuli imaginés ou perçus présentent des chevauchements au niveau des zones visuelles ventrales de même qu’au niveau des zones pariétales et frontales. À la fois au cours de la perception et de l’imagerie, les zones visuelles représentent les fonctionnalités visuelles d’expériences sensorielles. Les zones pariétales codent pour le point essentiel, qui est utilisé pour l’attention spatiale descendante et l’attention basée sur les fonctionnalités dans le processus de perception comme dans le processus d’imagerie. Les représentations des zones frontales sont davantage tâche-dépendantes que contenu-dépendantes, indiquant ce faisant que les zones frontales représentent des structures tâche-dépendantes à la fois pendant l’imagerie et pendant la perception. Il semble y avoir un important chevauchement dans les mécanismes descendants entre imagerie et perception alors que les processus caractéristiques de perception est absent pendant l’imagerie.     
Pendant des décennies, le débat concernant la différence entre imagerie visuelle et perception visuelle était de définir jusqu’à quel point leurs mécanismes dépendent des mêmes mécanismes nerveux. Ici, nous passons en revue les études récentes de neuroimagerie comparant ces deux formes d’appréciation visuelle. Leurs résultats suggèrent qu’il y a un important chevauchement dans les processus nerveux qui président à la perception d'une part et à l’imagerie d'autre part : les représentations neurales de stimuli imaginaires ou perçus sont similaires dans le cortex visuel, le cortex pariétal et le cortex frontal. De plus, la perception et l’imagerie semblent reposer sur la même connectivité descendante. La principale différence est l’absence de processus ascendant pour ce qui est de l’imagerie. Ces résultats s’intègrent bien avec l’idée selon laquelle imagerie et perception reposent sur les processus d’émulation et de prédiction similaires. Nadine Dijkastra, et al, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 12 mars 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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